mercredi, novembre 10, 2004

Revue de presse du mercredi 10 novembre 2004

Rendue publique hier, l’enquête 2004 de l’Observatoire de la vie étudiante confirme un phénomène connu : les étudiants obligés de travailler le font au détriment de leur réussite universitaire. Près de la moitié des étudiants (49 %) exercent une activité salariée, soit pour améliorer leur confort de vie, soit pour subsister. A lire dans la plupart de vos journaux

Le Monde revient sur une polémique entre Les chercheurs français en sciences de l'éducation et l'économiste Thomas Piketty. Celui-ci à l'occasion de la publication d'une étude qu'il a menée sur les effets, à l'école primaire, de la taille des classes sur la réussite des élèves, le directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales a en effet mis en cause la qualité de certains de leurs travaux en les qualifiant d’ « entourloupe ».
Bonne Lecture...
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Libération du 10/11/04


Des «moyens» pour l'éducation.
Fin de la disette ? La loi d'orientation et de programmation sur l'éducation ne se fera pas au rabais, a indiqué hier Jean-Pierre Raffarin aux recteurs d'académie, confirmant en substance que «les moyens seront à la hauteur des enjeux» - et ce, quatre jours après le vote à l'Assemblée nationale d'un budget qui, pour la troisième année consécutive, supprime des postes. Autre ballon d'oxygène, mais seulement pour les Zones d'éducation prioritaire (ZEP) : Jean-Louis Borloo, le ministre de la Cohésion sociale, a joué les invités surprises de cette réunion pour expliquer aux recteurs que sa loi permettrait aux établissements scolaires de bénéficier de subventions nouvelles, sur la base de projets particuliers : jusqu'à 500 000 euros par ZEP.
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Trois élèves sikhs sonnés par l'exclusion.
Les lycéens de Bobigny n'ont pas trouvé de solution de repli, pas même dans une boîte à bac.
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49% des étudiants travaillent.
Etudiants, poil aux dents, c'est décidément bien fini. Depuis belle lurette, faire des études supérieures ne signifie plus du tout glandouille et farniente. En plus des heures de présence en cours, des recherches en bibliothèque et des travaux à rendre avant les partiels, 49 % des étudiants de France ont un «petit boulot», source de revenus.
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Le Figaro du 10/11/04

Près de 40% des étudiants logent chez leurs parents .
L'étudiant millésime 2003 serait plus encore que par le passé aidé par ses parents et plus discipliné. C'est la tendance qu'affichent les premiers résultats de l'enquête «Conditions de vie des étudiants» réalisée par l'Observatoire national de la Vie étudiante (OVE). Cette étude triennale a recueilli auprès de jeunes se trouvant tant à l'université que dans les IUT et classes supérieures de lycées près de 25 000 réponses exploitables, sur les 1 600 000 étudiants inscrits lors de l'année 2002-2003.
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L'exclusion de l'aumônier en soutane réexaminée par le lycée de Toulon.
Le sort de l'abbé Galland, aumônier du lycée Dumont-d'Urville de Toulon, s'est en partie joué hier soir devant le conseil d'administration de l'établissement, réuni en conclave sous la présidence du proviseur Joël Olive. Celui-ci, le 5 octobre dernier, avait suspendu le prêtre de ses fonctions. Motif officiel : une circulaire, datée du 22 avril 1988, subordonne l'exercice de ce pieux ministère à la consultation préalable du CA, qui n'aurait en fait jamais été saisi. Motif officieux : de nombreux enseignants n'admettent pas que l'abbé se présente en soutane au lycée depuis l'entrée en vigueur de la loi sur l'interdiction des signes religieux à l'école. Même s'il partage le point de vue des professeurs les plus attachés à la laïcité, le proviseur n'ignore pas que ladite loi ne s'applique pas aux intervenants extérieurs. Il lui a donc fallu chercher dans le maquis des directives et règlements édictés par les ministres successifs un texte opposable à cet abbé «traditionaliste». Appartenant à la communauté religieuse Saint-Martin, le père Galland revendique en effet le droit de porter sa soutane en tout lieu. Cependant, selon l'évêché, ces prêtres acceptent aussi, quand la situation l'exige, de se contenter du complet strict et du col romain. On ne sache pas que le proviseur et le supérieur de la communauté aient ouvert de négociations à ce sujet.
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L'Humanité du 10/11/04

Réussite Les étudiants salariés pénalisés .
Rendue publique hier, l’enquête 2004 de l’Observatoire de la vie étudiante confirme un phénomène connu : les étudiants obligés de travailler le font au détriment de leur réussite universitaire. Près de la moitié des étudiants (49 %) exercent une activité salariée, soit pour améliorer leur confort de vie, soit pour subsister.
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Le Parisien du 10/11/04

Série/Profs issus de l'immigration (2/3). Pour ses élèves, Issa veut être un exemple .
Professeur de physique-chimie depuis vingt et un ans, Issa Koulibaly, né en 1950 en Guinée (française à l'époque), n'a pas la prétention d'être un pionnier. Tout en reconnaissant n'avoir « aucun problème » avec ses élèves au collège Balzac à Paris (XVII e ), il s'interroge : « Je ne sais pas si c'est parce qu'ils me considèrent comme un exemple. Lorsqu'ils voient que je suis prof, les jeunes d'origine africaine se disent peut-être que je suis la preuve qu'il est possible de réussir en étant noir, même si c'est un parcours du combattant. Aujourd'hui encore, je pense qu'il est plus difficile de réussir dans la société française quand on est noir. Mais ça, je ne le leur dis pas. Au contraire, je les encourage à travailler pour obtenir des résultats.»
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La vérité sort-elle de la bouche des enfants ? par Edwige Antier.
«LE BÉBÉ est une personne», il faut donc écouter la parole de l'enfant... voilà ce que non seulement les parents, les professionnels, mais la société tout entière a retenu comme message de Françoise Dolto. Sans remarquer qu'elle distinguait la vérité de l'enfant de celle de l'adulte : « Les enfants ont tout le temps des sincérités successives...
Pour les enfants, il y a le vrai pour de vrai, et le vrai pour rire... L'enfant ne peut pas faire ce qu'il dit ou dire ce qu'il fait, ni sentir ce qu'il dit, c'est très différent. Il a des sincérités parallèles.
»
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Le lundi de Pentecôte sera bien travaillé.
C'EST OFFICIEL, les élèves vont perdre une journée de vacances. Dès cette année, ils travailleront le lundi de Pentecôte (16 mai 2005) dans la majorité des académies, notamment à Paris et dans l'Ile-de-France. « Nous éviterons que des familles qui scolarisent certains de leurs enfants dans la capitale et d'autres en banlieue soient ennuyées », précise-t-on au rectorat de Paris. Le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, qui recevait hier les recteurs à Matignon, a confirmé la nouvelle.
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La Croix du 10/11/04

Parents de jeunes adultes.
Parce que les jeunes célibataires d’aujourd’hui tardent à entrer dans le monde adulte, leurs parents doivent trouver une nouvelle manière d’être à leurs côtés
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20 minutes du 10/11/04

Un étudiant sur deux obligé de travailler.
Un emploi au détriment des études. Selon une étude réalisée en 2003, présentée hier par l’Observatoire de la vie étudiante, 49 % des étudiants exercent durant l’année scolaire une activité salariée d’une durée et d’une intensité variables, afin d’améliorer leur confort de vie ou de subsister.
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Le Monde daté du 11/11/04

Accusés d'"entourloupe", des chercheurs sur l'école défendent leur méthode.
Les chercheurs français en sciences de l'éducation n'ont pas apprécié la manière dont l'économiste Thomas Piketty a récemment parlé de leur travail. A l'occasion de la publication d'une étude qu'il a menée sur les effets, à l'école primaire, de la taille des classes sur la réussite des élèves, le directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales a en effet mis en cause la qualité de certains de leurs travaux (Le Monde du 6 septembre). Denis Meuret, chercheur à l'Iredu, a donc décidé de lui répondre dans un article publié par L'Université syndicaliste, la revue du SNES, le principal syndicat des enseignants du second degré, et titré "Sa méthode et la nôtre...".
Car l'économiste, pour mesurer l'efficacité de la réduction de la taille des classes, a utilisé une méthode inédite en France et, au passage, égratigné celle qu'ont utilisée ceux qui, avant lui, se sont intéressés à cette problématique. Au Monde, le 6 septembre, il déclarait : "Le discours ambiant, c'est de dire que cela ne sert à rien d'abaisser la taille moyenne des classes de quelques élèves, que ce qui pourrait être efficace, c'est de créer des toutes petites classes, de dix élèves ou moins. Mais cela coûte très cher, bien sûr, et on ne peut pas le faire. En fait, c'est un discours très paresseux, certes défendu par certains chercheurs, mais inexact."Avant d'ajouter que la méthode jusqu'ici traditionnellement utilisée, celle qui tente de mesurer les effets d'une variable "toutes choses égales par ailleurs", "peut être une entourloupe", dans la mesure où elle ne permet jamais de corriger l'ensemble des biais statistiques qui affectent des données.
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