dimanche, janvier 02, 2005

Revue de presse de la semaine du 27 décembre 2004 au 2 janvier 2005

Voici une sélection de la presse de cette dernière semaine. Peu de choses concernant l’éducation. Vous trouverez cependant quelques articles et tribunes défendant les Sciences économiques et sociales. Rappelons aussi que les profs de SES ont décidé une grève pour le 12 janvier.
J’ai fait figurer aussi dans cette revue de presse, des textes concernant la fin du « patronyme » et son remplacement par le « nom de famille » à partir du 1er janvier.

Je profite du retour de cette chronique pour souhaiter à tous mes lecteurs une bonne et heureuse année 2005. Qu’elle vous permette de réaliser vos projets et de faire avancer vos idées. Bonne rentrée demain pour les enseignants.

Bonne Lecture...
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Libération


Rebonds : Défendre les SES, une science plurielle (28/12/04)
Par Béatrice MABILON-BONFILS

Les sciences économiques et sociales (SES), discipline de l'enseignement secondaire née avec la massification du système scolaire français, sont aujourd'hui menacées par le projet de loi d'orientation de François Fillon.
La réforme envisagée de la classe de seconde permettrait aux élèves de choisir une option obligatoire, et non plus deux. Or la deuxième langue vivante, indispensable aux classes de première des filières d'enseignement général, serait choisie par la quasi-totalité des élèves de seconde. Cette disparition des SES en seconde, en tant qu'option de spécialisation, réduirait alors les possibilités de choix du bac ES (économique et social). Et comment choisir une filière dont la matière principale, les SES, est inconnue ? Ce à quoi s'ajouterait la suppression des dédoublements de classe en travaux dirigés, indispensables à l'apprentissage des méthodes spécifiques des sciences sociales.
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Les petits boulots aident les jeunes à s'orienter (29/12/04)

Un petit boulot d'étudiant est souvent très éloigné du métier auquel on se destine. Pourtant, la majorité des jeunes qui travaillent pendant leurs études mentionnent cette activité sur leur CV. S'ils le font, c'est qu'ils jugent l'expérience enrichissante, même quand ils en ont bavé.
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Dénationaliser l'histoire de France par Suzanne Citron

Fabriqué sous la IIIe République _ et toujours enseigné _, le récit historique fantasme une pureté originelle.

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Nom du père ou de la mère, aux parents de choisir

A partir de ce jour, patronyme et matronyme cohabitent au sein de la famille.

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Le Figaro


Un nouveau statut de volontaire pour les jeunes (28/12/04)
Un texte de loi devrait être présenté fin janvier 2005 au Conseil des ministres par le ministère de la Jeunesse et des Sports

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Une laïcité unique au monde (28/12/04)
PAR DANIEL AMSON, Professeur des universités, avocat à la Cour, auteur de La Querelle religieuse. Quinze siècles d'incompréhensions, 2004, Odile Jacob.


La sagesse populaire enseigne qu'«on ne doit manier les porcelaines fines qu'avec des doigts de fée». Cette maxime ne devrait pas quitter l'esprit de ceux qui prônent une modification de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat du 9 décembre 1905.
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Adresse aux jacobins de l'éducation
PAR L'ASSOCIATION LIBERTÉ CHÉRIE (29/12/04)


En ces temps de débat et d'annonces ministérielles sur l'école, s'il est une proposition libérale mal comprise et parfois détournée de son sens, c'est celle de l'autonomie des établissements scolaires. Le mot «autonomie» génère d'ailleurs souvent des peurs injustifiées. Pourtant, il suffit de s'intéresser de près au sujet, avec un esprit non partisan et une certaine honnêteté intellectuelle, pour constater que l'idée est séduisante et susceptible de pallier les nombreux maux du système éducatif actuel. Clarifions donc le débat sur ce sujet !
L'idée d'autonomie pour les établissements scolaires résulte d'un simple constat : de Jospin à Ferry en passant par Allègre, de nombreuses tentatives de «dégraissage» ou de modernisation ont été proposées. Aucune n'a réussi. Certes, il faut rappeler que certains syndicats de l'Education nationale ne favorisent pas les réformes : le mouvement de décentralisation hypothéquerait leur influence sur le ministère. Mais s'est-on à un seul moment interrogé sur l'efficacité, voire la possibilité d'une réforme globale de l'Education nationale ? Est-il possible d'imposer une réforme totale, venue du sommet, pour tous les acteurs du système éducatif, divers et innombrables ? Est-il crédible de faire marcher au pas cadencé, sur décret du ministre, un million de fonctionnaires ?
Pour l'association Liberté Chérie, il est évident qu'aucune réforme universelle ne peut répondre à la diversité des écoles, des régions, des élèves ou des professeurs. […]. Il convient, par exemple, de laisser un directeur d'établissement recruter le nombre de professeurs dont il a besoin, et non pas tenter de le prédire maladroitement depuis la rue de Grenelle. Comment le ministère pourrait-il matériellement connaître les besoins de chaque établissement en France ?
De même, il serait souhaitable de laisser plus d'autonomie aux professeurs dans leur manière d'enseigner. Chaque classe est différente, de même que chaque élève. Et il n'existe pas de solution globale qui puisse s'appliquer efficacement à tous. Nous devons accorder notre confiance aux enseignants qui sont les seuls à avoir l'expérience nécessaire pour s'adapter au mieux à chacune de leurs classes et à chacun de leurs élèves. L'autonomie des établissements permettra l'expérimentation. Partout, les idées des professeurs, des enseignants ou des élèves pourront être mises en pratique et testées. Les meilleures initiatives, les meilleures innovations seront alors reprises par les autres établissements scolaires : à la contrainte, on substituerait l'émulation et la culture du résultat. […]Seule l'autonomie permet de s'adapter à la diversité des cas particuliers et donne ainsi à chacun la meilleure chance d'obtenir un diplôme reconnu. Pour y parvenir, la première des réformes de l'Education nationale est l'instauration de l'autonomie des établissements et la suppression de la carte scolaire.
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Demain, les parents pourront choisir le nom de famille de leurs enfants (31/12/04)


Désormais, tous les enfants pourront porter aussi bien le nom de leur mère que celui de leur père, ou bien les deux à la fois, dans un sens ou dans l'autre. Une révolution.
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Au nom du père... et de la mère (31/12/04)

Une exception française en Europe s'éteindra ce soir à minuit : l'obligation de porter un «patronyme», c'est-à-dire le nom de son père. Dans les textes de loi, celui-ci est remplacé par les mots «nom de famille». Désormais, les enfants pourront indifféremment porter celui de leur géniteur, celui de leur mère ou encore les deux, et dans l'ordre que les parents auront déterminé
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L'Humanité


Les sciences économiques sur le billot (28/12/04)
L’une après l’autre, les disciplines se rebiffent contre le projet de loi d’orientation pour l’école. Après les profs d’EPS (l’Humanité du 16 décembre), c’est au tour des profs de sciences économiques et sociales (SES) de faire parler d’eux. Il y a quinze jours, ils lançaient, via le Web, un appel à soutenir leur matière. Selon l’APSES (Association des professeurs de sciences économiques et sociales), la pétition a, depuis, récolté plus de 3 000 signatures, provenant d’enseignants du secondaire, d’universitaires, de chercheurs et de parents d’élèves. Jeudi dernier, l’association rencontrait un responsable de la direction des enseignements scolaires pour lui faire entendre ses craintes. En vain. Le service ministériel n’a pas apporté la réponse attendue et l’APSES n’hésite plus à appeler à la grève, pour le 12 janvier prochain.
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Après les retraites, Fillon s’attaque à l’école (30/12/04)

Après plus d’un an de gestation, le projet de loi d’orientation a vu le jour en décembre. Sous les huées des acteurs de l’éducation.
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Un père, une mère, une double filiation, à égalité (31/12/04)

Anodine pour certains, révolutionnaire pour d’autres. La loi sur la transmission du nom de famille va bouleverser plusieurs siècles d’habitudes, ébranler le système patriarcal. Entrée en vigueur le 1er janvier prochain, elle assure aux parents le droit de donner à leur nouveau-né le nom du père, celui de la mère ou d’accoler les deux noms par un double tiret dans l’ordre choisi par eux (lire encadré). Votée à une écrasante majorité à l’Assemblée nationale en 2002, sous le gouvernement de la gauche plurielle, la réforme, repoussée jusqu’ici, répond au principe de l’égalité des sexes en reconnaissant la filiation maternelle au même titre que celle du père.
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NOM DE FAMILLE Ce que dit la loi (31/12/04)

La loi, qui entre en vigueur le 1er janvier 2005, transforme les modalités de transmission du nom de famille.
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« Ce n’est pas un combat anecdotique »

Thomas Lancelot-Viannais, conseiller principal d’éducation de trente-quatre ans, résiste à ceux qui veulent l’amputer de son deuxième nom.
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Le Parisien


Comment bien jouer avec ses enfants

C'est le dernier dimanche des vacances. Profitez-en pour vous réunir autour d'un jeu de société en famille. Conseils pour que tout le monde trouve son plaisir.
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La Croix


Etienne Klein, à la recherche du temps (31/12/04)

Après avoir été chercheur en physique, Étienne Klein a choisi d’enseigner. Et surtout de vulgariser la physique. D’écrire des histoires de sciences et de scientifiques, en allant jusqu’au roman scientifique. Mais qu’est ce qui peut bien l’animer à ce point ? «J’aime la physique quantique parce que, plutôt que de nous fournir des idées toutes faites, elle nous montre la difficulté d’une pensée ferme et, surtout, elle nous permet d’apercevoir sous un jour nouveau certains horizons trop connus de la pensée», explique-t-il
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20 minutes


«Les ados ne savent pas qu’on les manipule parfois»

Viviane Mahler La journaliste met en garde contre les pièges tendus aux jeunes consommateurs par le marketing
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Le Monde


Les devoirs à la maison, interdits mais sans cesse exigés (29/12/04)

Cet anniversaire-là sera-t-il célébré un jour ? Depuis près de cinquante ans, les devoirs écrits à la maison sont expressément interdits à l'école primaire, mais continuent à être pratiqués. La prescription date du 29 décembre 1956. "Aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe", ordonne alors le cabinet du ministre de l'éducation, René Billières.[…]
Des devoirs écrits continuent néanmoins à être prescrits, même si l'éducation nationale assure que cette pratique est minoritaire. Bien souvent, la demande provient des parents, soucieux de la progression de leurs enfants. L'importance des devoirs à la maison se confirme dans la suite des études. Ainsi, les élèves de troisième assurent-ils effectuer 4,9 heures de travail par semaine à la maison en mathématiques, sciences et français. Ce qui place la France parmi les pays les plus exigeants, de ce point de vue, au sein de l'OCDE.
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Les hebdomadaires

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Le Nouvel Observateur du jeudi 30 décembre 2004 -

La bible chinoise des maths

Difficile de faire plus vénérable: la première édition imprimée (sous forme de planches xylographiques) date de 1084 – presque cinq cents ans avant la Bible de Gutenberg. Elle est malheureusement perdue, mais les bibliothèques chinoises recèlent encore quelques rares exemplaires de la deuxième impression, parue en… 1213. A cette époque, le livre – répandu sous forme manuscrite en tant que grand classique («jing») de la Chine éternelle – affichait déjà environ douze siècles d’âge. Or voici que le «Jiuzhang Suanshu», la bible des mathématiques de la Chine ancienne, d’auteur(s) inconnu(s), sort à Paris en édition bilingue, sous le titre «les Neuf Chapitres» – même s’il s’agissait à l’origine de neuf rouleaux. […]Pour Karine Chemla (mathématicienne et sinologue, historienne des sciences au CNRS) et pour son coauteur chinois Guo Shuchun, c’est l’aboutissement d’un travail de vingt ans, et aussi le moment de souffler – en attendant avec curiosité l’effet des révélations contenues dans l’ouvrage. Car il bouscule beaucoup d’idées reçues. Par exemple, la pratique de la démonstration n’est pas l’apanage des mathématiciens de la Grèce ancienne, et ne constitue donc pas une préoccupation occidentale, contrairement à ce qu’on croyait. Mieux, la méthode utilisée par les vénérables matheux chinois apparaît d’une étonnante modernité, car elle fait appel à des mises en forme d’algorithmes sophistiquées, aujourd’hui utilisées en informatique.
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Le Point du 30 décembre 2004

Rien vu …


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L'Express du lundi 27 décembre 2004

Rien vu...


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Le Figaro-Madame/ Figaro Magazine samedi 1 janvier 2005

Le bon plaisir du roi Google

Les moteurs de recherche sont devenus un élément incontournable du web. En quelques clics, ils prétendent nous guider au coeur de cette gigantesque mémoire de l'information. Selon quels critères nous mènent-ils sur une page plutôt qu'une autre parmi des milliards de possibilités ? Google, leader incontesté d'entre eux, recèle de vraies surprises.
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Au secours, il triche au jeu !

Quand il gagne à la bataille ou au Monopoly, c’est l’euphorie. Dans la situation inverse, c’est la crise de sanglots. Et, dans tous les cas, il triche. Anne Bacus, psychologue et auteur de “ Toutes les questions au psy ” (éd. Marabout), l’affirme : pour un enfant, le jeu est une affaire sérieuse, et...
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Politis du 30 décembre 2004

Rien vu...


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Marianne du 30 Décembre 2004

Rien vu...


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