mercredi, janvier 18, 2006

Revue de presse du mercredi 18 janvier 2006

« Robien a la réformite », c’est le titre de Libération du jour. Plutôt que l’interview du Ministre qui ne nous apprend rien de plus, intéressons nous à l’analyse que propose Emmanuel Davidenkoff. Après avoir rappelé (ce que j’évoquais hier) que l’avalanche de « petites » déclarations est une stratégie habile pour faire passer ses décisions sans trop de résistance jusque là, il en vient à l’analyse de celles ci. « Pourtant, les mesures Robien font système. Elles renvoient à une conception de l'école qui, à quelques soubresauts près, n'avait cessé de reculer depuis la fin des années 50 et les «massifications» successives du collège, du lycée et de l'université. Elle s'exprime d'abord par le regard porté sur l'élève, sommé de se soumettre ou de se démettre. Paradoxalement, la politique de Robien entérine les dysfonctionnements du système. D'abord, elle externalise les réponses aux difficultés […] Dit autrement : l'échec scolaire n'est pas celui de l'école ; c'est celui de l'élève et de sa famille ou celui de «la société», ». On trouvera aussi dans ce journal, un récapitulatif fort utile de l’ensemble des mesures prises par Gille de Robien depuis quelques mois. Un numéro à conserver et commenter.
Vivons nous un retour en arrière ? Les mesures prises dans l’Éducation Nationale peuvent le faire penser et le craindre. Une affaire curieuse mérite d’être évoquée.. C’est celle de ce proviseur qui vient d’être révoqué pour avoir tenu un blog où il évoquait son homosexualité. Il a reçu le soutien de nombreux élèves et de parents de son ancien établissement et celui du syndicat des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN). Tout cela a des relents de retour à l’ordre moral…

Bonne Lecture...
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Libération du 18/01/06


Robien réforme en douce
Par petites touches, le ministre de l'Education nationale impose des changements assez radicaux sans susciter d'opposition massive.
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«Je n'ai pas peur du passage à l'acte»
Même pas peur. C'est, en substance, la réponse de Gilles de Robien, ministre de l'Education nationale, interrogé sur le caractère potentiellement explosif de sa réforme.
[…]Je suis arrivé dans ce ministère sans être spécialiste, et c'est peut-être un atout. Je n'ai pas d'idées préconçues. Je ne suis contre personne. Alors, quand on me propose des réponses qui me semblent être de bon sens, j'agis. Vous savez, il m'indiffère de laisser mon nom à une grande loi sur l'éducation.[…]
Certains se plaignent d'ailleurs de devoir dire «non» sans arrêt... Ils savent bien qu'ils sont en décalage avec le bon sens de la population. Tout de même, dire «oui» de temps en temps, ce n'est pas de la collaboration !
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Deux mois d'annonces tous azimuts
A son arrivée, Gilles de Robien devait «seulement» mettre en oeuvre la loi d'orientation Fillon. Puis décembre arriva, ouvrant deux mois d'annonces non-stop.
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Editorial
Bricolage

A écouter le ministre de l'Education nationale, le bon sens est la chose du monde la mieux partagée, sauf par les enseignants français. C'est là une idée assez commune, hélas, pour qu'on soupçonne, sous le masque auguste du centriste réformateur, un brin de démagogie, un recours au «y a qu'à» plus soucieux de ses effets d'audience que d'attention à la réalité.[…] La méthode politique de Robien est l'antithèse de celle de son prédécesseur Fillon, claironnant une réforme mastodonte censée illustrer son nom dans les siècles à venir. Quelques mois après, le bricolage est instauré en dogme. Le bon sens dit que le résultat, pour l'école, sera le même et qu'il sera aussi mince.
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Quatre ministres face aux colères enseignantes
Bayrou – Allègre – Ferry - Fillon
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Blog: les précisions du proviseur
Certains des extraits cités par Libération.fr concernant le blog de ce proviseur révoqué par l'Education nationale pour des contenus jugés «pornographiques» étaient inexacts • Le proviseur s'en explique et défend son journal personnel sur l'Internet •
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Les députés reconnaissent le volontariat associatif
Adopté dans la nuit de mardi à mercredi, le projet de loi instaure un nouveau type de contrat pour les volontaires qui travaillent dans des associations.
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Le Figaro du 18/01/06


Etampes : la version de l'enseignante mise à mal
Selon l'enquête administrative, aucun laxisme n'est à déplorer dans le lycée où Karen Montet-Toutain a été poignardée par un élève le 16 décembre.
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Deux professeurs agressés en classe dans le Val-de-Marne et en Seine-et-Marne
Une enseignante frappée par un intrus dans le Val-de-Marne, un autre agressé par un de ses élèves en Seine-et-Marne s'ajoutent à la liste des violences scolaires
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«L'inflation des diplômes est plus destructrice que formatrice»
Un essai récemment publié accuse l'élévation du niveau scolaire de dévaloriser les diplômes.
Marie Duru-Bellat, chercheur à l'Institut de recherche en éducation, a écrit «L'Inflation scolaire, les désillusions de la méritocratie» (Seuil).
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L'Humanité du 18/01/06 (un jour de retard)



Fronde éducative contre l’école de Robien
Lancé par des chercheurs en sciences de l’éducation, un appel à résister aux politiques scolaires a déjà été rejoint par 2 200 personnes.
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La résistance fait école
Résister ? Une vocation qui semble s’étendre. Dès septembre, alors que Gilles de Robien imposait aux enseignants l’obligation d’assurer les remplacements de courte durée, le SNPDEN, Syndicat des chefs d’établissement, invitait ces derniers à ne pas se montrer trop zélés pour rédiger les protocoles.
indispensables à la manoeuvre. La semaine dernière, le SE-UNSA, le SGEN-CFDT et le SNUipp adoptaient à leur tour cette stratégie. Les syndicats appellent leurs collègues instituteurs à boycotter la circulaire sur l’apprentissage de la lecture, par laquelle le ministre de l’Éducation impose la méthode syllabique au CP.
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Le Parisien du 18/01/06 ( payant)



VIOLENCES SCOLAIRES.
Etampes : le rapport qui blanchit l'Education nationale
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VIOLENCES SCOLAIRES.
De nombreux incidents en Ile-de-France

Au lycée avec un pistolet automatique à Chelles (Seine-et-Marne). Un élève âgé de 17 ans du lycée Louis-Lumière de Chelles a été mis en examen par un juge pour enfants, pour port d'arme et intrusion dans un établissement scolaire puis placé sous...
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La Croix du 18/01/06



Les amis des parents équilibrent la famille
Quand les parents peuvent compter sur l'appui de bons amis, c'est la vie familiale toute entière qui en profite
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20 minutes du 18/01/06



Etampes:le ministère dédouane la proviseure
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. C’est l’impression laissée hier par le ministère de l’Education nationale concernant les violences scolaires au moment où celles-ci font l’actualité.
Hier matin, les inspecteurs généraux du ministère chargés d’enquêter sur l’agression au lycée d’Etampes (Essonne) le 16 décembre ont rendu leur rapport. Ils assurent qu’« il n’y avait pas eu de faute caractérisée » dans le traitement de l’affaire par la hiérarchie. Selon eux, il n’y a pas de lien entre « le climat au lycée et l’agression » dont a été victime Karen Montet-Toutain, blessée de sept coups de couteau par un élève.
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Finkielkraut fustige « l’horrible parler banlieue »
Alain Finkielkraut, philosophe et normalien, a ouvert avant-hier soir la conférence-débat organisée en son honneur à Paris par la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) sur le thème « Vivre ensemble en France ».[…]
Brossant pendant plus d’une heure le portrait d’une France où l’incivilité et l’idéologie antiraciste sont reines, Alain Finkielkraut a dénoncé « le conformisme de l’échec scolaire » en vigueur dans les ZEP. « Il faut absolument recréer l’émulation républicaine » dans les banlieues, a-t-il estimé. D’après son analyse, « c’est la première fois que notre pays est confronté à une immigration haineuse ». Pour lui, « l’Europe est devenue une terre d’asile, sans y être préparée ». Interrogé sur le traitement médiatique des émeutes urbaines, il a répondu que « ce n’était pas tendre la main aux jeunes que d’en faire des héros. Au contraire. Ce qui les handicape, ce n’est pas leur couleur de peau, c’est leur arrogance, leur agressivité, et leur horrible “parler banlieue” », estime-t-il. Finkielkraut se désole que « notre humanisme ne se batte plus pour les écoles incendiées, mais pour les incendiaires de l’école ». Et de conclure : « C’est grave. »

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Ouest-France du 18/01/06



Rien vu...


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Le Monde daté du 18/01/06



Une étude décrit l'insidieuse violence sociale dans les collèges bourgeois
La violence scolaire n'est pas l'apanage des établissements des quartiers populaires. Pendant trois ans, Johanna Dagorn, chercheuse au laboratoire d'analyses et de recherches sociales en éducation et en formation (Larsef) de l'université de Bordeaux-II, s'est immergée dans trois collèges socialement favorisés de la région bordelaise. Situés en centre-ville, ces établissements se caractérisent par des taux de réussite au brevet des collèges supérieurs à 90 % et une faible proportion d'élèves issus de milieu populaire : à peine 10 % en moyenne.
A partir d'observations in situ, de documents comme les feuilles de punition, les bulletins scolaires ou encore les fiches individuelles des élèves, mais aussi d'entretiens avec des collégiens et des adultes, elle a mis en lumière une violence insidieuse qui permet à "l'élite" de se défouler et d'effectuer un tri social.
Cette violence se manifeste par des brimades psychologiques et physiques imposées par les élèves de milieu bourgeois.[…]

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Pour une Université, par Bronislaw Geremek et Jean-Didier Vincent
Le temps est venu, pour répondre aux défis du XXIe siècle et repenser notre identité européenne, de fonder une Université de l'Europe. Pourquoi commencer par l'université ? Parce que l'université est un lieu à part qui en son essence déroge aux lois habituelles du politique et de la cité. Elle n'est pas sous le feu constant des projecteurs. Elle n'est pas l'enjeu immédiat des luttes politiques — lorsqu'elle le devient, c'est déjà qu'elle a perdu sa vocation première d'instance de transmission au service de l'universel. Elle n'est pas soumise au jeu économique de la rentabilité immédiate. Par là même, elle échappe à cette dictature de l'instant qui ronge jusqu'à la moelle nos sociétés.

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Le Nouvel Obs Quotidien du 18/01/06


Les syndicats appellent
 à une grève le 2 février 

Les 5 fédérations de l'Education s'associent aux syndicats de la Fonction publique dans la journée d'action du 2 février pour défendre les salaires.
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Une sélection dans les dépêches du 18/01/06



Audit sur les examens scolaires: le bac de nouveau dans le collimateur
Le baccalauréat pourrait se retrouver de nouveau dans le collimateur du gouvernement avec l'audit, rendu public mardi, sur l'organisation des examens de l'Education nationale qui préconise une simplification et une réduction du nombre d'épreuves.
Les recommandations de cet audit sont destinées à "rationaliser l'organisation des examens, allonger le temps scolaire (du troisième trimestre), diminuer le coût d'organisation et économiser de 300 à 540 emplois".
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Proviseur révoqué: "Fait de société mal géré par l'institution"
Les représentants de la FSU aux conseils d'administration du lycée Emile Peytavin ont estimé mardi soir, dans un communiqué, que la révocation du proviseur de cet établissement de Mende (Lozère) procédait d'un "fait de société mal géré par l'institution".
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L'opposition méthode globale et syllabique "dépassée", selon un rapport
L'opposition méthode globale et syllabique dans l'apprentissage de la lecture à l'école est "dépassée", selon un rapport remis au ministre de l'Education nationale en décembre avant qu'il ne prenne sa circulaire interdisant la méthode globale de lecture ou assimilée.
Intitulé "L'apprentissage de la lecture à l'école primaire", ce rapport commandé à l'origine par François Fillon et remis à Gilles de Robien, vient d'être rendu public.Il a été rédigé par l'Observatoire national de la lecture, -un organe consultatif placé auprès du ministère et composé des scientifiques et d'universitaires-, et par l'inspection générale de l'éducation nationale (Igen).

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Le proviseur révoqué de Mende a "failli à son devoir d'éducation" (recteur)
Le recteur de l'Académie de Montpellier, Christian Nique, a estimé mercredi que le proviseur du lycée Peytavin à Mende (Lozère), révoqué par le ministre de l'Education le 9 janvier, avait "failli à son devoir d'éducation".
Ce proviseur a été révoqué pour avoir animé un blog où il évoquait son homosexualité, mais à travers des écrits et photos pornographiques, selon le ministère.
"Il n'a pas été condamné pour avoir entretenu un blog ou parce qu'il est homosexuel, mais pour avoir agi de manière incompatible avec sa responsabilité éducative", a déclaré M. Nique, interrogé à ce sujet lors d'une conférence de presse sur la rentrée 2006 dans l'Académie.
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Violences: Robien détaille les vertus attendues de la note de vie scolaire
Le ministre de l'Education, Gilles de Robien, a détaillé mercredi à l'Assemblée nationale les vertus attendues de la note de vie scolaire, qui sanctionnera à partir de la rentrée, au collège, "l'acquisition de la citoyenneté", pour lutter contre les violences scolaires.
"Sans penser que cette note de vie scolaire doive permettre de résoudre tous les problèmes de violences dans les écoles, elles constituera, à n'en pas douter, un repère pour les jeunes, en tout cas, elle y contribuera largement", a estimé le ministre lors des questions au gouvernement.[…] "A travers cette note il y aura la possibilité de récompenser mais aussi évidemment de sanctionner des incivilités", a rappelé le ministre, en réponse à une question du député UMP du Bas-Rhin Frédéric Reiss.
Prévue dans la loi Fillon sur l'Ecole, la note de vie scolaire sera trimestrielle et attribuée par les principaux de collège en concertation avec les conseillers principaux d'éducation et les professeurs principaux
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Langues: l'allemand revient, le chinois décolle, l'espagnol en bonne forme
L'enseignement de l'allemand en France retrouve des couleurs tandis que d'autres langues décollent comme le chinois ou gardent leur bonne place comme l'espagnol ou, évidemment, l'anglais.
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Réforme des IUFM: la FSU écrit à M. de Robien et réclame une "concertation"
La FSU, principale fédération de l'Education, a écrit mercredi au ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, pour réclamer "transparence et concertation" dans l'élaboration de la réforme des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM).

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Pour en savoir plus




L’indispensable café pédagogique



Le site de VousNousIls (Rubrique dépêches de l’éducation AFP)



La maison des enseignants



Les dépêches AFP-Éducation sur le site Voila.fr



Le site Yahoo Actualités, rubrique éducation

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