vendredi, mars 17, 2006

Revue de presse du vendredi 17 mars 2006

Le CPE occupe toujours l’essentiel de l’espace dans la presse. Il est évidemment traité sous différents angles : certains vont mettre l’accent sur les troubles qui se sont produits à la fin de la manifestation (Le Figaro) ou organiser un débat sur le blocage des facs (Libération). Tous mettent l’accent sur la réussite (hormis les incidents) des manifestations de jeudi et attendent celles de samedi.
Le Parisien s’appuie sur un sondage réalisé ces derniers jours pour dire que les français sont 68% à souhaiter la suppression du CPE.
D’autres articles tentent d’analyser la fracture entre le pouvoir et la jeunesse. Libération nous informe que ni l'Elysée ni Matignon n'ont de conseiller chargé des questions de la jeunesse. Le Monde fait toute une page sur « la droite et le “péril jeune“ ». Si les jeunes représentent moins de 15% du corps électoral, il y aurait cependant un grand risque, nous dit le quotidien du soir, pour un candidat à la présidentielle à « se les aliéner fussent-ils minoritaires ». « Car même une population vieillissante reste attentive à ce qu’elle suppose être l’intérêt de ses enfants ».

Changeons un peu de sujet pour nous intéresser à ce qui se passe en Grande Bretagne. On trouvera l’information dans Le Figaro et Le Monde. Tony Blair vient de faire voter avec l’appui des votes conservateurs et contre une partie des députés travaillistes une loi qui autorise un parrainage privé des écoles publiques. Elles seront administrées par un "trust", une fondation, sous la direction d'un sponsor privé, qui pourra être une association, une université, un club sportif, une entreprise ou un groupe de parents d'élèves. L’objectif est d’augmenter la concurrence et l’émulation entre les écoles.
Les adversaires du projet craignent une privatisation rampante de l'éducation, et une sélection déguisée. Peut-on introduire les régles de la concurrence dans le service public d’éducation sans le détruire ? On peut vraiment craindre un renforcement des inégalités.

Dans Le Monde, vous pourrez lire aussi une notice nécrologique qui retrace la vie et l’œuvre de notre ami Jacques George, décédé, la semaine dernière. Vendredi dernier, à la sortie de la cérémonie des obsèques à Rouen, une manifestation d’étudiants passait devant l’église. Un beau symbole que Jacques aurait apprécié…

Bonne Lecture...
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Libération du 17/03/06


CPE, contrat rempli en attendant samedi
Entre 250 000 et 500 000 jeunes ont manifesté hier, avant le grand défilé de ce week-end. Des affrontements ont eu lieu en fin de journée.
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Divisions sur le blocage des facs
Une partie des étudiants réclame l'accès libre aux universités.
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Pour
Bruno Julliard, président de l'Unef

Que répondez-vous à ceux qui, comme la Fage, condamnent les blocages d'universités au nom de la liberté d'étudier ?
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Contre
Jean-François Martins président de la Fage

Vous êtes opposé au CPE, mais vous dénoncez le blocage des universités. Quels sont vos arguments ?
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Entendu dans les manifestations
«Je n'ai pas envie de cette société-là, on dirait un retour en arrière»
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L'urgence, c'est l'emploi
par Azouz BEGAG

Il y a quelques mois, les banlieues brûlaient. Aujourd'hui, les jeunes des cités, qui en ont plus qu'assez de la précarité, envisagent le CPE comme un moyen d'y remédier et ont le sentiment qu'on se trompe de révolte.
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Chirac et Villepin coupés des jeunes
Ni l'Elysée ni Matignon n'ont de conseiller chargé des questions de la jeunesse.
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Infos : les jeunes puisent à toutes les sources
Mais un sondage montre que pour l'actu, ils se fient plus aux quotidiens.
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Le Figaro du 17/03/06



Matignon craint un samedi noir dans les rues
L'entourage du premier ministre, qui s'attend à des manifestations de grande ampleur demain, cherche un plan de sortie de crise.
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Entre 250 000 et 320 000 jeunes ont défilé contre le CPE
Alors que 68% des Français se disent opposés au contrat première embauche, la mobilisation s'est encore amplifiée dans le pays, avec quelques incidents à Paris et en province. Le gouvernement refuse de céder tout en se disant ouvert à des «améliorations».
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Violents incidents dans la manifestation parisienne
Des heurts ont éclaté jeudi soir entre les forces de l'ordre et plusieurs centaines de jeunes à proximité de la place de la Sorbonne à Paris, après de premières échauffourées près du métro Sèvres-Babylone en fin d'après-midi, à l'issue de la manifestation contre le Contrat première embauche. Au total, ce sont 300 personnes qui ont interpellé à travers toute la France.
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La protection de l'enfance à l'heure des départements
Dans le cadre de sa réforme, Philippe Bas veut donner plus de pouvoir aux conseils généraux pour traiter les problèmes en amont avec les parents.
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Les tories aident Blair à réformer l'école
La réforme scolaire permettant un parrainage privé des écoles publiques n'a pu être adoptée qu'avec le soutien du parti tory.
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Une rébellion sans issue
Le bloc-notes d'Ivan Rioufol

Une occupation de la Sorbonne ne fait pas une révolution. Au contraire : ce parcours fléché de l'apprenti iconoclaste, suivi vendredi dernier par trois cents étudiants reprenant des slogans de leurs parents («Sous les pavés la plage»), a révélé le manque d'inspiration du mouvement contre le contrat première embauche. Alors que Mai 1968 voulait en finir avec l'ordre ancien, les nouveaux révoltés s'accrochent au statu quo, mimant l'insolence sur d'éphémères barricades.
Ce passéisme rend la rébellion sans issue. Encadrée par les syndicats les plus rétrogrades d'Europe, la contestation ne peut que se heurter aux réalités : celles nées d'une faillite du modèle social, qui ne peut plus fournir ni croissance ni travail suffisants. En manque d'idées, une partie de la jeunesse joue la contestation devant une gauche aux anges. Ces acteurs sont les meilleurs soutiens d'une société à bout de souffle.

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L'imprévisible enchaînement politique des protestations étudiantes
L'analyse de Nicolas Barotte

Les mouvements étudiants alimentent abondamment l'imaginaire politique. En regardant les étudiants de 2006 défiler dans la rue, une certaine partie de la gauche se met volontiers à rêver, en égrenant ses références : mai 68 et ses barricades, 1986 et le rejet de la loi Devaquet, 1994 et le retrait du CIP d'Edouard Balladur. A chaque fois, la jeunesse a fait plier le pouvoir. Les manifestations d'étudiants, comme une réminiscence des sursauts révolutionnaires passés, seraient donc le signe annonciateur de grands bouleversements. Elles seraient, pour une génération, comme un «rite de passage», selon un «ancien» de 1994 aujourd'hui élu socialiste.
La droite, pour sa part, est prompte à dénoncer la manipulation politique orchestrée par les organisations de gauche. Un peu jalouse de ne pas bénéficier des mêmes réseaux dans le milieu étudiant, elle pointe du doigt ces leaders militants qui mobilisent leurs camarades.
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L'Humanité du 16/03/06 (un jour de retard)



Ils nous racontent leur lutte contre le CPE
« La Sorbonne, c’est un symbole ! » lance une étudiante lors de l’AG du mardi 7 mars. Tout le monde en est conscient, alors que la fac s’est timidement lancée dans la bataille, la veille. Les autorités, elles, ont peur de ce symbole. Retour sur une semaine de grève. Mardi matin. La Sorbonne est fermée par crainte d’une occupation. Les étudiants ont bien du mal à obtenir un amphi de l’annexe Panthéon pour tenir leur AG. Un départ groupé vers la manifestation s’organise après le vote de la grève.
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Le Quartier latin couleur bleu marine
Le déploiement policier à la Sorbonne nourrit les provocations et sert de prétexte au rectorat pour fermer les facs du centre de Paris. Récit.
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Échange de bons procédés à Paris-VIII
Après les « portes ouvertes », les cours sont bloqués à Saint-Denis aujourd’hui.
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La notion de raideur
Une semaine avec les « anti-CPE » qui, plus que jamais, bloquent complètement l’université. Ils seront ce soir sur France 2.
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Le Parisien du 17/03/06 ( payant)



Deux Français sur trois pour le retrait du CPE
Etudiants et lycéens ont réuni, hier, entre 250 000 (selon la police) et 500 000 manifestants (selon les organisateurs), dans toute la France, contre le CPE. Selon notre sondage, plus des deux tiers des Français sont maintenant hostiles...
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« Villepin nous prend pour des imbéciles »
Des élèves de Louis-le-Grand et Trappes côte à côte. « On n'a pas réussi à mobiliser les autres grands lycées du quartier Latin, mais on est au moins 150 de Louis-le-Grand », se réjouit Jean, 17 ans, élève en terminale S, sous une banderole du...

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Quand pro et anti-CPE s'affrontent sur Internet
CARICATURES, photos chocs, pétitions en ligne... : partisans et adversaires du contrat première embauche se sont lancés dans un véritable bras de fer sur Internet dont l'enjeu n'est ni plus ni moins la maîtrise de l'opinion.
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VU HIER SOIR SUR FRANCE 2
Invectives et langue de bois

LE BAC ? On le donne. Les diplômes ? Ils ne servent à rien. Le système éducatif ? Sinistré. A 22 h 40, hier soir, en regardant « A vous de juger » sur France 2, on en a pris un gros coup au moral.
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Sept Français sur dix sont contre
DANS SON COMBAT pour le CPE, Dominique de Villepin a perdu la bataille de l'opinion. A la veille de la manifestation nationale de samedi, 68 % des Français se disent en effet favorables à un retrait du contrat première embauche, selon notre sondage CSA...
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La Croix du 17/03/06



L'alliance anti-CPE se noue dans la rue
De nombreux lycéens ont rejoint les cortèges étudiants, jeudi 16 mars un peu partout en France, pour protester contre le contrat première embauche. Samedi 18 mars, de nouvelles manifestations auront lieu à l’appel des syndicats de salariés ainsi que des principales organisations lycéennes et étudiantes
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20 minutes du 17/03/06



CPE: la contestation étudiante ne faiblit pas, Chirac souhaite le dialogue "au plus vite"
Le président Jacques Chirac a souhaité vendredi que le dialogue sur le contrat première embauche "s'ouvre au plus vite" alors que la mobilisation étudiante et lycéenne se faiblissait pas à la veille d'une nouvelle grande manifestation étudiants-salariés contre le CPE.
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Le mouvement anti-CPE transforme l'essai
Objectif rempli pour les lycéens et les étudiants. Hier, leur journée d'action a vu défiler, au total, entre 247 500 personnes selon la police et 500 000 selon les organisateurs. Les parents d'élèves de la FCPE (gauche) avaient également appelé à manifester avant les rassemblements qui doivent réunir jeunes et salariés demain. Si l'on ajoute qu'entre 62 et 66 universités (sur 84) étaient en grève hier selon les sources, soit deux de plus que la veille, le succès est incontestable pour les anti-CPE.
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Cité en mauvais exemple
La vie des « racailles » des cités, comme certains les appellent, on la trouve d'habitude dans les procès-verbaux. Coécrit avec Anne Bormans, le roman de Dembo Goumane (Dembo Story, de Dembo Goumane, Hachette Littératures.) raconte une réalité qu'on est loin d'imaginer. « On m'a tiré dessus, on a voulu me faire la peau, j'ai de la chance d'être en vie. » Dembo, 27 ans, annonce cela en souriant, une bouille bonhomme, incapable de tenir en place sur sa chaise. Son livre est aussi grave que drôle, surtout quand il se met en scène en délinquant poissard. Le style est plus riche qu'il n'y paraît. Dur de démêler le vrai du faux. « Je voulais faire rire, explique Dembo. Quand on reparle avec les potes des conneries qu'on a pu faire, nous, on en rigole. »
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France Inter ouvre ses ondes au 9-3
La Seine-Saint-Denis prend le micro. Toute la journée, France Inter donne la parole aux jeunes du département afin qu'ils racontent leur quotidien. L'opération a demandé six mois de préparation. Six mois pendant lesquels des journalistes et des professeurs ont aidé 300 adolescents à écrire et travailler des chroniques et des reportages.
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Ouest-France du 17/03/06



Après la journée anti-CPE, 187 interpellations à Paris
Dans leur grande majorité, les manifestations d'hier contre le CPE se sont déroulées dans le calme. Des heurts se sont produits à Paris et à Rennes. A Paris, en fin de manifestation d'abord, puis dans la soirée, au Quartier Latin, où de violents incidents ont opposé manifestants et forces de l'ordre. Le calme est revenu vers 23 H. Les affrontements ont fait 46 blessés parmi les défenseurs de l'ordre, selon la préfecture de police, qui annonce avoir procédé à 187 interpellations durant la journée. À Rennes, dix-neuf interpellations également, dans une soirée au cours de laquelle sont partis des feux de poubelles
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Précarité, le maître mot
par Jean-Yves BOULIC.

Ils ont défilé hier, ils défileront encore demain, plus massivement puisque, aux étudiants et lycéens, se joindront, cette fois, syndicats et partis de gauche. À chaque génération, son mouvement social, son ras-le-bol, ses manifs, ses mots d'ordre, comme un rite collectif initiatique, mais avec toujours la même cible : le pouvoir en place. Il y a près de quarante ans, en mai 1968, au terme d'une décennie de progression spectaculaire du pouvoir d'achat et d'ennui existentiel, les étudiants ont déclenché une sorte de révolution culturelle et festive. Aujourd'hui, on est loin de la fête et des revendications libertaires. Le maître mot, qui rassemble et qui fait peur, s'appelle « précarité ». Elle se décline en « stages », « petits boulots », CDD, Smic, RMI, chômage-galère...
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Le Monde daté du 18/03/06



Nécrologie
Jacques George, militant syndical et pédagogue

Militant syndical et pédagogue, Jacques George est mort, dimanche 5 mars. Il était âgé de 78 ans.
Né le 30 mai 1927 à Calais (Pas-de-Calais), Jacques George se passionne très jeune pour l'histoire et la géographie. Après avoir obtenu l'agrégation dans cette discipline, il enseigne en lycée avant de rejoindre l'Ecole normale d'instituteurs (EN) de Rouen, où il est chargé d'enseignement économique, puis celle de Paris. Dès les premières années de sa carrière de professeur, il affirme sa volonté de participer à la rénovation de l'école, que ce soit par le militantisme syndical ou à travers les actions pour améliorer la pédagogie.
[…]Parallèlement à son activité syndicale, Jacques George, militant insatiable de l'éducation nouvelle, s'engage dans le Cercle de recherche et d'action pédagogique (CRAP) et sa publication, les Cahiers pédagogiques.
Dans les années 1970, il devient président de cette association qui, depuis la Libération, prône la défense de l'enseignement et sa rénovation éclairée par une recherche animée par des acteurs de l'éducation sur le terrain.Partisan d'un rassemblement de tout ceux qui oeuvrent pour une évolution du système éducatif, il s'efforce d'unir divers mouvements en créant, dans les années 1980, un comité de liaison. Depuis sa retraite, Jacques George participait toujours activement au bureau du CRAP et à la rédaction de la revue.
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Face à la mobilisation contre le CPE, Jacques Chirac souhaite que le dialogue "s'ouvre au plus vite
Le président Jacques Chirac a réaffirmé vendredi que le gouvernement était "prêt au dialogue" sur le contrat première embauche (CPE) et il a souhaité que "celui-ci s'ouvre au plus vite", à l'occasion d'une cérémonie de décorations à l'Elysée.
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Les écoles anglaises s'émancipent
Selon Ruth Kelly, ministre de l'éducation, 40 % des élèves ont un niveau scolaire insuffisant. D'après les statistiques officielles, un enfant sur cinq ne maîtrise pas l'anglais à la fin du primaire, et un sur quatre n'est pas à la hauteur en mathématiques. Le gouvernement veut résoudre ce problème en instaurant une plus grande concurrence entre des écoles publiques. D'où le coeur du projet : les écoles qui le souhaitent pourront prendre leur autonomie vis-à-vis des autorités locales qui les gèrent actuellement. Elles seront administrées par un "trust", une fondation, sous la direction d'un sponsor privé, qui pourra être une association, une université, un club sportif, une entreprise ou un groupe de parents d'élèves. Ces derniers joueront un rôle accru.[•••]
Les adversaires du projet craignent une privatisation rampante de l'éducation, et une sélection déguisée. Ils contestent qu'une compétition accrue produira nécessairement une hausse du niveau scolaire. Pour eux, la réforme de Tony Blair n'est qu'un pari hasardeux.
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La droite et le "péril jeune"
Y a-t-il un risque électoral à se couper des jeunes ? Ils représentent moins de 15 % du corps électoral. Ils s'abstiennent plus que leurs aînés, sont plus réticents à s'affirmer de droite ou de gauche et peuvent se déplacer de façon très volatile sur l'échiquier politique. Mais un candidat à la présidentielle ferait une grave erreur en se les aliénant, fussent-ils minoritaires.[…]
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Thierry Lefebvre, maître de conférences en sciences de la communication à Paris-VII
"Les jeunes déplorent les failles de la démocratie représentative"

La plupart des lycéens les plus actifs des mouvements contre la loi Fillon sont aujourd'hui à l'université, et j'ai retrouvé beaucoup d'entre eux dans la contestation actuelle. Ceux-là avaient une certaine expérience qui a joué dans l'organisation concrète du mouvement, comme l'idée de bloquer les facultés. Mais ils ont été rejoints par beaucoup de jeunes gens non organisés, n'appartenant pas à un syndicat ou à un mouvement politique de jeunesse. Ainsi, si l'on retrouve les "organisés" dans les assemblées générales, qu'ils savent mieux gérer, si ce sont eux qui fournissent les tracts, ce sont très souvent des "non-organisés" qui assument l'action sur le terrain.
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Un lycée international devrait ouvrir dans l'Est parisien
e conseil régional d'Ile-de-France devait décider de la construction d'un lycée international dans l'Est parisien, vendredi 17 mars, à l'occasion du vote du plan pluriannuel d'investissement (PPI), qui fixe les projets de création de lycées pour les années à venir. Il confirmera ainsi l'annonce faite le 1er mars par son président (PS), Jean-Paul Huchon, à l'Association des collectivités territoriales de l'Est parisien (Actep), qui regroupe vingt communes du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis.
Actuellement, il existe trois lycées internationaux en Ile-de-France. Ils sont tous situés à l'ouest de Paris, à Saint-Germain-en-Laye, Buc (Yvelines) et Sèvres (Hauts-de-Seine), et ne suffisent pas à répondre à la demande.
Cet établissement, qui devrait ouvrir entre 2010 et 2012, sera construit sur un site de 7 hectares situé à cheval sur les communes de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) et Bry-sur-Marne (Val-de-Marne). Il sera desservi par le RER A et l'autoroute A4. Un collège y étant accolé, le campus accueillera les élèves de la 6e aux classes préparatoires.
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A La Courneuve, les jeunes sont sans illusions sur leurs chances de trouver un emploi
Il ne rêve pas d'être une star de cinéma, ni de collectionner les disques d'or. Ali Syé, 24 ans, au pied de sa petite barre de l'allée du Pil, à La Courneuve, rêve juste d'un "CDI". Il vient de terminer une mission d'intérim de manutention et attend la prochaine.
Le CPE ? "Franchement, ça va changer quoi, lâche-t-il résigné. On ne se rend pas compte à quel point on galère pour trouver un job. On n'est pas des fainéants, contrairement à ce que pensent les gens de la ville." Il raconte ses difficultés quotidiennes, celle par exemple de se voir refuser son CV, selon lui, parce qu'il est un jeune de La Courneuve, et qu'il est Noir. Il ne compte plus ces matins, levé aux aurores, pour déchiffrer les petites annonces de l'ANPE. "Rien, jure-t-il avec la même rancoeur. C'est pas une nouveauté, personne veut de nous."
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Un ministre sans éducation, par Dominique Dhombres
[…]Le cardinal de Retz était frondeur. Il était aussi complètement tordu, puisqu'il se perdait lui-même dans ses intrigues contre l'ennemi de toute sa vie : Mazarin. Mais au moins, il avait du style.
On ne peut pas en dire autant de Gilles de Robien. Le ministre de l'éducation agressait Martine Aubry sur le plateau d'Arlette Chabot. "Une partie du chômage d'aujourd'hui vient des 35 heures", disait-il. "Elles ont créé 500 000 emplois", répliquait-elle. "Provisoirement", l'interrompait le rustre, "c'est comme l'alcool, cela fait du bien pendant une heure et on le paye pendant dix heures".
La fille de Jacques Delors constatait avec mépris : "Vous donnez une drôle d'image en tant que ministre de l'éducation." De fait, le jeune Bruno Julliard, président de l'UNEF était nettement mieux élevé, et plus convaincant que ce ministre sans éducation.
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Le Nouvel Obs Permanent du 17/03/06


"Inquiétés par la forte
présence policière"
par Catherine Milin,
militante UNEF,
étudiante en Capes d'histoire
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L’Express quotidien du 17/03/06


Contre la criminalisation de la petite enfance
La pétition lancée en réponse au rapport de l'Inserm qui préconise une détection précoce des troubles comportementaux chez l'enfant vient de dépasser les 100 000 signatures. Trois questions au Dr Christine Bellas-Cabane, pédiatre, présidente du syndicat national des médecins de PMI
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Une sélection dans les dépêches du 17/03/06



Chirac souhaite que le dialogue "s'ouvre au plus vite" sur le CPE
Le président Jacques Chirac a réaffirmé vendredi que le gouvernement était "prêt au dialogue" sur le contrat première embauche (CPE) et il a souhaité que "celui-ci s'ouvre au plus vite", vendredi à l'occasion d'une cérémonie de remise de décorations à l'Elysée.
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Place de la Sorbonne, ambiance de Mai 68 pour les uns, pas pour les jeunes
Après les affrontements de la nuit, le spectre de Mai 68 se dessine dans les têtes des habitants de longue date du Quartier latin, qui appréhendent la manifestation de samedi, tandis que les jeunes se refusent à faire un lien.
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Manifestations CPE : consignes de "fermeté" de Clément après les violences
e ministre de la Justice, Pascal Clément, a donné vendredi des consignes de "fermeté" aux procureurs après les "violences graves qui ont marqué, à Paris et dans un certain nombre de villes de province, les manifestations" anti-CPE.
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Suspension des cours la semaine prochaine à Paris XIII pour débattre du CPE
L'université Paris VIII (Saint-Denis) a décidé vendredi, lors d'un conseil d'administration extraordinaire, de suspendre les cours pendant une semaine à partir de lundi pour permettre de débattre sur le CPE, a-t-on appris auprès du président de la faculté, Pierre Lunel.
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Rémi Jouan (CFDT) prévoit "1,5 million" de manifestants samedi en France
Le secrétaire national de la CFDT Rémi Jouan table sur une participation d'"à peu près 1,5 million de Français" aux manifestations anti-CPE samedi, estimant que dans le dossier CPE le gouvernement avait "déjà perdu deux paris"."Le gouvernement a perdu déjà deux paris. Le premier était d'imposer sans concertation le CPE, il a échoué, le 2e était de voir un pourrissement du conflit et il a également perdu", a déclaré M. Jouan vendredi à I-Télévision.
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Une centaine d'étudiants manifestent contre le blocage des facs au Panthéon
Une centaine d'étudiants manifestaient vendredi à Paris, sur la Place du Panthéon, dans le Quartier latin, contre le blocage des facs, répondant à l'appel du collectif "Halte au blocage", a constaté un journaliste de l'AFP.
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Incidents à Paris: des responsables du FNJ parmi les interpellés
Des responsables du Front national de la jeunesse (FNJ) et de groupes ou groupuscules d'extrême-droite, dont des "identitaires", figurent parmi les 187 personnes interpellées jeudi à Paris pour leur implication supposée dans les incidents après la manifestation anti-CPE, a-t-on appris de source policière.
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Pour en savoir plus




Le site de VousNousIls (Rubrique dépêches de l’éducation AFP)


Les dépêches AFP sur lesite Voila.fr



Le site Yahoo Actualités, rubrique éducation



La maison des enseignants



L’indispensable café pédagogique

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