jeudi, novembre 02, 2006

Revue de presse du mardi 31 octobre au 2 novembre 2006

Gilles DE ROBIEN publie un texte dans Libération du jeudi 2 novembre : « Je ne condamne pas la liberté pédagogique »
La question des méthodes de lecture” dit-il, “n'est pas une question idéologique”. “Elle témoigne du souci de notre ministère de donner à tous nos élèves, et notamment les plus défavorisés, les meilleures chances de lire juste et d'écrire juste. J'ajoute que des pays confrontés aux mêmes difficultés que les nôtres ont fait des choix identiques.
Il rappelle que la circulaire «Apprendre à lire» et l'arrêté qui modifie les programmes sont, depuis le début de l'année 2006, les références écrites en la matière. Jusque là tout va bien. Mais ensuite,il réenfourche son cheval de bataille en faveur d’un usage exclusif de la syllabique (ce que ne disent pas les textes évoqués plus haut).[…]
La syllabe n'est-elle pas la meilleure combinaison pour mettre en évidence la liaison entre les lettres et les sons ? Le meilleur révélateur du principe alphabétique de notre langue ? Qui pourrait affirmer le contraire ? J'emploie tout simplement des mots que tout le monde comprend.
. Il affirme enfin que les enfants favorisés sauront lire quelle que soit la méthode mais que son souci est celui des moins favorisés pour qui la méthode est importante. «“C'est ce souci d'égalité des chances qui a fondé ma décision ; c'est le souci de la réussite pour tous dès le plus jeune âge qui est le moteur de ma détermination. Sur ce sujet je ne participe pas à un débat, j'exerce une responsabilité.” conclut-il.
Ce texte laborieux d’auto-justification vient cependant après plusieurs reculs. Un communiqué de presse du ministère prenant acte de la “loyauté” d’un Inspecteur à l’égard des textes officiels a été publié le 30 octobre et cela a été vu par les syndicats enseignants comme un geste d’apaisement vis-à-vis de Pierre Frackowiak . Dans le même temps, on apprenait que Roland Goigoux qui a fait l’objet d’un bon portrait dans Libération était de nouveau invité à un certain nombre de sessions de formations dont il avait été écarté. Ce que vos journaux analysent comme une tentative de désamorcer la polémique .
Alors ce texte signé dans Libération relance-t-il la polémique ou faut-il le voir plutôt comme un moyen de ne pas “perdre la face”, alors qu’il y a recul manifeste. En tout cas, on notera la référence appuyée aux textes officiels (dont Goigoux comme Frackowiak n’ont cessé d’affirmer qu’elle était aussi leur point d’appui) malgré une interprétation qui reste toujours polémique contrairement à ce que le ministre affirme en conclusion.

Sur un sujet très proche, celui de l’importance médiatique d’un courant réactionnaire de contre-réforme de l’école, il faut lire aussi une tribune de Sylvain Grandserre dans L’humanité.
Dans cette chronique un peu fourre-tout, il faut signaler aussi le dossier du Figaro sur la réforme de l’université. Un dossier qui comporte quelques propositions très provocatrices.

Enfin, finissons avec Le Monde qui nous informe dans son édition du 3 novembre du projet du HCE (Haut Conseil de l’École) concernant la formation des enseignants. Les membres du haut conseil préconisent de raisonner en termes de compétences professionnelles des enseignants. Il en dresse une liste indicative : au-delà des compétences disciplinaires et culturelles, figurent "les compétences à prendre en compte la diversité des élèves", "à gérer une classe", "à travailler en équipe", "à innover" ou encore "à agir de façon éthique et responsable", c'est-à-dire la capacité pour l'enseignant à respecter et faire respecter la personne de chaque élève.Pour être titularisé, tout étudiant-stagiaire devra maîtriser, à la fin de sa formation initiale, ces compétences, considère le HCE.Par ailleurs et afin de consolider ces acquis, les experts du Haut Conseil proposent que la formation professionnelle initiale soit conçue sur trois années : non seulement la deuxième année de formation en IUFM mais aussi les deux premières années d'exercice du métier.
Encore une fois, après l’exemple de la commission Thélot ou des autres commissions qui ont précédé, que les propositions faites par ce groupe d’expert sont intéressantes. Reste à savoir, ce qu’il en restera après que ces idées soient passées à la moulinette des compromis politiques et des contraintes budgétaires…



Bonne Lecture et bonne fin de vacances...
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Libération du 31/10 au 02/11/06


Lecture: Robien temporise
Frackowiak, l'inspecteur rétif au B.A.BA, ne serait pas sanctionné.
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Où le B.A.BA blesse
Roland Goigoux, 48 ans, professeur à l'IUFM. Proche des pédagogues, il a été mis sur la touche pour s'être opposé à la méthode syllabique prônée par Robien et les conservateurs.
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Je ne condamne pas la liberté pédagogique
Par Gilles DE ROBIEN

La question des méthodes de lecture n'est pas une question idéologique. Elle témoigne du souci de notre ministère de donner à tous nos élèves, et notamment les plus défavorisés, les meilleures chances de lire juste et d'écrire juste. J'ajoute que des pays confrontés aux mêmes difficultés que les nôtres ont fait des choix identiques.
La circulaire «Apprendre à lire» et l'arrêté qui modifie les programmes sont, depuis le début de l'année 2006, les références écrites en la matière. Ces textes donnent un appui méthodologique sûr aux enseignants de notre pays.
Que demandent aux maîtres les nouveaux textes ? De travailler systématiquement les correspondances entre les lettres et les sons dès le début du cours préparatoire : «Prenant appui sur le travail engagé à l'école maternelle sur les sonorités de la langue et qui doit être poursuivi aussi longtemps que nécessaire, un entraînement systématique à la relation entre graphèmes et phonèmes doit être assuré afin de permettre à l'élève de déchiffrer, de relier le mot écrit à son image auditive et à sa signification possible.» Ce passage obligé de l'apprentissage de la lecture n'est contesté par aucun spécialiste.[…]
La syllabe n'est-elle pas la meilleure combinaison pour mettre en évidence la liaison entre les lettres et les sons ? Le meilleur révélateur du principe alphabétique de notre langue ? Qui pourrait affirmer le contraire ? J'emploie tout simplement des mots que tout le monde comprend. Et je regrette que l'on cherche parfois à caricaturer ce que je dis alors que chacun sait que l'arrière-plan de mon propos est la circulaire du 3 janvier 2006 et l'arrêté du 24 mars 2006.[…]
Je voudrais enfin chasser tout malentendu. Des enfants bien soutenus chez eux, environnés d'écrit et de livres, que leurs parents ont conduits à la lecture avant même le CP arrivent à l'école élémentaire avec de solides acquis et, pour eux, apprendre à lire n'est pas une question de méthode. Mais j'ai la responsabilité de tous les élèves, et en particulier de ceux qui ne bénéficient pas d'un environnement social favorable : pour ceux-là, tout retard dans l'apprentissage du code de notre langue ­ des sons qui la constituent, des automatismes qui permettent le déchiffrage rapide ­, devient en quelques mois insurmontable. Chacun sait que les élèves apprennent très vite au tout début de la scolarité. Chacun sait aussi que les retards s'accumulent aussi rapidement et que, dès qu'un enfant prend conscience de ses insuffisances, il est en grand danger d'échec. C'est ce souci d'égalité des chances qui a fondé ma décision ; c'est le souci de la réussite pour tous dès le plus jeune âge qui est le moteur de ma détermination. Sur ce sujet je ne participe pas à un débat, j'exerce une responsabilité.
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Le Figaro du 31/10 au 02/11/06


Universités : l'indispensable réforme
Abandons prématurés, filières encombrées, débouchés hasardeux, classements internationaux indignes, les maux de l'université française sont nombreux. Des solutions existent.
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Sélection : le ministre est contre
Si l'idée de la sélection fait son chemin dans les universités, le ministre délégué à l'Enseignement supérieur y est, lui, défavorable.
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Gilbert Béréziat : « Les grandes écoles, c'est du poujadisme »
Ancien président de Paris-VI, Gilbert Béréziat est délégué général de l'alliance Paris Universitas qui réunit Paris-II, Dauphine, Paris-VI, Paris-III, l'Ehess et Normale Sup
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Ted Stanger : « Le baccalauréat est inutile ! »
Le journaliste américain de « Newsweek » et auteur de « Sacrés Français ! » habite depuis plus de vingt ans dans l'Hexagone. Il a fait ses études aux États-Unis (Princeton) et en France (la Sorbonne) dans les années 1960. […]
Le bac est inutile, on dépense beaucoup d'argent et d'énergie pour éliminer quelques pour cent d'élèves. Vous le gardez tout simplement parce que c'est une tradition.
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Le carcan trop rigide du financement
Sous-financé par rapport à ses rivales étrangères, l'université française doit trouver des solutions.
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Le rapport Hetzel prône « l'orientation active »
Le rapport Université-Emploi remis fin octobre au premier ministre par le recteur de Limoges, et commandé juste après la crise du CPE, note que 80 000 jeunes quittent chaque année l'enseignement supérieur sans diplôme et qu'un tiers des inscrits en première année redouble. Selon le rapport, il ne devrait pas y avoir de sélection à l'entrée de l'université. Plutôt une « orientation active » et ce dès le lycée.
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Réforme de l'université, une vieille histoire
Le Moyen Âge : apparition des premières universités au XIIe siècle, nées d'une scission des écoles épiscopales de Paris. En 1257, Robert de Sorbon fonde la Sorbonne. Les étudiants d'alors étaient des clercs et progressivement des laïcs.
[…]Accords de Bologne en 1998 : le LMD est lancé, à savoir la définition de trois grades dans les universités européennes : licence (bac + 3), master (bac + 5) et doctorat (bac + 8).
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Les propositions des présidentiables
Nicolas Sarkozy
Le candidat probable de l'UMP se prononce pour la sélection à l'entrée de l'université et pour l'autonomie des universités.[…]
Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent FabiusLes trois candidats socialistes à l'investiture sont d'accord sur les grandes lignes : pas de sélection des étudiants à l'entrée à l'université et pas d'augmentation des droits d'inscription.[…]
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Les garçons sont les premiers fumeurs de cannabis
Pour la première fois, l'Observatoire des drogues et toxicomanies dresse le portrait type du consommateur.
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Parents défaillants : la nouvelle recette de Royal
Pour répondre à la crise des banlieues, elle propose d'encadrer chaque jeune en difficulté par un interlocuteur unique.
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C'est à l'école que se gagnera la guerre contre la délinquance des mineurs
par Arno Klarsfeld

En dix ans, la délinquance des mineurs a doublé : une délinquance diverse dont la manifestation la plus alarmante est l'accroissement considérable de la violence. Plus d'un vol avec violence sur deux est commis par un mineur et ce taux atteint près de trois sur quatre dans les quartiers sensibles. Ces mineurs délinquants agissent souvent en bandes armées, avec comme terrains de chasse les centres commerciaux, les transports en commun ou les abords des écoles. Près de 80 % des victimes des mineurs délinquants sont d'autres mineurs et cette violence est principalement locale. La délinquance des mineurs ne s'est pas étendue dans les beaux quartiers, elle s'est intensifiée dans les quartiers défavorisés. Si les trois quarts des primo délinquants retrouvent le droit chemin par la suite, 5 % d'une classe d'âge est responsable de plus des trois quarts des délits graves. Il n'y a pas de « péril jeune » mais un « péril jeune délinquant récidiviste »[…]
C'est sur l'école qu'il faut porter les efforts. Aujourd'hui, l'absentéisme et le décrochage scolaires sont souvent les premiers signes d'une activité délinquante. Il faut instituer très tôt un signalement systématique aux parents et à la justice des enfants qui ne viennent jamais ou quasiment jamais à l'école. En outre, des études conduites dans l'État de New York montrent que les enfants qui suivent des cours après les heures régulières de l'école présentent quatre fois moins de risques de commettre des actes délinquants que les enfants qui n'en suivent pas et présentent sept fois moins de risques de subir un acte délinquant. Dans un souci de prévention, il faudrait prévoir une discrimination positive permettant aux meilleurs élèves d'un établissement d'obtenir une bourse fournie par une grande entreprise française pour permettre à ces élèves de continuer leurs études dans des conditions optimales, le montant des bourses étant déduit fiscalement. Il faudrait aussi, dès le début de l'école primaire, repérer dans les quartiers défavorisés les enfants doués et leur fournir les moyens d'exprimer leurs facilités. Il faudrait cependant rétablir une certaine discipline à l'école, car il ne peut y avoir enseignement sans discipline et respect pour l'enseignant : il est effrayant que, dans certains établissements, des élèves « séchant » les cours puissent user de menaces physiques sur leurs professeurs pour obtenir de bonnes notes.
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Villiers : "Interdire le voile dans tous les lieux publics"
Il faut un signal fort. La France doit imposer ses valeurs. Les musulmans sont bien sûr libres de pratiquer leur foi, mais ils doivent respecter les lois de la République et nos modes de vie. Je propose donc l'interdiction du voile islamique dans la rue et les espaces publics. Le voile islamique est le symbole de la soumission de la femme et porte atteinte à sa dignité. C'est aussi un obstacle à l'appartenance à la communauté nationale et un instrument utilisé par des activistes qui s'attaquent aux fondements de la République.
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Lecture : Robien tend la main à ses détracteurs
Le ministre joue l'apaisement. Mais il n'abandonne pas son combat en faveur de la méthode syllabique.
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L'Humanité du 31/10 au 01/11/06 (un jour de retard)



Des punitions bêtes et méchantes
Par Sylvain Grandserre, maître d’école, militant pédagogique et syndicaliste

Depuis quelque temps, il est devenu presque impossible de traiter publiquement la question de l’École sans que ne surviennent des réponses hérétiques intempestives, d’une autre époque, pour ne pas dire d’un autre monde. Une vision archaïque de l’éducation encombre blogs, forums, livres, journaux, télés, radios, magazines ou simples réunions publiques. Cette rhétorique simpliste hérisse le poil des uns mais fait se tendre l’oreille des autres. À quoi tient la percée de ces antipédagogues auprès de parents déboussolés, d’animateurs en mal d’audimat ou d’enseignants parfois dépassés ? Il y a d’abord une troublante complaisance médiatique.[…]
Ensuite, ces rustiques aux gros sabots, qui confondent volontiers rigidité doctrinale et rigueur professionnelle et qui prennent la souplesse pédagogique pour du laxisme, se présentent comme d’honorables et courageux « résistants ». Ils se conduisent surtout en zélés collaborateurs du pouvoir[…]
Voilà comment de prétendus gens de gauche reçoivent un large soutien... des jeunes de l’UMP, du MPF de Villiers ou du MNR de Mégret. Il n’y a jamais eu dans notre pays aussi peu d’illettrés (cf. INSEE), de jeunes sans qualifications (moitié moins en vingt ans), jamais autant de bacheliers. On l’oublie parfois, même si de nouvelles exigences appellent à pousser beaucoup plus avant la réflexion et l’action pour démocratiser le système scolaire. Dans notre société en souffrance, l’École, rendue responsable de tous les maux, se voit saboter comme jamais ses moyens d’action et ses ambitions : voilà une évidence que l’on aimerait voir médiatisée bien davantage que ces nostalgiques qui regardent l’avenir en marchant à reculons
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« Une contre-société s’est formée, il faudra vivre avec »
Entretien . Dans son dernier roman, l’écrivain Thierry Jonquet, livre une chronique d’une justesse dérangeante sur les maux qui rongent les banlieues.
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Le Parisien du 31/10 au 03/11/06 ( payant)



Les parents cherchent de nouveaux repères
Notre journal poursuit sa plongée dans les banlieues avec le volet sur les familles. De nombreux parents - montrés du doigt lors des violences urbaines - cherchent des solutions et des appuis dans leur quartier.
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La Croix du 31/10 au 02/11/06



La dyslexie, maladie mal connue
Des laboratoires de neuf pays européens viennent de lancer un vaste programme de recherche comparatif sur la dyslexie
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20 minutes du 31/10 au 02/11/06



Emploi: l'apprentissage plus efficace que les emplois-jeunes, selon Larcher
L'apprentissage est plus efficace pour l'insertion professionnelle des jeunes que les anciens contrats aidés "emplois-jeunes", a estimé jeudi le ministre délégué à l'Emploi Gérard Larcher sur BFM, tout en affirmant ne pas "opposer" l'apprentissage et les contrats aidés.
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Ouest-France du 31/10 au 02/11/06



Rien vu...


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Le Monde daté du 31/10 au 03/11/06



Robien tente de dissiper la polémique sur les méthodes d'apprentissage de la lecture
Le ministre de l'éducation nationale, Gilles de Robien, a cherché, lundi 30 octobre, à désamorcer la polémique sur les méthodes d'apprentissage de la lecture, en faisant un double geste d'apaisement envers ses détracteurs qui, du coup, s'estiment en passe de remporter la partie débutée à la rentrée.
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La formation des enseignants doit se recentrer sur les compétences professionnelles
a formation des futurs enseignants est en voie d'être réformée : le Haut Conseil de l'éducation (HCE) a remis, mardi 31 octobre, ses recommandations en la matière au ministre de l'éducation nationale, Gilles de Robien. A partir de ce document, le ministre devrait ouvrir des consultations avec les syndicats, dès le lundi 6 novembre, avant d'arrêter, dans les prochaines semaines, le projet définitif.
Créés en 1989, les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), qui ont pour mission de former les professeurs des écoles (premier degré), des collèges et des lycées (second degré), ont, dès leurs débuts, donné lieu à des critiques. Les étudiants jugent la formation trop théorique. Les universités ont mal supporté de voir la préparation des enseignants du second degré leur échapper.[…] "De bonnes connaissances disciplinaires ne suffisent pas à faire un bon enseignant", estime en préambule le HCE. Actuellement, les étudiants qui réussissent le concours de recrutement à l'issue de leur première année de formation, essentiellement une année de bachotage, ont la garantie d'être titularisés à l'issue de leur deuxième année, même s'ils n'ont pas les aptitudes requises pour faire un bon enseignant.
Pour éviter des erreurs de recrutement, le HCE préconise de raisonner en termes de compétences professionnelles des enseignants. Il en dresse une liste indicative : au-delà des compétences disciplinaires et culturelles, figurent "les compétences à prendre en compte la diversité des élèves", "à gérer une classe", "à travailler en équipe", "à innover" ou encore "à agir de façon éthique et responsable", c'est-à-dire la capacité pour l'enseignant à respecter et faire respecter la personne de chaque élève.
Pour être titularisé, tout étudiant-stagiaire devra maîtriser, à la fin de sa formation initiale, ces compétences, considère le HCE. […]
Pour favoriser la consolidation de ces compétences, les experts du Haut Conseil proposent que la formation professionnelle initiale soit conçue sur trois années : non seulement la deuxième année de formation en IUFM mais aussi les deux premières années d'exercice du métier.
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Le Nouvel Obs permanent du 31/10 au 03/11/06


Rien vu...


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L’Express Quotidien du 31/10 au 03/11/06


Rien vu...


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Une sélection dans les dépêches du 31/10 au 03/11/06



Les méthodes de lecture, une question "pas idéologique" selon Robien
La question des méthodes de lecture "n'est pas une question idéologique", affirme jeudi le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, dans une tribune publiée dans Libération, après avoir commencé à désamorcer la polémique sur les méthodes d'apprentissage.
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Lecture: la Peep dénonce la "délation des enseignants par les parents"
Les parents d'élèves de la Peep ont dénoncé mardi "une inadmissible campagne de délation des enseignants par les parents" autour des méthodes d'apprentissage de la lecture, regrettant que ce "point crucial" de la réussite des enfants devienne "un enjeu d'idéologies politiciennes".
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Royal et DSK veulent "dynamiter" le système éducatif, affirme Fabius
Laurent Fabius a accusé Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn de vouloir "dynamiter" le système d'éducation, jeudi lors de l'émission "Questions d'info" (LCP/Le Monde/France Info).L'ancien Premier ministre énumérait ses "différences d'approche" avec ses "camarades", candidats comme lui à l'investiture PS pour 2007.
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Robien: rapprochement des couples d'enseignants d'ici 2008
Le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, a annoncé jeudi à l'AFP qu'il "voulait satisfaire toutes les demandes de rapprochement" des couples d'enseignants du primaire et du secondaire dans le public d'ici 2008.[…] "Il est important que les enseignants soient bien dans leur peau, qu'ils aient le meilleur équilibre possible dans leur vie pour pouvoir enseigner. Quand ces conditions sont remplies, la qualité de leur travail s'en ressent", a-t-il insisté.
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