mercredi, décembre 27, 2006

Revue de presse du 23 au 27 décembre 2006

Malgré la “trêve” de Noël, l’actualité éducative mérite une revue de presse.
C’est bien sûr, le drame du collège de Meaux qui occupe encore les journaux. Après l’exposé des faits vient le temps de l’analyse. Mais souvent, l’événement tragique qui s’est produit est plus le prétexte à réaffirmer des positions déjà développées et connues sur l’école. On en a un exemple avec la mise en parallèle de deux articles, l’un paru dans le Figaro et l’autre dans Libération .

Ainsi le mercredi 27 décembre, c’est Pierre Frackowiak dans Libération qui propose son analyse “après le drame du collège de Meaux” qui « … montre les germes d'une société de l'indifférence et de l'individualisme. Les gosses qui n'interviennent pas, qui ne courent pas pour aller chercher l'aide de l'adulte le plus proche sont prêts à se taire et à se détourner quand une personne sera agressée dans le métro ou dans la rue. Les gosses qui se battent avec une violence inouïe parfois déjà dans les cours des écoles maternelles imitent les images qui inondent les écrans de leurs jeux et de leurs téléviseurs. Si l'évolution des images ne semble pas pouvoir être maîtrisée, il faudra bien s'engager dans une réflexion sur les valeurs et sur de nouveaux rites sociaux et surtout sur les moyens à mettre en œuvre pour les construire et les transmettre […] »
Il en profite ensuite pour avancer ses propositions pour l’école (auxquelles on souscrit) car estime t-il , il faut un « nouveau projet de société si l'on ne veut vraiment pas que notre société se rapproche encore davantage de l'ultra libéralisme destructeur du vivre ensemble. et il avance trois priorités « l'exigence d'un projet de société lisible par tous les citoyens, un aménagement du territoire réellement démocratique, une réforme en profondeur du système éducatif. »

Comme en écho à ce plaidoyer pour une transformation de l’école, le drame de Meaux est instrumentalisé dans l’autre sens par l’éditorialiste du Figaro (édition du 25 décembre) qui considère que si cet enfant est mort c’est la faute de l’école « ’ qui a placé, peu à peu, l’élève et le maître sur un pied d’égalité. L’école qui n’enseigne plus la ponctualité, le respect et l’autorité. L’école qui voit, tous les ans, des jeunes la déserter par milliers sans connaissances ni diplôme. L’école, lieu de transmission du savoir, qui s’est tellement réformée dans la complexité qu’elle est devenue étrangère à de nombreux parents. ». Yves Thréard poursuit en fustigeant « cette culture du laisser aller et laisser-faire [qui] a provoqué tant de dégâts, y compris dans les esprits, que toute tentative de correction est immédiatement qualifiée de rétrograde aujourd’hui. Ainsi la plupart des enseignants refusent-ils d’attribuer à chaque élève une « note de vie scolaire » imposée depuis peu par le ministère. Formule bien alambiquée d’ailleurs pour parler de discipline : l’autorité commence par le juste choix des mots. ».

Comme nous l’évoquions dans notre précédente chronique , le drame de Meaux sert de catalyseur à tous les débats actuels sur l’école et à toutes les revendications. Mais le danger est celui de l’instrumentalisation et de vouloir faire dire plus qu’il n’est souhaitable à cet événement tragique.

Sur le thème proprement dit de la violence scolaire, plusieurs articles nous proposent d’approfondir la question et de la relativiser. Le Monde va voir en Espagne et nous montre que la violence scolaire occupe également les médias espagnols. Dans Libération, on revient sur les chiffres de la violence scolaire pour montrer que celle ci n’a pas explosé. Les faits graves, avec arme par exemple, restent rares. «Il y a dix ans, nous avions 3 500 affaires par an d'enseignants victimes de violence. Nous en avons le même nombre aujourd'hui.», explique Roger Crucq, vice-président de la Fédération des autonomes de solidarité. Les bagarres «banales» entre élèves n'ont pas non plus augmenté. «Environ 33 % des ados se sont déjà bagarrés. La proportion est la même en milieu urbain que rural, et il n'y a pas eu d'augmentation entre 1999 et 2003», confirme Marie Choquet, directrice de recherche à l'unité 669 de l'Inserm, qui a mené une étude sur 15 000 jeunes.

Enfin, pour compléter cette lecture des journaux de fin d’année, on pourra lire l’article du Monde sur les “huit jeunes gens très ordinaires qui ont incendié le bus à Marseille. On pourra aussi s’intéresser à l’enquête de l’Humanité sur les jeux vidéo qui pose la question de leur dangerosité. Enfin pour revenir sur la question de l’évolution de l’école, on lira avec intérêt le point de vue d’Alain Chomel, architecte, dans Libération qui se prononce pour un nouveau statut des enseignants

De quoi lire en attendant la nouvelle année 2007…

Bonne Lecture...
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Libération du 23/12/06 au 27/12/06



Après le drame du collège de Meaux
Par Pierre FRACKOWIAK

Comment des gosses peuvent-ils tuer un de leurs copains en présence des autres dans une cour de collège? Le drame est atroce, terrible, difficile à commenter, tellement insupportable que l'on a tendance, après le temps de la compassion et de la perplexité, à vouloir, consciemment ou non, tourner la page. Pour une majorité de parents, la colère reste cependant rentrée, avec l'angoisse à l'idée que cela pourrait arriver à ses enfants. Pour la majorité des éducateurs, au-delà des discours convenus sur l'insuffisance ou non des moyens, reste un certain sentiment de culpabilité, pénible, mais qu'un prochain évènement, une nouvelle catastrophe, un professeur agressé, feront oublier. Certes, il s'agissait d'un collège particulièrement difficile. Certes, la dégradation du climat avait été remarquée et signalée aux autorités avec une demande de moyens supplémentaires. Mais, est-on bien sûr que des moyens supplémentaires auraient suffi pour l'éviter? Est-on sûr qu'il ne s'agit que d'un accident isolé dont on s'empresse de minimiser l'importance en soulignant que la victime avait une malformation cardiaque?[…]
Face au drame, les uns protestent contre l'insuffisance des moyens: postes de surveillants, d'assistants, de conseillers d'éducation, d'aides éducateurs, effectifs trop chargés, etc. Ils sont sans doute raison. Les autres démontrent que les moyens n'ont cessé de croître dans les établissements les plus difficiles. Ils n'ont pas tort. Mais les problèmes demeurent.[…]
Trois priorités apparaissent avec une intensité aveuglante: l'exigence d'un projet de société lisible par tous les citoyens, un aménagement du territoire réellement démocratique, une réforme en profondeur du système éducatif.
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Une violence scolaire devenue ordinaire
[…]La plupart des experts écartent une explosion de violence ces dernières années, même si la surmédiatisation de certains événements ­ comme l'agression de l'enseignante Karen Montet-Toutain ­ tend à l'accréditer. Les faits graves, avec arme par exemple, restent rares. «Il y a dix ans, nous avions 3 500 affaires par an d'enseignants victimes de violence. Nous en avons le même nombre aujourd'hui. Parmi ceux-ci, on a deux cas extrêmes», explique Roger Crucq, vice-président de la Fédération des autonomes de solidarité, une association de défense des personnels de l'Education nationale qui compte plus de 600 000 adhérents. Les bagarres «banales» entre élèves n'ont pas non plus augmenté. «Environ 33 % des ados se sont déjà bagarrés. La proportion est la même en milieu urbain que rural, et il n'y a pas eu d'augmentation entre 1999 et 2003», confirme Marie Choquet, directrice de recherche à l'unité 669 de l'Inserm, qui a mené une étude sur 15 000 jeunes. Dans la moitié des cas, ces violences se déroulent à l'école, dans les collèges principalement.[…]
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A Meaux, «un collège comme les autres»
Parents et profs dénoncent un climat de violence.
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Editorial
Mission
Par Jean-Michel THENARD

Doit-il y avoir davantage d'adultes comme l'assurent de concert Ségolène Royal et François Bayrou ? Sans doute. Mais une école n'est pas une prison, un établissement coercitif où la violence consubstantielle au lieu nécessite des gardiens à temps plein pour la réprimer. Rien ne serait pire que de confondre les missions. Tout ne se résume pas à une question de moyens. C'est surtout à la culture de la violence qu'il faut s'attaquer. Celle qui s'exprime à l'école mais qui s'acquiert à l'extérieur, qui naît des difficultés de la vie quotidienne. Celle que la télévision diffuse et banalise, y compris à travers ses émissions pour la jeunesse. La violence prend d'autant plus de place à l'école que beaucoup de parents échouent à apprendre à leurs enfants à la réguler. Il faut certes donner des moyens à l'école, mais encore plus aider les parents à jouer leur rôle d'éducateurs
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Un nouveau statut pour les enseignants
Par Alain Chomel ancien architecte, spécialisé dans l'architecture scolaire.

L'organisation des établissements scolaires, qui pouvait être satisfaisante il y a cinquante ans, ne correspond plus aux besoins d'un enseignement de masse. En particulier, sujet tabou, le statut des enseignants des collèges et des lycées est devenu l'une des raisons du blocage du système éducatif. On a beaucoup critiqué la suppression des emplois-jeunes parce qu'elle diminuait le nombre des adultes dans les collèges ou lycées. En réalité, le rapport moyen adultes-élèves est moins défavorable qu'on veut bien le dire, environ 1 à 15. Malheureusement, ce rapport est faussé par le fait que les enseignants n'assurent sur place que leurs heures de cours, ce qui représente environ un mi-temps. Le reste de leur travail (préparation des cours, correction des copies) est à faire chez eux, d'une manière incontrôlable. Le regroupement de leurs heures de cours dans un emploi du temps, vrai casse-tête des responsables d'établissement, n'a pas pour premier but d'organiser le travail des élèves en fonction de leurs besoins. Il est surtout fait pour regrouper le plus possible les heures de cours des enseignants.
Ce sont, de fait, les enseignants qui sont au centre du système, pas les élèves.
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Le Figaro du 23/12/06 au 27/12/06


Ségolène Royal : ''il faut renforcer la présence adulte''
Gilles de Robien rappelle qu’«il y a 100 adultes pour 602 élèves» au collège Albert Camus de Meaux. Jean-François Copé, quant à lui, n’est «pas certain qu’il y ait un lien entre ce qui s’est passé hier et le problème plus général des moyens».
«Je crois que lorsqu'il y a un drame aussi atroce, il faut très clairement et très fermement redire les choses: il faut renforcer la présence adulte dans les collèges» a martelé Ségolène Royal après la mort d’un collégien de 12 ans à Meaux.
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Carl, mort sans excuse
L’éditorial d’Yves Thréard.

[…]On peut dénoncer l’insuffisance de l’encadrement dans l’Éducation nationale, les difficultés de la vie scolaire dans les quartiers dits sensibles, la cohabitation parfois délicate d’enfants d’origines très diverses dans certains établissements, jamais semblable explication ne viendra justifier l’injustifiable.
On peut encore s’en remettre à l’époque. Et remarquer que, dans notre société de plus en plus violente, gavée de séries télévisées sanguinaires, on meurt parfois pour un oui ou pour un non, au coin de la rue, à la sortie d’un stade ou d’une discothèque. Constater aussi que cette régression barbare gagne les enfants de plus en plus jeunes.
Jamais pourtant telle ou telle réponse à caractère sociologique ne saurait nous résoudre à la fatalité. Non, répétons-le haut et fort, la mort de Carl n’est pas banale. Bien sûr, on n’empêchera jamais les jeux de mains et de vilains à la récréation ou à la sortie des cours.
Mais cessons de dire, pour s’en plaindre, que l’école est aujourd’hui à l’image de notre société. Car le contraire correspond davantage à la réalité. C’est précisément parce que la première est défaillante que la seconde semble parfois marcher de travers. L’école qui a placé, peu à peu, l’élève et le maître sur un pied d’égalité. L’école qui n’enseigne plus la ponctualité, le respect et l’autorité. L’école qui voit, tous les ans, des jeunes la déserter par milliers sans connaissances ni diplôme.
L’école, lieu de transmission du savoir, qui s’est tellement réformée dans la complexité qu’elle est devenue étrangère à de nombreux parents.[…]
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Les copains d’abord
« On dirait que nous n’existons plus pour mon fils de 15 ans… Il passe sa vie à traîner avec ses copains. Et quand par bonheur il est à la maison, il se terre dans sa chambre et reste des heures sur MSN à chatter avec ses “potes”. Quand les potes en question – souvent frappés de mutisme soudain face à un adulte ! – ne viennent pas des après-midi entiers chez nous, avec pillage de frigo en règle et consommation de junk food à la clé… Pour l’instant, rien de grave, mais j’aimerais faire comprendre à mon grand fils que la maison n’est pas un hôtel, ni un squat, et qu’il a une famille. »
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L’Humanité du 23/12/06 au 27/12/06 (un jour de retard)



« Moins il y a de paroles, plus il y a de bagarres »
Entretien avec Hervé Bentata, psychiatre à l’hôpital Delafontaine (Saint-Denis).

Je voudrais tout d’abord rappeler que la bagarre chez les jeunes n’est pas un fait nouveau. Elle a toujours existé. Aussi, je pense qu’il faut faire preuve d’un peu de prudence avant de vouloir dénoncer tel ou tel « phénomène ». Surtout que le risque est grand de voir les médias faire, plus ou moins explicitement, l’amalgame avec les problèmes des adolescents des banlieues et stigmatiser encore et toujours une prétendue hausse constante de la violence.[…]
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Ni diabolisation ni complaisance
Par Laurent Trémel, sociologue.

Les jeux vidéos sont-ils dangereux ?
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Les jeux vidéos sont-ils dangereux ?
Ce n’est pas parce que plusieurs journalistes de la rédaction de l’Humanité se sont fait un tour de rein en jouant à la toute nouvelle Wii avec leurs enfants, que nous avons provoqué ce débat. Mais parce que les jeux vidéo ont plus de trente ans. Qui aurait imaginé que le petit programme d’un ingénieur pour distraire les visiteurs d’un labo en 1958 allait donner naissance à une industrie qui non seulement dégage plus d’argent que le cinéma, mais déchaîne encore les passions ?
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« Les jeux vont être assimilés culturellement »
Par François Houste, historien et écrivain

la population vieillit et que les jeux vidéo vont entrer dans le quotidien et être assimilés culturellement. C’est de plus en plus le cas. Ainsi, les gens de plus de trente ans ont, aujourd’hui, tous joué à Pac Man, Space Invader ou à Mario. Rappelons enfin, désormais, les jeux vidéo rapportent plus que l’industrie cinématographique.
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Deux joueurs témoignent
« On peut vite se déconnecter de la vie réelle »
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« Un véritable outil thérapeuthique »
Par Michaël Stora, psychologue clinicien

Je soigne en effet les troubles du comportement dits violents grâce aux jeux vidéo. Car, pour des enfants qui sont plus dans l’acte que dans la parole, il fournissent un cadre, une narration dans laquelle il faut persévérer et d’où va émerger la parole
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Le Parisien du 23/12/06 au 27/12/06 ( payant)



Rien vu...


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La Croix du 23/12/06 au 27/12/06



Rien vu...


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20 minutes du 23/12/06 au 27/12/06



Rien vu...


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Métro (Paris) du 23/12/06 au 27/12/06



Rien vu...


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Ouest-France du 23/12/06 au 27/12/06



Rien vu...


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Le Monde daté du 23/12/06 au 27/12/06



La violence scolaire mobilise les médias espagnols
Le 25 octobre, Andrea M., une fillette de 13 ans de la province de Leon, a été battue par trois copines de classe à la sortie du collège au point d'avoir la jambe droite fracturée en plusieurs endroits. En novembre, Ildefonso, élève du même âge de la province de Jaén, en Andalousie, a tenté par deux fois de se suicider pour échapper au harcèlement que lui faisaient subir des camarades de classe. Aucun enfant n'est mort récemment dans une cour de récréation espagnole, mais les médias se sont emparés de plusieurs épisodes pour placer la violence scolaire au premier rang des "sujets de société" et de préoccupation.
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Emballement politique après la mort d'un collégien
Une fille et un garçon de 11 ans, agresseurs présumés d'un élève de 12 ans mort, jeudi 21 décembre, au collège Albert-Camus de Meaux (Seine-et-Marne) pendant une bagarre, ont été mis en examen, vendredi 22 décembre, pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner".[…]
Selon les témoignages recueillis par la police, des enfants sont intervenus pour faire stopper la bagarre. Le professeur, chargé des 27 élèves présents, en train de ranger du matériel, n'a pu intervenir qu'après l'altercation. "Nous sommes en présence, a souligné le procureur, d'une bagarre comme cela arrive de temps en temps dans une cour de récréation", a-t-il relevé, indiquant que les deux agresseurs étaient "traumatisés".
Des responsables politiques, ainsi que certains syndicats d'enseignants et organisations de parents d'élèves, n'ont pas attendu de connaître ces circonstances - ainsi que la "malformation cardiaque grave" dont souffrait la victime - pour émettre, parfois avec virulence, des revendications qui, tout en pouvant être légitimes, paraissent désormais sans lien avec le drame. Certains ont poursuivi sur cette lancée, vendredi, alors même que les premiers résultats de l'enquête étaient connus. Retour sur cet emballement.
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Les syndicats réclament des moyens pour éviter que se reproduise le drame de Meaux
L'avocate des deux enfants a estimé que Carl avait été la victime d'un "jeu qui a dégénéré". "Dans ce collège, se battre c'est un jeu, c'est normal. On se bagarre pour rigoler. Quand on en a un qui tape, les autres se mettent dessus, c'est dans les pratiques quotidiennes, jusqu'à ce que le drame arrive, et c'est arrivé (jeudi)", a-t-elle déclaré à France Info.
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L'absence d'émeutes en 2006 n'a pas fait baisser le nombre de voitures brûlées
Les policiers ont constaté avec soulagement que "l'anniversaire" des violences urbaines de novembre 2005 n'avait pas été célébré avec faste dans les cités sensibles. Pourtant, les statistiques sur les onze premiers mois de l'année ne montrent pas de véritable décrue - tout juste un léger recul - par rapport à 2005, preuve de l'enracinement et du caractère multiforme de ce phénomène.
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Du bienfait des contes qui font frissonner
Parmi les cadeaux déposés au pied du sapin, certains enfants, cette année, auront trouvé un grand livre rouge. En couverture, une fille au regard inquiet. En titre : Choses qui font peur... Et, de fait, la liste est longue ! Les fantômes, les rats, les vieux cimetières, mais aussi le vide, la guerre, "des tours qui s'effondrent" et "l'intérieur des choses"... Un album de Bruno Gibert et Pierre Mornet destiné aux plus de 6 ans, construit comme un étrange et oppressant inventaire, et devant lequel nombre d'adultes, sans doute, reculeront. Mais les enfants, gageons-le, y trouveront leur compte. Eux savent les vertus des histoires effrayantes, seules capables de les confronter à leurs propres angoisses tout en leur montrant qu'il est possible de les surmonter.
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Huit jeunes gens très ordinaires
Elle gît toujours sur son lit d'hôpital de la Conception à Marseille. Depuis deux mois, sa famille se relaie sans relâche à ses côtés : Mama Galledou, étudiante sénégalaise de 26 ans gravement brûlée sur tout le corps, était dans le bus marseillais de la ligne 32, incendié le 28 octobre au soir. Huit mineurs marseillais, dispersés dans toutes les prisons du Sud-Est, sont mis en examen pour "incendie volontaire ayant entraîné une infirmité ou une mutilation permanente". Ils risquent jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle. Il semble bien, pourtant, qu'ils n'aient pas du tout réalisé la gravité de leur acte.
Les deux juges d'instruction connaissent déjà beaucoup de choses de ces mineurs "qui n'ont pas le physique des faits qu'ils ont commis", comme le dit Me Catherine Bui, qui défend l'un d'eux. Presque tous ressemblent "à un gamin qui a grandi trop vite", comme le dit un autre avocat. L'âge de ces jeunes gens va de 15 ans à 17 ans. Et le plus jeune, "tout frêle, tout petit, a l'air de sortir du CM2", selon son avocat, Me Philippe Vouland.[…]
Cet échantillon de jeunes gens paraît représentatif de la diversité qu'on rencontre dans les quartiers nord de Marseille. Deux sont de bons élèves, et un grand gaillard qui mesure 1 m 80 à 17 ans est inscrit dans un lycée privé classique pour échapper, selon ses parents, aux mauvaises influences des établissements difficiles. Les autres naviguent avec plus ou moins de bonheur dans des lycées professionnels. Un seul semble avoir lâché prise.[…] Tous ceux qui les ont entendus constatent, comme Me Alain Molla, avocat de la partie civile, "qu'ils restent dans le déni de la réalité". Et Me Boudot d'insister : "Pas un n'a dit : "Je suis accablé", devant le juge."
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Le Nouvel Obs Permanent du 23/12/06 au 27/12/06


Rien vu...


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L’Express.fr du 23/12/06 au 27/12/06


Rien vu...


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Une sélection dans les dépêches du 23/12/06 au 27/12/06



Mort du collégien de Meaux: de Robien dénonce une "récupération politique"
Le ministre de l'Education Gilles de Robien s'est dit vendredi soir "indigné de la récupération politique" dont fait l'objet, selon lui, le décès d'un collégien de Meaux, mort jeudi après avoir été frappé par des camarades, et alors qu'il souffrait d'une maladie cardiaque.
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Lettre ouverte à Chirac pour la régularisation des enfants sans-papiers
Des parents d'élèves et des personnalités politiques et artistiques ont publié mardi une lettre ouverte dans laquelle ils demandent à Jacques Chirac d'intervenir "au-dessus des manoeuvres opportunistes" pour régulariser "les enfants ayant commencé leurs études en France".
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La démocratie a besoin de la presse.

La presse a besoin de lecteurs pour vivre…

Lisez et achetez des journaux !

vendredi, décembre 22, 2006

Revue de presse du vendredi 22 décembre 2006

Il s’appelait Carl et il avait 12 ans…
L’actualité de l’éducation est marquée aujourd’hui par un fait divers tragique.
Un élève de 6ème du collège Albert-Camus de Meaux (Seine-et-Marne) a été frappé, hier jeudi 21 décembre, par un autre garçon, a perdu connaissance et a «fait un arrêt cardiaque sur place», selon la police. Vers 12 h 30, après le cours d'éducation physique, une «bagarre a éclaté entre ces deux élèves de la même classe de sixième» à la sortie du gymnase, pour des raisons encore floues. Le site Internet du Figaro, qui a révélé ces faits , a évoqué plusieurs agresseurs. Un élève de 11 ans aurait commencé par s'en prendre à l'autre de 12 ans «à coups de pied et de poing» : «Il n'avait pas d'arme, ni de couteau, ni de bâton, il a frappé à mains nues.» Les enquêteurs se demandent si d'autres n'ont pas frappé la victime une fois tombée par terre mais cela semble encore à confirmer.
Il faut signaler qu’aux dernières nouvelles, les coups ne seraient pas la cause de la mort . Le collégien souffrait d'une grave malformation cardiaque Ce qui n’enlève rien, au caractère tragique de l’événement et à la réflexion sur la violence dans les établissements menée par de nombreux journaux.
Le collège de 610 élèves, établissement difficile, avait connu depuis la rentrée des classes de septembre une centaine d'autres scènes de violence, à l'issue toutefois moins dramatique, et le conseil de discipline n'avait cessé de se réunir. Des dizaines d'exclusion ont été prononcées. Des enseignants alertaient « depuis deux mois » leur hiérarchie à propos des problèmes d'agressions et du manque de personnel dans l'établissement.. Un professeur de l’établissement declare au Parisien> : « Nous sommes tous écoeurés. On sentait qu'il arriverait un accident, puisque nous constatons un comportement général de violence gratuite. Les élèves se tapent entre eux pour des broutilles »

Un an après l’agression de Karen Montet-Toutain, la professeure d’Etampes, nous sommes face à ce qui va devenir un nouveau symbole de la violence scolaire. Sans jouer les prophètes, on peut prévoir que , dans le contexte qui est le nôtre, il va se produire une cristallisation autour de ce tragique événement de toutes les angoisses sur la violence scolaire et de revendications allant aussi bien dans le sens d’une réponse sécuritaire que dans la demande de moyens supplémentaires.


Pour finir cette dernière chronique avant les fêtes sur une note plus gaie, posons nous une question de saison : Faut-il dire la vérité sur le Père Noël aux enfants ? . C’est Libération qui pose la question et qui y répond en disant qu’il ne faut pas bouleverser le monde merveileux de l’enfance avec des considérations économiques. Comme le dit un pédiatre «En gros, la phase Père Noël s'étend de 2 ans environ, l'âge où on est à même de comprendre ce qui se passe, jusque vers 6 ou 7 ans, où ils sont capables d'établir un lien de cause à effet.
Le journal poursuit cet article de saison avec un florilège de phrases d’enfants sur le Père Noël, la meilleure réponse est celle de Lola « En tout cas, j'y crois... vu que sinon, on n'a rien à Noël.».

Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes que vous croyiez encore au Père Noël ou non… (pour ma part, travaillant depuis longtemps dans l’éducation nationale, il y a longtemps que je n’y crois plus…)
Cette revue de presse et son rédacteur prennent un peu de repos pendant la période des vacances pour vous retrouver à la rentrée.

Bonne Lecture...
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Libération du 22/12/06


A Meaux, bagarre mortelle de collégiens après la gym
Un élève de 12 ans a succombé à la suite de coups de poing et de pied.
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Le SOS d'un établissement «ambition réussite»
Les professeurs d'Albert-Camus situé en ZEP réclamaient des moyens supplémentaires.
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Les coups ne seraient pas la cause de la mort
Les premiers résultats de l'autopsie du corps de Karl, décédé jeudi à Meaux après une bagarre avec des camarades de classe montrent que les coups «ne sont pas la cause» de la mort, «davantage due à un choc émotionnel consécutif à la bagarre», a indiqué vendredi à l'AFP une source proche du dossier. «C'est un gros problème cardiaque révélé par les premiers résultats de l'autopsie qui a emporté Karl.»
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Un élève de 12 ans du collège Albert-Camus de Meaux (Seine-et-Marne)
Engagés depuis la rentrée 2005, des parents d'élèves de l'école Olivier-Métra ont pu sauver des familles.
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Faut-il tuer le gros bonhomme rouge ?
Dire la vérité sur le Père Noël, bienfaits et inconvénients.
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«J'y crois... vu que sinon, on n'a rien à Noël»
Propos d'enfants plus ou moins grands, et plus ou moins sceptiques.
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Le Figaro du 22/12/06


Meaux : un collégien meurt après une bagarre
Le garçon de 12 ans a été pris à partie à la fin d’un cours de gym. Deux enfants de 11 ans étaient toujours retenus par la police vendredi matin.
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Les agressions mortelles surviennent plutôt à la porte des collèges
Principal de collège menacé, enseignante giflée, professeur frappé par la famille : la plupart du temps, les adultes travaillant dans les établissements scolaires sont les premiers visés par la violence des élèves ou de leur ¬famille. Entre collégiens et lycéens, rarement les agressions intrascolaires atteignent un tel degré de gravité.
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Meaux : le collégien souffrait d'une grave malformation cardiaque
L'autopsie a révélé que la mort de Karl n'était pas due directement aux coups qu'il a reçus, mais au choc émotionnel qui a déclenché un problème cardiaque. Les deux élèves du collège Albert Camus arrêtés hier devraient être mis en examen vendredi "pour violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
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L'Humanité du 21/12/06 (un jour de retard)



Le mea culpa de l’INSERM sur le dépistage précoce des « troubles de conduite »
L’institut annonce une réforme de ses procédures. Le débat a porté ses fruits,se félicite le collectif « Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans ».
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Les (véritables) chiffres de la délinquance...
L’enquête de victimation réalisé par l’Observatoire national de la délinquance (OND) montre que les statistiques du ministère de l’Intérieur ne rendent pas compte de la réalité.
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Solidarité avec les enfants palestiniens
La grande campagne pour le droit à l’éducation des enfants palestiniens vient de franchir une nouvelle étape. La collecte de dons atteint les 55 000 euros
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Le Parisien du 22/12/06 ( payant)



Karl, 12 ans, tué dans une bagarre au collège
Hier, une altercation entre élèves a tourné au drame au collège Albert-Camus de Meaux (Seine-et-Marne). Un enfant de 12 ans est décédé après avoir été battu par plusieurs camarades dans l'enceinte de l'établissement.
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« Un cran de plus dans la violence »
DANIEL PELTIER, responsable du Syndicat national des chefs d'établissement et proviseur du lycée Nobel à Clichy-sous-Bois

je tiens à souligner que si l'école est le lieu du drame, elle n'en est pas la cause. C'est la société elle-même qui devient de plus en plus violente. Ne mettons pas tous les maux sur le dos de l'école !
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« On sentait qu'un accident allait arriver »
OLIVIER LEFORT, professeur du collège Camus et délégué du Snes



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« Cinq garçons se sont rués sur lui
La bagarre a démarré après une insulte. Cinq garçons se sont rués sur lui. Ils l'ont soulevé alors qu'il se trouvait allongé sur le sol. Ils ont dû croire qu'il jouait la comédie. D'ailleurs, ils avaient l'habitude de se battre, ensemble, pour s'amuser. Mais, rapidement, on a compris que quelque chose d'anormal venait de se passer.
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Frappé à la tête et aux côtes
LE COLLEGE Albert-Camus, dans le quartier de Beauval, à Meaux (Seine-et-Marne), se trouve sous le choc : hier vers 12 h 30, Karl, 12 ans, un élève de sixième, est mort sous les coups de deux camarades de classe. Le drame a eu lieu dans le gymnase, à la fin d'une séance de handball.
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La Croix du 22/12/06



Un élève de 12 ans tué lors d'une bagarre dans un collège à Meaux
Un élève de 12 ans est mort jeudi 21 décembre dans un collège de Meaux, en Seine-et-Marne, après avoir été frappé par un autre collégien de 11 ans et roué de coups à terre par d'autres élèves lors d'une bagarre après un cours d'éducation physique, selon des sources concordantes
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20 minutes du 22/12/06



Le foyer, école de bonne conduite
Ce qu’on attend de sa famille, c’est d’abord qu’elle nous enseigne les comportements à adopter. C’est la principale conclusion du nouveau sondage réalisé par LH2 pour 20 Minutes et RMC dans le cadre du Manifeste 2007.
A la question«Quelles sont les valeurs de la famille qui devraient davantage être défendues?», les Français répondent «le savoir-vivre» (46%) et «le respect des personnes âgées (36 %)». Très loin devant les racines et l’identité (11%), qui arrivent en toute queue de peloton.
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Patricia Augustin: «L'éducation est l'affaire de tous les adultes»
Patricia Augustin - Secrétaire confédérale de la Confédération syndicale des familles (CSF).
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Le collégien décédé souffrait d'une malformation cardiaque
Le collégien décédé jeudi à Meaux lors d'une bagarre souffrait d'«une malformation cardiaque grave» et son décès «est dû à un stress émotionnel qui a entraîné un arrêt cardiaque subi», a indiqué vendredi le procureur de la République de Meaux, René Pech
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Métro du 22/12/06



Le collégien de Meaux décédé en raison du "climat émotionnel" de la bagarre
Le collégien de Meaux a succombé jeudi au "climat émotionnel" de l'agression dont les deux jeunes auteurs vont être mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et non aux coups reçus, a indiqué vendredi le procureur, René Pech.
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Huit jours pour s'inscrire
De 2 à 5 millions de Français ne sont pas encore inscrits sur les listes électorales
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Ouest-France du 22/12/06



Ils quittent les études pour l'apprentissage
Ils ont décroché un BTS ou étudié à la fac pendant deux, trois années. Un jour, ils ont tout plaqué pour un CAP ou un BEP. Ils ne regrettent rien.
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Des anti-CPE au fichier des empreintes ADN
À Lannion, des ex-lycéens vont devoir se soumettre au prélèvement pour avoir peint la sous-préfecture en rose. C'est la loi. Mais cela crée de l'émoi.
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Le Monde daté du 23/12/06



Le collégien tué à Meaux souffrait d'une malformation cardiaque
es jeunes filles en larmes, des garçons choqués, des parents inquiets. Le collège Albert-Camus de Meaux a ouvert ses portes vendredi 22 décembre dans une atmosphère pesante après la mort, jeudi, de Karl, un collégien de 12 ans frappé par plusieurs camarades de classe. Les premiers résultats de l'autopsie, dont Le Monde a eu connaissance vendredi matin, révèlent que la mort est survenue à la suite d'"un arrêt cardiaque dû à une malformation".
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Un établissement en attente des moyens promis
« Notre collège devait être la vitrine de l'éducation prioritaire, une vitrine que le gouvernement est en train de démolir, faute d'avoir donné les moyens promis", déplore Catherine Roustan, déléguée départementale du SNES de Seine-et-Marne.
Situé à proximité de deux quartiers classés en zone urbaine sensible (ZUS), Beauval et la Pierre-Collinet, le collège Albert Camus de Meaux avait été sélectionné pour faire partie des 249 établissements classés "Ambition réussite" et donc les mieux dotés de l'éducation prioritaire.
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Le Nouvel Obs permanent du 22/12/06


La mort d'un collégien à Meaux
Voici les commentaires de la presse, vendredi 22 décembre, sur la mort d'un collégien à Meaux.
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L’Express Quotidien du 22/12/06


Les coups ne sont pas la cause directe de la mort du collégien
L'adolescent souffrant d'une malformation cardiaque serait décédé d'un choc émotionnel intense lors d'une bagarre avec des camarades de classe
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Une sélection dans les dépêches du 22/12/06





La FCPE fustige un "manque chronique de moyens de surveillance" à l'école
La FCPE (parents d'élèves) voit vendredi dans la mort d'un collégien à Meaux "un accident dramatique" qui est le résultat du "manque chronique de moyens de surveillance et d'encadrement" à l'école, vendredi dans un communiqué.
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La Peep demande une "éducation au respect de soi et de l'autre"
La Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (Peep) a estimé vendredi, à propos de la mort d'un collégien jeudi à Meaux (Seine-et-Marne), qu'"il est impératif que soit mis en place une éducation au respect de soi et de l'autre".
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L'Unef "refusera toute instrumentalisation" de la mort du collégien
L'Unef a déclaré vendredi qu'elle "refusera toute instrumentalisation" de la mort d'un collégien de 12 ans, jeudi à Meaux (Seine-et-Marne), décédé d'un arrêt cardiaque à la suite d'une bagarre.
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Les personnels d'Albert-Camus à Meaux "se battront" pour des moyens
Les personnels du collège Albert-Camus de Meaux (Seine-et-Marne), où un élève de 12 ans est mort jeudi au cours d'une bagarre, ont affirmé vendredi qu'ils allaient "se battre" pour obtenir des moyens, quitte à ne pas reprendre les cours à la rentrée.
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Collégien mort à Meaux: moyens suffisants pour un "fonctionnement normal" (rectorat)
Le collège Albert-Camus de Meaux (Seine-et-Marne), où un élève est mort jeudi, dispose de moyens suffisants pour "permettre un fonctionnement normal, où la violence n'a pas sa place", a affirmé vendredi le recteur de l'académie de Créteil, Bernard Saint-Girons.
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Drame de Meaux: le gouvernement doit donner plus de moyens aux écoles
Le PCF a appelé vendredi le gouvernement à donner "des moyens" aux écoles, plutôt que "culpabiliser les enseignants" ou d'"accuser la malchance", après la mort d'un collégien jeudi à Meaux (Seine-et-Marne) suite à une bagarre.
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Les deux agresseurs présumés du collégien mort à Meaux mis en examen
Une fille et un garçon de 11 ans, agresseurs présumés du collégien mort jeudi à Meaux en raison du "choc émotionnel" provoqué par la bagarre, ont été mis en examen vendredi pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", a annoncé le parquet.
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Drame de Meaux: Bayrou pour un renforcement de la présence adulte à l'école
Le président de l'UDF François Bayrou a estimé vendredi "impératif" de renforcer la présence adulte dans les établissements scolaires, après la mort d'un collégien jeudi à Meaux (Seine-et-Marne) suite à une bagarre.
"Les résultats de l'autopsie disent une chose encore plus terrible que si c'était la violence seule qui était responsable de la mort de ce jeune garçon", a déclaré M. Bayrou à l'AFP, car "en fait il est mort de peur, sous les coups qui le frappaient".
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La Fidl appelle à une minute de silence samedi à la mémoire de Carl
Le syndicat lycéen Fidl appelle l'ensemble des établissements scolaires ouverts samedi 23 à faire respecter une minute de silence en hommage à Carl, le collégien de 12 ans mort jeudi à la suite d'une bagarre à Meaux (Seine-et-Marne).
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Les personnels d'Albert-Camus à Meaux "se battront" pour des moyens
Les personnels du collège Albert-Camus de Meaux (Seine-et-Marne), où un élève de 12 ans est mort jeudi au cours d'une bagarre, ont affirmé vendredi qu'ils allaient "se battre" pour obtenir des moyens, quitte à ne pas reprendre les cours à la rentrée
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jeudi, décembre 21, 2006

Revue de presse du jeudi 21 décembre 2006

Un de mes lecteurs, plus attentif que moi en cette période, m’a signalé un oubli que je veux réparer aujourd'hui. Il s’agit d’un entretien avec François Dubet, sociologue, et paru dans l’édition du Monde du 18 décembre .
Il porte sur le thème de l’ “égalité des chances”, concept utilisé à toutes les sauces et souvent à tort et à travers. Signalons que Le Monde publie par ailleurs sur ce sujet, tout un dossier réservé aux abonnés
Dans son interview, François Dubet, en s’appuyant sur la réflexion développée dans son livre L’école des chances , commence d’abord par rappeler que l’égalité des chances est une “fiction nécessaire” et le pire des systèmes “mais il n’y en a pas d’autres”. Est-elle une réalité aujourd’hui ? Non. Il faudrait déjà , dit-il, que l’on donne plus de moyens à ceux qui ont moins en d’autres termes raisonner en termes d’équité plus que d’égalité pour parler d’égalité...
Il faut aussi, rappelle t-il, se préoccuper de ceux qu’ils appelle les “vaincus” : « Que sont devenus tous ceux qui ne sont pas rentrés dans les grandes écoles ? Et s'ils sont maltraités, s'ils n'ont rien appris, s'ils sont nuls et s'ils ne savent rien faire, on ne peut quand même pas considérer que c'est un succès ! Puisqu'un tel système produit des vaincus, essayons d'améliorer le plus possible le sort des vaincus au lieu de dire "c'est la compétition, elle est juste et malheur aux vaincus". […] ». C’est dans cette perspective qu’il se prononce en faveur du socle commun pour tous à la sortie du collège.
Il considère aussi que le principe de l’égalité des chances est un principe d’une extrême cruauté pour les individus « Quand vous êtes dans un système d'égalité des chances, rappelle t-il, vous êtes tenus de vous vivre comme le responsable de votre échec. "Vous avez eu l'opportunité de gagner, vous n'avez pas gagné, tant pis pour vous." Notre système scolaire – et c'est une caractéristique qui le distingue fâcheusement d'autres systèmes scolaires – a une très forte capacité à humilier les mauvais élèves, a une capacité de convaincre les élèves qu'ils sont nuls et qu'ils sont incapables. »
Il appelle l’institution scolaire à “garantir aux élèves les plus faibles un sentiment d'estime de soi, un sentiment de confiance de soi auquel tout individu a droit, même s'il n'est pas bon à l'école.

Alors, peut-on réformer l’école ? Sur ce point, François Dubet est relativement pessimiste. Après avoir remarqué que le monde des enseignants est extrêmement “sensible”, il fustige surtout le manque de volonté politique de changer l’école et de s’occuper des “vaincus” qui pèsent d’un faible poids social et sont peu entendus.
Pourtant conclut-il « je crois qu'il faut admettre que nous avons changé la nature du système scolaire avec l'égalité des chances méritocratique et l'école de masse. Et même si cela nous fait moyennement plaisir, il faut en tirer les conséquences de manière à ce que l'école soit un peu plus juste, un peu plus efficace, un peu plus vivable qu'elle ne l'est. »

Il aurait été dommage de passer à côté de ce texte important qui me permet en plus de sauver ma chronique en ce jour d’actualité éducative plutôt creuse…

Bonne Lecture...
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Libération du 21/12/06


Vous me le copierez sang fois !
Ils n'avaient pas fait leurs devoirs. Résultats: «Une des élèves souffre d'une coupure d'un demi-centimètre à un doigt et l'autre s'est arraché un bout de peau», a déclaré un responsable municipale de Gunsan à l'AFP. En effet, pour les punir, une jeune enseignante de cette ville sud-coréenne a exigé que deux de ses élèves de 13 ans écrivent avec leur propre sang la promesse qu'ils n'allaient pas recommencer.
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Le Figaro du 21/12/06


Près de 100.000 enfants "en danger" en 2005
Le dernier rapport de l'Odas met en évidence la hausse des négligences lourdes et des violences psychologiques.
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Des parents violents et sans scrupule qui savent éviter les services sociaux
Certaines familles connaissent si bien les rouages qu'elles en jouent au détriment des enfants
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Les universités se regroupent pour gagner en crédibilité
Depuis le printemps dernier, le rapprochement entre universités s'accélère. Objectif : gagner des places dans le classement de Shangaï.
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Le grand désordre des signatures d'articles de chercheurs
Anita Bersellini, la présidente de Paris-Sud XI, ne décolère pas. Dans son université, les chercheurs signent leurs articles sous plus de quinze appellations différentes, alors que depuis des mois elle a décidé d'instaurer une signature unique pour rendre les travaux plus visibles de l'étranger.
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L’Humanité du 20/12/06 (un jour de retard)



Une génération entre révolte et désillusion
Le tableau brossé par l ’ e n q u ê t e T N S SOFRES auprès de jeunes habitants de Vénissieux (Rhône) de quinze à vingt-cinq ans est édifiant. « Chômage », « inégalités », « racisme », « violence » sont les mots le plus souvent cités pour caractériser la société française. Des termes qui supplantent largement dans les réponses les valeurs positives de « liberté », « solidarité » ou « tolérance ». À quinze ans d’intervalle d’une étude du même type, en 1991, l’institut de sondage est revenu interroger la jeune génération de cette ville populaire sur la perception du monde qui l’entoure.
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« Une cassure profonde entre ces jeunes et la société »
Entretien avec Brice Teinturier, directeur du département politique et opinion de TNS Sofres.
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« Un sentiment de no future »
Le député et maire de Vénissieux, André Gérin, répond à nos questions.
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Militants de RESF en garde à vue
Marseille. Convoqués au commissariat, ils sont poursuivis pour avoir fait échouer une expulsion
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Des enfants maltraités toujours plus nombreux
L’Observatoire de l’action sociale décentralisée (ODAS) a rendu hier son rapport sur la question de la maltraitance et de l’enfance en danger.
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Le Parisien du 21/12/06 ( payant)



Rien vu...


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La Croix du 21/12/06



Rien vu...



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20 minutes du 21/12/06



Rien vu...


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Métro (Paris) du 21/12/06



Corée du Sud: l'enseignante fait écrire la punition avec le sang des élèves
Pour les punir de n'avoir pas fait leurs devoirs, une jeune enseignante sud-coréenne a fait écrire à deux élèves la promesse de ne plus recommencer, avec leur propre sang.
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Ouest-France du 21/12/06



Des ingénieurs formés par des bac pro
Du tutorat à l'envers ! Les lycéens en maintenance automobile de Vannes apprennent aux «grosses têtes» de Brest à mettre les mains dans le cambouis.
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Le Monde daté du 22/12/06



François Dubet : "L'égalité des chances, le pire des systèmes, mais il n'y en a pas d'autres"
[…]je peux tenir sur l'égalité des chances les propos que Winston Churchill tenait sur la démocratie : c'est le pire des systèmes mais il n'y en a pas d'autres. A partir de là, et comme pour la démocratie, quels sont les mécanismes que l'on peut mettre en place pour compenser les effets négatifs, sachant que l'égalité des chances reste la vertu cardinale d'un système scolaire.[…]
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Un collégien de Meaux est mort suite à une altercation avec deux élèves
Un élève de 12 ans est mort, jeudi 21 décembre après-midi, suite à une altercation avec deux autres élèves de 6e, au collège Albert-Camus de Meaux, en Seine-et-Marne, a-t-on appris auprès de la police judiciaire de Meaux, qui enquête sur l'affaire.
Deux classes de 6e assistaient à un cours d'éducation physique quand une bagarre a éclaté entre la victime et deux élèves, vers 12 h 30. Le garçon a reçu des coups, est tombé au sol et est devenu inconscient, précise le SRPJ de Versailles. Il ne s'est plus réveillé.
[…]Dans un premier temps, le site du Figaro, qui a révélé l'information, décrivait une scène plus proche de l'acharnement collectif, précisant que la victime avait reçu un coup de poing avant que "d'autres enfants le rouent de coups".
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A Vernon, des incendiaires de cinq et sept ans
La commune de Vernon, dans l'Eure, détient un record étonnant : celui des plus jeunes incendiaires de voiture. Le 28 novembre, les policiers de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) ont interrogé - sans rencontrer de grande résistance - quatre garçonnets âgés de 5 à 7 ans au sujet de faits survenus le 7 novembre, dans le quartier des Valmeux, à Vernon. Les auteurs ont admis leurs responsabilités et se sont fait gronder par leurs parents.
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Le Nouvel Obs Permanent du 21/12/06


Un collégien décède à l'issue d'une bagarre
Un élève du collège Albert-Camus de Meaux (Seine-et-Marne) est décédé jeudi à l'issue d'une bagarre avec d'autres garçons de l'établissement, a-t-on appris jeudi de source policière. Agée de 12 ans, la victime était en classe de sixième.
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L’Express.fr du 21/12/06


Mort d'un collégien de Meaux roué de coups par des camarades
Un adolescent de 12 ans en classe de sixième est mort après avoir été roué de coups jeudi par des élèves du collège Albert-Camus de Meaux (Seine-et-Marne), apprend-on de source policière
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Une sélection dans les dépêches du 21/12/06



Collégien mortellement blessé: "un gros problème de vigilance"
Le président de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, a estimé jeudi que la mort d'un collégien de 12 ans à Meaux (Seine-et-Marne), lors d'une bagarre à l'issue d'un cours d'éducation physique, témoignait d'"un gros problème de vigilance et d'encadrement".
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Fonctionnnaires d'Etat: suppression expérimentale de la notation (Sénat)
Le Sénat a entériné jeudi, dans le cadre du projet de loi sur la modernisation de la fonction publique, la possibilité, pour les administrations d'Etat et celles de la fonction publique hospitalière volontaires, de supprimer à titre expérimental le système de notation des fonctionnaires pour le remplacer par un entretien professionnel.
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Mort d'Etienne Camy-Peyret, co-fondateur du Snes-FSU
Le co-fondateur du Snes-FSU, majoritaire dans les collèges et lycées, Etienne Camy-Peyret, est mort jeudi à l'âge de 84 ans, a-t-on appris auprès du Snes.
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Un lycéen d'origine sénégalaise interpellé près d'Agen remis en liberté
Le lycéen sans-papiers d'origine sénégalaise interpellé lundi près d'Agen et menacé d'expulsion, a été remis en liberté jeudi, dans l'attente du jugement de l'arrêté de reconduite à la frontière vendredi par le tribunal administratif de Bordeaux, a indiqué son avocat.
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Les études vétérinaires portées de 4 à 5 ans à partir de 2007
Le cursus dans les écoles vétérinaires françaises sera porté de 4 à 5 ans à partir de la rentrée universitaire 2007, a annoncé le ministère de l'Agriculture, jeudi dans un communiqué.
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mercredi, décembre 20, 2006

Revue de presse du mercredi 20 décembre 2006

Sous le titre “Ils empêchent d'expulser les écoliers”, L'Humanité consacre un long dossier aux militants de RESF. Le journal revient en particulier sur l'expulsion de la famille Raba dont nous avions parlé à plusieurs reprises. Des expulsions choquantes et qui semblent répondre à une logique électoraliste. C'est ce qu'exprime très bien l'éditorial de Maurice Ulrich intitulé “La machine” dont voici le début : « Il faut du chiffre rond. 25 000 serait le bon avant la fin de l'année. Il faut que les avions partent à l'heure. Il faut que les pilotes n'aient pas d'états d'âme et que les passagers ne disent mot et consentent. Il faut, s'il est besoin, menotter des élus. La machine doit fonctionner.
Elle fonctionne jusqu'à l'absurde. Comme pour ces Roumains à Toulouse, reconduits à la frontière voici quelques jours mais qui, dans quelques jours, pourront circuler librement dès lors que leur pays aura intégré l'Union européenne, le 1er janvier 2007
».

Le ministre de l'intérieur vient de recevoir une enquête qui va le "déprimer", écrit le Canard Enchaîné dans son édition du mercredi 20 décembre (rapporté par Le Monde) . Réalisée par le Cevipof et la Sofres pour l'intérieur, l'étude conclut que, pour 52 % des 2 039 banlieusards interrogés, ce sont "les propos de Nicolas Sarkozy" qui ont le plus lourdement contribué aux émeutes de novembre 2005.
Suivent d'autres raisons expliquant l'embrasement des banlieues il y a un an : la télévision a "facilité l'escalade", pour 44,5 % des sondés, loin devant "le harcèlement et les violences de la police" (25 %) et le rôle des "mafias" (20 %).

Petite info qui n'aura échappé à personne : les vacances scolaires sont (au pire) dans deux jours et demi...

Bonne Lecture...
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Libération du 20/12/06


Sectes : les élus au secours des mineurs
Dans un rapport, une commission parlementaire avance 50 propositions pour les protéger.
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«Apporter des preuves avant de stigmatiser»
Raphaël Liogier, sociologue, critique les méthodes pour lutter contre les dérives sectaires
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Le grand écart des chiffres sur la délinquance
L'Observatoire national a rendu public les enquêtes de victimation menées par l'Insee.
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Le Figaro du 20/12/06


97.000 enfants maltraités ou en danger en France
Le rapport de l’Observatoire national de l’action sociale décentralisée (Odas) montre une hausse du nombre d’enfants maltraités ou en danger en 2005. Les négligences lourdes et les violences psychologiques augmentent fortement.
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Une étude inquiétante sur la délinquance
Une étude de l'Observatoire national de la délinquance éclaire les zones d'ombre des statistiques. Si les quartiers sensibles s'enfoncent dans la délinquance, ailleurs en France, le sentiment d'insécurité diminue.
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L’Humanité du 20/12/06 (un jour de retard)



Ils empêchent d’expulser les écoliers
Partout en France, des citoyens refusent de fermer les yeux sur la reconduite de familles entières. Un mouvement qui va compliquer la tâche du candidat Sarkozy.
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RESF s’expatrie
Réseau Éducation sans frontières n’existe pas qu’en France.
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EDITORIAL PAR MAURICE ULRICH
La machine

Il faut du chiffre rond. 25 000 serait le bon avant la fin de l’année. Il faut que les avions partent à l’heure. Il faut que les pilotes n’aient pas d’états d’âme et que les passagers ne disent mot et consentent. Il faut, s’il est besoin, menotter des élus. La machine doit fonctionner.
Elle fonctionne jusqu’à l’absurde. Comme pour ces Roumains à Toulouse, reconduits à la frontière voici quelques jours mais qui, dans quelques jours, pourront circuler librement dès lors que leur pays aura intégré l’Union européenne, le 1er janvier 2007.
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Le mauvais rêve de la famille Raba
Comment débarquer dans un village que l’on a fui la peur au ventre et que l’on retrouve avec la même terreur ? Rencontre dans un abri de fortune.
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« Aujourd’hui, je ne sors pas... »
Sphresa Raba, expulsée au Kosovo avec son mari et ses trois bambins, raconte.
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Karim, un jeune homosexuel algérien, sera-t-il mis dehors ?
Ce matin, la cour d’appel de Bordeaux pourrait désavouer une nouvelle fois l’acharnement du préfet de Gironde contre ce lycéen scolarisé à Mérignac.
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Profs : l’énergie retrouvée
Après une rentrée sans vigueur, la grève des enseignants du secondaire, hier, a rencontré un large succès, avec 54 % de grévistes dans les collèges et les lycées.
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Les profs de gym montent à la corde
Particulièrement touchés par les projets du gouvernement, la mobilisation des profs d’EPS est forte. Ils disent vouloir se battre « jusqu’au bout »
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Le Parisien du 20/12/06 ( payant)



De plus en plus d'enfants en risque de maltraitance
UNE FOIS ENCORE, ce chiffre terrible est en augmentation : 97 000 enfants ont été signalés aux services sociaux des départements en 2005 en France. C'est 2 % de plus qu'en 2004 et ces 2 % sont « vraiment préoccupants » si l'on en croit l'Observatoire...
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Un jeune blessé dans un lycée du Mans
UN ADOLESCENT de 17 ans a été grièvement blessé hier dans un lycée du Mans (Sarthe) après avoir été poignardé par un autre jeune garçon. La victime, touchée à la poitrine, se trouvait hospitalisée, hier soir, dans un état grave,
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La Croix du 20/12/06



La pauvreté des enfants préoccupe les ONG européennes
La lutte contre la pauvreté des moins de 16 ans est le thème prioritaire pour 2007 de discussions entre protections sociales européennes
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Les rituels délicats d’un Noël en famille
Noël est une fête de famille, et tous les ans, chacun s'interroge : chez qui va-t-on fêter Noël et avec qui ?
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20 minutes du 20/12/06



La délinquance chiffrée loin de la réalité
Plus de victimes que de plaignants. La délinquance a été trois fois supérieure en 2005 aux chiffres officiels constatés par les services de police et de gendarmerie, selon une enquête de l'Insee et de l'Observatoire national de la délinquance (OND) rendue publique hier. Ainsi, neuf millions d'atteintes aux biens ont été commises et près de quatre millions de personnes ont déclaré avoir été victimes d'au moins une agression, soit au total plus de douze millions de faits. Les statistiques officielles n'avaient fait état que de 3,77 millions de crimes et délits.
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Métro (Paris) du 20/12/06



Rien vu...


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Ouest-France du 20/12/06



Coup de couteau dans un lycée du Mans: l'auteur présumé en garde à vue
L'auteur présumé du coup de couteau donné mardi après-midi, au lycée Touchard, au Mans, s'est rendu spontanément au commissariat.
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Nous avons tous en nous quelque chose de Tintin
Le musée Pompidou, à Paris, présente l'oeuvre de Hergé. Rassemblant des documents originaux et inédits, l'exposition Hergé est un bel hommage au dessinateur bruxellois. L'inventeur de la ligne claire aurait eu 100 ans en 2007.
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Le Monde daté du 20/12/06



Le sentiment d'insécurité baisse malgré les émeutes de 2005
Les émeutes de 2005 n'y ont rien changé : l'enquête de victimation, conduite auprès de 25 000 personnes par l'Observatoire national de la délinquance (OND), en janvier et février 2006, et dévoilée mardi 19 décembre, confirme le recul du sentiment d'insécurité. En revanche, le nombre d'atteintes aux biens et aux personnes signalées reste très élevé, bien au-delà des statistiques des faits recensés par la police et la gendarmerie
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La délinquance est largement sous-estimée dans les chiffres officiels
En 2005, la délinquance a été trois fois supérieure aux chiffres officiels enregistrés par les services de police et de gendarmerie, selon une enquête de l'Insee et de l'Observatoire national de la délinquance (OND) rendue publique mardi 19 décembre. Selon cette étude, plus de neuf millions d'atteintes aux biens ont été commises en 2005 et près de quatre millions de personnes ont déclaré avoir été victimes d'au moins une agression. Au total, ce sont donc plus de douze millions de faits de délinquance, des chiffres bien supérieurs aux 3 775 000 plaintes et déclarations enregistrées cette année-là par les services de police et de gendarmerie.
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Un rapport sur les banlieues va "déprimer" M. Sarkozy, selon "Le Canard enchaîné"
Le ministre de l'intérieur vient de recevoir une enquête qui va le "déprimer", écrit l'hebdomadaire satirique et d'enquête dans son édition du mercredi 20 décembre. Réalisée par le Cevipof et la Sofres pour l'intérieur, l'étude conclut que, pour 52 % des 2 039 banlieusards interrogés, ce sont "les propos de Nicolas Sarkozy" qui ont le plus lourdement contribué aux émeutes de novembre 2005.
Suivent d'autres raisons expliquant l'embrasement des banlieues il y a un an : la télévision a "facilité l'escalade", pour 44,5 % des sondés, loin devant "le harcèlement et les violences de la police" (25 %) et le rôle des "mafias" (20 %).
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Le Nouvel Obs Permanent du 20/12/06


Forte mobilisation des enseignants
De 23,62 à 55% des professeurs du secondaire ont fait grève contre la modification de leur système de travail.
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"Un décret dicté par un souci
d'économie budgétaire"
par Gérard Aschiéri, secrétaire général de la FSU
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L’Express.fr du 20/12/06


Délinquance: la loi du silence
En 2005, la délinquance vécue aurait été trois fois supérieure aux actes recensés par les services de police et de gendarmerie, selon une enquête de l'Observatoire national de la délinquance. Mais sans progression majeure par rapport à 2004
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Une sélection dans les dépêches du 20/12/06



Décharges horaires: pas d'accord à l'intersyndicale sur la date d'une nouvelle grève
L'intersyndicale du second degré, mobilisée contre le projet de décret allongeant le temps de travail de certains enseignants, n'a pas réussi mercredi à s'accorder sur la date d'une nouvelle grève, repoussant la décision à janvier, a-t-on appris de sources syndicales.
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Ile-de-France: la carte des formations universitaires trop dispersée (Cour des comptes)
La Cour des comptes a présenté mercredi un rapport qui critique l'"éparpillement" des sites, filières et formations des 17 universités d'Ile-de-France, qui, selon elle, "occasionne coûts et manque de visibilité internationale".
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450 lycéens évacués à cause d'une fuite de gaz dans les Yvelines
450 élèves du lycée Simone-Weil de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) ont été évacués de leur établissement pendant une heure et demie mercredi en fin de matinée à cause d'une fuite de gaz, a-t-on appris mercredi auprès des pompiers et du lycée.
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Grasse: un enseignant agressé dans sa classe par 2 personnes non identifiées
Un enseignant d'un lycée professionnel de Grasse (Alpes-Maritimes) a été agressé la semaine dernière par deux personnes alors qu'il se trouvait seul dans sa classe après la fin des cours, a-t-on appris mercredi de sources concordantes
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La Conférence de la Famille 2007 consacrée au temps extra et périscolaire
Le ministre délégué à la Famille, Philippe Bas, a lancé mercredi les travaux préparatoires à la Conférence de la famille 2007 qui sera consacrée au temps périscolaire (avant et après l'école) et au temps extrascolaire des enfants, des adolescents et de leur famille.
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mardi, décembre 19, 2006

Revue de presse du mardi 19 décembre 2006

«C'est surtout contre la dénaturation du métier que je proteste., «la profession se prolétarise, on grignote nos avantages comme les retraites, on nous demande toujours plus», « On nous déprécie, mais on nous en demande toujours plus »…
Ce sont quelques paroles d’enseignants relevées par Libération et par Le Figaro . malgré cette forte mobilisation, le ministre n’entend rien et répète que cela ne changera rien à sa politique. Mais celle-ci est contestée y compris dans les rangs de l’UMP…
L’hiver risque d’être chaud pour Gilles de Robien…

La phobie scolaire vous connaissez ? C’est Le Parisien qui revient sur ce symptôme qui se développe. Soumis à une obligation de réussite croissante, des élèves craquent et rejettent le système scolaire. Une pédopsychiatre montre que ce n’est pas un phénomène récent et que cela concerne aussi les bons élèves

40 000 à 80 000 enfants seraient concernés .
Pour prévenir les dérives sectaires, une commission d'enquête parlementaire préconise dans un rapport , centré sur les enfants, de limiter l'enseignement à domicile.
Pour la commission parlementaire, l'administration de l’éducation nationale est coupable de "négligence, voire de complaisance" à l'égard des dérives sectaires. Ils estiment que le contrôle de la scolarisation de ces enfants est insuffisant car il n'analyse pas les "conditions d'épanouissement de la personnalité ni la préparation à la citoyenneté". Ils s'alarment aussi du manque de contrôle des organismes privés de soutien scolaire, dans lesquels peuvent se glisser des prosélytes.

.. « La Croix » rapporte, en particulier, les témoignages de deux jeunes femmes ayant vécu, enfants, dans une secte mais tous les journaux reviennent sur ce rapport alarmant.

Dans Le Monde, un sondage auprès de 800 jeunes de 18-25 ans nous apprend que les jeunes ne se sentent pas entendus par les politiques Ils ont à 79 % une "mauvaise image" des hommes et femmes politiques, dont ils considèrent (dans la même proportion), qu'ils "ne sont pas à l'image de la société actuelle". Une majorité cependant (57 %) des 18-25 ans reconnaît "s'intéresser" à la politique ; et si 42 % d'entre eux ne se sentent proches d'aucune formation politique, 79 % estiment que les partis "sont indispensables dans une démocratie". Les trois quarts des jeunes inscrits sur les listes ou qui affirment leur intention de le faire d'ici au 31 décembre se disent "tout à fait certains" d'aller voter à la présidentielle.
Rappelons qu’il reste treize jours pour s’inscrire sur les listes électorales.

Bonne Lecture...
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Libération du 19/12/06


Les profs sèchent les cours pour sauver leur temps de travail
Net succès de la grève contre le projet de décret de Gilles de Robien.
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«Contre la dénaturation du métier»
Paroles d'enseignants grévistes dans un lycée parisien réputé paisible.
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Le Figaro du 19/12/06


Temps de travail : les profs ne désarment pas
Le mouvement d'hier était organisé par quinze organisations, de l'extrême gauche à la droite, du public au privé.
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Sectes : le cri d'alarme
Une commission parlementaire estime que les contrôles du ministère sur les mineurs non scolarisés sont insuffisants.
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L'université innovante sera transversale,
par Albert Claude Benamou

Les universités ont une aspiration pour les années à venir à une professionnalisation plus importante des cursus de formation, grâce au développement de liens structurels forts avec le monde de l'entreprise privée et publique, et à un rapprochement avec les grandes écoles. Les transferts de compétences et la potentialisation des expertises, des cultures et des moyens sont des pistes de travail essentielles pour moderniser les études supérieures.
On peut aller plus loin en donnant un sens pragmatique à la transversalité par la mise de place de parcours nouveaux de formations universitaires hybridées entre des grands axes disciplinaires variés qui tireront avantage des regroupements universitaires en cours.
Il faut en effet croiser l'enseignement des disciplines, pas forcément connexes, et leurs pratiques pédagogiques. Il faut par là même abolir les frontières que l'on observe souvent dans la transmission des savoirs et la pratique des métiers, à l'origine d'une stérilisation de l'imagination et de la créativité intellectuelle.
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Une recrue de choix pour les entreprises, l'étudiant en lettres
parJean-Michel Besnier e

Les étudiants littéraires ne doivent pas nécessairement payer le prix de leur choix désintéressé en exerçant pendant des années un emploi non qualifié, dans quelques centres d'appel. Nombre d'employeurs se disent prêts à faciliter la formation professionnelle minimale de ceux qui achèvent - ou interrompent - un cursus dans une université humaniste. Non pas par philanthropie ni même par civisme, mais parce que la surimposition de savoir-faire techniques (comptabilité, marketing, veille stratégique, commerce international, communication interne, gestion des ressources humaines...) à une formation de type humaniste leur apparaît comme un gage d'efficacité. Le culte du diplôme est en train de perdre du terrain, compte tenu de la mondialisation qui dilue les repères auxquels nous étions accoutumés et ce n'est déjà plus que par inertie qu'on recrute aveuglément un HEC ou un X. Le système LMD (licence-master-doctorat), en homogénéisant les cursus universitaires à l'échelle de l'Europe, donne un relief croissant aux itinéraires singuliers et du poids aux profils atypiques : nul doute que les étudiants qui auront associé une formation littéraire de qualité avec des stages en entreprises, des séjours à l'étranger ou des ¬expériences associatives, seront de plus en plus remarqués, voire courtisés, par les milieux professionnels soucieux de dynamisme et de renouveler leurs élites.
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L'Humanité du 18/12/06 (un jour de retard)



Appel général à la grève dans les collèges et lycées
L’année 2006 se conclut sur un nouvel affrontement entre Gilles de Robien et l’école. Enseignants et personnels d’éducation des collèges et lycées publics et privés sont appelés à se mettre en grève, aujourd’hui, par la totalité de leurs quinze syndicats, alors que se tient un Comité technique paritaire ministériel. Son ordre du jour : l’examen des projets de décrets modifiant les textes de 1950 qui régissent les obligations de service des profs du secondaire. Une mutation dans l’air depuis la loi Fillon (2005), précisée en octobre dernier, et que l’ensemble des organisations qualifie d’« attaque sans précédent contre le statut des personnels » et de nouvelle dégradation de la qualité des enseignements.
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Le Parisien du 19/12/06 ( payant)



De plus en plus d'élèves malades à cause de l'école
On appelle cette pathologie « la phobie scolaire ». Soumis à une obligation de réussite croissante, des élèves craquent et rejettent le système scolaire. Un lieu unique s'est ouvert à Grenoble pour redonner à ces jeunes l'envie d'y croire.
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Un dispositif unique en France
LA CLASSE PASSERELLE du lycée Stendhal n'est qu'une des nombreuses facettes du lycée-collège à l'hôpital et à domicile (LCHD), qui a reçu il y a quelques jours au Sénat le grand prix national Handinnov. Ce projet est né par... accident en 1989.
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« Attention aux dimanches soir avec des maux de ventre »
La phobie scolaire est-elle un phénomène nouveau ? Annie Laurent. Non, les premières descriptions des refus d'aller à l'école datent de 1882, date des lois Ferry officialisant l'instruction laïque et obligatoire jusqu'à 14 ans.
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Audrey ou les souffrances d'une « trop bonne » élève
A LA RENTREE, Audrey n'a pas tenu deux jours. Un immense établissement, aucune copine dans sa classe, le stress de la seconde... Alors la petite boule dans le ventre, si familière, est revenue. Et avec elle, les tremblements, les bouffées de panique,...
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Perturbations dans les collèges et lycées
SELON L'EDUCATION nationale, 37,41 % des enseignants de collèges ont fait grève hier, 24,32 % dans les lycées professionnels et 39,03 % dans les lycées généraux et technologiques. De son côté, le Snes-FSU, principal syndicat du secondaire, a recensé 53 %...
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Ces enfants perdus du divorce
En France, près d'un tiers des enfants maltraités le sont sur fond de divorce.
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« L'enfant est toujours la victime du conflit »
GERARD POUSSIN, psychologue spécialiste du divorce
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La Croix du 19/12/06



La vie cachée des enfants des sectes
Pour prévenir les dérives, une commission d'enquête parlementaire préconise de limiter l'enseignement à domicile. « La Croix » rapporte les témoignages de deux jeunes femmes ayant vécu, enfants, dans une secte
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« Les mineurs doivent être prioritaires »
Jean-Michel Roulet, président de la Miviludes : « Alors qu’il y a dix ans, les sectes se cantonnaient à la spiritualité et à l’ésotérisme, elles mettent aujourd’hui en avant bien-être, santé et développement personnel. Les enfants constituent à cet égard une cible de choix : ils sont en développement tant physique que psychologique et spirituel. »
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Enfants élevés dans une secte : "On peut s'en sortir et se reconstruire"
La commission parlementaire d'enquête sur les sectes présente mardi 19 décembre son rapport sur "Les mineurs victimes des sectes". Marie Boëton, journaliste au service France de "La Croix" a recueilli le témoignage de deux jeunes femmes qui ont passé leur enfance dans une secte
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20 minutes du 19/12/06



Les lycéens au turbin
Lycéen, ce n'est pas un métier. Près d'un jeune sur cinq a exercé une activité rémunérée (18 %) pendant ses années de lycée, hors vacances d'été, dont 13 % par besoin pour vivre, selon une étude CSA publiée hier par le syndicat lycéen UNL. Actuellement, 6 % des élèves exerceraient une activité rémunérée, dont la moitié non déclarée. Selon l'enquête, 76 % des lycéens ont une activité tout au long de l'année, vacances d'été et périodes de cours comprises. 64 % d'entre eux travaillent plus de cinq heures hebdomadaires pendant les cours, et 41 % plus de vingt heures pendant les vacances d'été.
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Décharges d'horaires : les profs ne sont pas défilés
Du jamais vu depuis 1998. Entre un tiers et la moitié des enseignants des collèges et lycées ont débrayé lundi et plusieurs milliers ont manifesté partout en France contre une réforme ministérielle visant à allonger leur temps de travail, répondant ainsi largement au mot d'ordre de mobilisation des syndicats
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Métro du 19/12/06



Un jeune sur cinq travaille pendant le lycée , selon une étude
Près d'un jeune sur cinq (18%), selon une étude, a travaillé pendant l'année scolaire durant ses années de lycée, dont 13% parce qu'ils en ont vraiment "besoin pour vivre", signe que "la précarité gagne le lycée", selon Floréale Mangin, présidente de l'UNL.
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Activité des sectes: la commission parlementaire au secours des mineurs
Pour la commission, l'administration est coupable de "négligence, voire de complaisance" à l'égard des dérives sectaires. Ils estiment en particulier, instruits par leur récente visite dans une communauté biblique (Tabitha's place), que le contrôle de la scolarisation de ces enfants est insuffisant car il n'analyse pas les "conditions d'épanouissement de la personnalité ni la préparation à la citoyenneté". Ils s'alarment aussi du manque de contrôle des organismes privés de soutien scolaire, dans lesquels peuvent se glisser des prosélytes.
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Ouest-France du 19/12/06



La grève a bien mordu dans le secondaire
Entre 35 et 55% des professeurs de lycées et collèges l'ont suivie. Le projet du ministre Robien est contesté y compris dans les rangs de l'UMP.
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Le Monde daté du 20/12/06



Un rapport fustige l'éclatement des universités d'Ile-de-France
C'est en faveur d'une refonte de la carte universitaire d'Ile-de-France que la Cour des comptes se prononce dans un rapport, publié mercredi 20 décembre, et intitulé "La carte universitaire d'Ile-de-France : une recomposition nécessaire". Avec 362 000 étudiants, l'Ile-de-France constitue la première place universitaire européenne devant Londres. Mais ce potentiel serait affaibli par un éclatement institutionnel, géographique et académique.
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Le retour de la dictée dans l'enseignement supérieur
La dictée fait un retour dans les amphis. L'institut universitaire de technologie de Grenoble, département gestion des entreprises et des administrations, a fait sensation à la rentrée en accueillant ses étudiants par cet exercice, qui disparaît normalement après le collège.

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Près d'un lycéen sur cinq a exercé un emploi en cours d'année scolaire
Ismaïl Bouguessa, 19 ans, scolarisé au lycée professionnel Marc-Séguin à Vénissieux (Rhône), travaille depuis l'âge de 14 ans et demi. Il a commencé par faire les marchés, de 7 heures à 13 heures, les week-ends, à raison de 40 euros la journée. Aujourd'hui majeur, il passe par une société d'intérim qui lui confie des missions de préparation de commandes pour une entreprise de surgelés ou de manutention pour un parc d'expositions.
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Des milliers d'enseignants manifestent à Paris contre la réforme de leur statut (vidéo)
Plusieurs milliers d'enseignants des collèges et lycées ont manifesté, à Paris, lundi 18 décembre, leur désaccord avec le projet de décret allongeant leur temps de travail et instaurant la bivalence, c'est-à-dire la possibilité d'enseigner deux matières. Selon les chiffres définitifs du ministère de l'éducation nationale, 37,41 % des enseignants de collèges ont fait grève, 24,32 % dans les lycées professionnels et 39,03 % dans les lycées généraux et technologiques. Cette journée de grève et de manifestations a été organisée à l'appel de 15 organisations, de l'extrême gauche à la droite, une unité jamais vue depuis la fronde contre Claude Allègre en 1998. La manifestation parisienne a réuni entre 3 200 selon la police et 10 000 personnes selon les organisateurs.
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La commission parlementaire sur les sectes s'inquiète du sort des enfants
La commission parlementaire d'enquête sur les sectes présente, mardi matin 19 décembre, son rapport, intitulé "L'enfance volée, les mineurs victimes des sectes". Il est le troisième du genre : celui de 1995 était consacré au phénomène sectaire et celui de 1999 à l'argent des sectes. Le rapport 2006 souligne, lui, que les enfants sont une proie de plus en plus facile pour les sectes, et que l'engagement des pouvoirs publics contre les conséquences des dérives sectaires "s'avère très inégal".
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Fabien de Sans Nicolas : "Il faut réintroduire la sélection à l'université"
Vous êtes le patron des jeunes de l'UMP. Comment allez-vous ramener vers Nicolas Sarkozy des jeunes plutôt à gauche, qui n'aiment généralement pas la police et n'ont pas toujours apprécié l'emploi du mot "racaille" qu'ils ont pris comme une stigmatisation ?
[…] il faut réintroduire la sélection à l'université. Je suis aussi pour l'autonomie des universités. Car depuis vingt-cinq ans, nous avons confisqué le débat à la jeunesse et la gauche a confisqué le débat sur l'éducation et les universités. Et regardez dans quelle situation nous nous trouvons. Nous sommes à la remorque. Les jeunes se sont tiré une balle dans le pied, en descendant à chaque fois dans la rue. Il faut rattraper le retard et dire, pour chaque filière, leurs chances de trouver un emploi.
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Sondage : les 18-25 ans ne se sentent pas entendus par les politiques
Comme d'autres, les 18-25 ans ont (à 79 %) une "mauvaise image" des hommes et femmes politiques, dont ils considèrent (dans la même proportion), qu'ils "ne sont pas à l'image de la société actuelle". Ils partagent également (à 87 %) le sentiment - très répandu - de ne pas être assez entendus. Méfiants et sceptiques vis-à-vis de la politique - 75 % sont convaincus que les responsables économiques ont "plus de pouvoir", et 50 % estiment que "quel que soit le résultat de l'élection (présidentielle),les choses ne changeront pas vraiment en France" -, les jeunes sont-ils plus "en rupture" que leurs aînés ? Cela n'apparaît pas dans cette enquête. Une majorité (57 %) des 18-25 ans reconnaît "s'intéresser" à la politique ; et si 42 % d'entre eux ne se sentent proches d'aucune formation politique, 79 % estiment que les partis "sont indispensables dans une démocratie". Les trois quarts des jeunes inscrits sur les listes ou qui affirment leur intention de le faire d'ici au 31 décembre se disent "tout à fait certains" d'aller voter à la présidentielle
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Les jeunes et la classe politique : un "divorce apparent"
Entretien avec Chrystelle Craplet, chargée d'études au département opinion d'Ipsos et auteur d'une étude sur "Les 18-25 ans et l'élection présidentielle".
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Le Nouvel Obs permanent du 19/12/06


40.000 à 80.000 enfants
concernés
La commission parlementaire d'enquête sur les sectes a présenté ce matin son troisième rapport, centré sur les mineurs.
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"Les mineurs sont une cible de choix"
par Jean-Michel Roulet, président de la Mission interministériellede la lutte contre les sectes (Mils)
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Les réactions
Voici les premières réactions après la remise, mardi 19 décembre, du troisième rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les sectes, centré sur les mineurs.
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L’Express Quotidien du 19/12/06


Les enfants, proies faciles des sectes
Entre 60 000 et 80 000 enfants seraient concernés selon un rapport parlementaire rendu ce mardi qui formule cinquante propositions pour renforcer la vigilance des pouvoirs publics
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Une sélection dans les dépêches du 19/12/06



Le Cneser se prononce contre la réforme de la formation des maîtres
Le Conseil national de l'Enseignement supérieur et de la recherche (Cneser), une instance uniquement consultative, s'est prononcé mardi contre la réforme Robien de la formation des enseignants, a-t-on appris de sources concordantes.
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Le décret sur le temps de travail concernera 40.000 professeurs (ministère)
Le projet de décret allongeant le temps de travail de certains enseignants, par suppression de certaines de leurs décharges horaires, concernera environ 40.000 enseignants, a précisé mardi le ministère de l'Education, un chiffre contesté par le Snes-FSU.
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Appel de la FSU à une manifestation nationale le 20 janvier
La FSU, première fédération de l'Education, a appelé mardi à une "manifestation nationale à Paris le 20 janvier", pour "la promotion du service public d'éducation", sur fond de protestations contre le budget ou la réforme des décharges et de la formation des enseignants.
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Attention, le soutien scolaire peut cacher une secte
Le soutien scolaire est une activité florissante en France mais mal contrôlée, relève la commission parlementaire sur les sectes qui, alertée au cours de ses travaux par "l'investissement des sectes dans ce secteur", cite principalement la Scientologie.
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Deux militants de RESF en garde à vue à Marseille libérés
Deux militants du Réseau éducation sans frontières (RESF) ont été libérés mardi soir après plusieurs heures de garde à vue à Marseille, l'un d'entre eux faisant l'objet d'une convocation pour "violences sur agent de la force publique", a-t-on appris de source judiciaire.
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Un jeune grièvement blessé par un autre dans un lycée au Mans
Un adolescent de 17 ans a été grièvement blessé mardi dans un lycée du Mans après avoir été poignardé par un autre jeune, a-t-on appris auprès de la préfecture et de la police.
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