mardi, juillet 03, 2007

Revue de presse du mardi 3 juillet 2007

Le Bac encore et toujours... Libération revient dans un article sur le bac comme révélateur des inégalités sociales en s'appuyant sur une étude officielle parue dans la revue “Éducation et formations” d'avril 2007 . On y observait un “mouvement de spécialisation sociale croissante des séries”. En d'autres termes, une “démocratisation ségrégative” car si le nombre de bacheliers augmente, tout le monde ne fait pas le même bac, cela dépend des catégories sociales. Les enfants de cadre sont surpreprésentés dans la filière S alors que les enfants d'ouvriers sont beaucoup plus nombreux dans les séries professionnelles ou technologiques. Une question pas assez abordée dans les commentaires alors qu'elle est essentielle.
La sempiternelle question au moment du bac est celle de l' “indulgence”. Est-ce que le bac est “donné“ ? avec toujours un implicite sur la baisse du niveau qui serait masquée par un abaissement des exigences. Tout un groupe d'enseignants et de commentateurs a fait son beurre avec ce type de discours. C'est pourquoi l' “article interactif” du Monde est un souffle d'air frais tout à fait salutaire. Intitulé Ne tombons pas dans la 'déclinologie' ambiante !, il rassemble des points de vue de professeurs de terrain qui remettent les pendules à l'heure et les déclinologues à leur place, c'est-à-dire l'œil rivé sur le rétroviseur...

Dans cette chronique, nous n'avions pas cité hier, une interview de Xavier Darcos parue dans le Figaro Magazine, ce week-end . Cette interview se situe dans un dossier assez fourni ayant pour titre “Pourquoi l'autorité est en crise. Il faut d'ailleurs signaler d'autres articles de ce dossier et en particulier l'interview du sociologue Raymond Boudon ou encore l'intervention de Myriam Revault D'Allonnes. La philosophe alerte sur la confusion qui existe entre autorité et pouvoir , “ « Je veux restaurer l'autorité» signifie souvent «je veux restaurer l'obéissance». Cela ne concerne pas l'autorité, mais le pouvoir. ” dit-elle.
Que dit Xavier Darcos ? Déjà, on peut constater que son discours est plus subtil que son prédécesseur... Il repère trois fondements de l'autorité à l'école : un consensus social qui donnait raison au “maître”, un savoir qui faisait autorité car il représentait une garantie d'insertion, une culture légitime. Selon lui, ce sont ces trois données fondatrices qui sont mises à mal aujourd'hui. Il revient évidemment (c'est l'idée fixe du patron...) sur Mai 68 et son héritage en déclarant que “La liberté est l'aboutissement d'un long parcours d'acquisitions et de contrainte”. Et il rajoute “Je crois à l'école de la verticalité, à l'école de la transmission. ”. Il conclut cependant en montrant les limites de l'action “Alors que la famille vole en éclats, que la police se fait caillasser, que les juridictions sont discutées, on demande à l'école de faire autorité entre 8 h30 et 16 heures. On nous demande de vider la cuvette alors qu'il faudrait d'abord fermer le robinet !»”.
Un positionnement ambigu et propice au strabisme : un œil dans le rétroviseur et un autre observant de manière plus réaliste la situation actuelle.

On aurait pu croire la réforme des universités “bouclée”, après l'intervention de Nicolas Sarkozy, il n'en est rien. La preuve est déjà dans le nombre de tribunes sur ce sujet dans la plupart des journaux (et notamment le Monde ou encore Le Figaro).
Mais aussi dans les propos de la ministre. La sélection "est une question qui doit être traitée", a déclaré lundi Valérie Pécresse (voir son portrait dans Le Monde) àMarianne2007.info (voir la vidéo sur ce site) . Cette mesure avait pourtant été écartée la semaine dernière par le chef de l'Etat, qui avait préféré faire quelques concessions plutôt que voir s'ouvrir un premier conflit social.
Et la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche d'enchaîner: il ne faut "pas avoir de barrières idéologiques pour le financement des universités". Autre sujet sensible que le président de la République s'était refusé à aborder. C'est ce qui fait titrer au site d'info Rue89 : “Pécresse, premier ministre à désobéir à Sarkozy

Après une année scolaire riche en sujets qui nous a fait passer de la polémique sur les méthodes de lecture puis de grammaire et de calcul au débat sur le temps de travail des profs, la carte scolaire et la réforme de l'université avec entre temps des élections présidentielles et législatives, il est temps pour cette revue de presse et son auteur de prendre quelques vacances.
Bonnes vacances à tous et à bientôt, j'espère.

Bonne Lecture...
----------------------------------------------
Libération du 03/07/07


Le surplace du baccalauréat face aux disparités sociales
Les enfants de cadres en scientifique, ceux des ouvriers en bac pro... Une étude montre les limites des politiques volontaristes pour plus d’égalité.
Lire la suite de l’article


Des résultats dans le désordre
Le taux provisoire de réussite au bac 2007 s’élève à 74,8 % , selon des résultats portant sur à peine 30 % des effectifs. Il serait de 74,7 % en ES, de 67,4 % en L et de 77,8 % en S . Ces données ne concernent que le «premier tour» de l’examen, c’est-à-dire avant la session de rattrapage qui se déroule à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 9 juillet.
Lire la suite de l’article


Scolarité des enfants handicapés : la réalité derrière les discours
Par Virginie Hervet

En tant que maman d’une petite fille myopathe qui doit être scolarisée en milieu ordinaire à la rentrée 2007, je souhaite réagir à l’article de la rubrique Rebonds de Libération du 28 juin, qui met l’accent sur l’hypocrisie de cette intégration décrétée sans moyens affectés. En effet, la loi du 11 février 2005 s’inscrit officiellement dans une volonté généreuse de permettre à un maximum d’enfants handicapés de s’intégrer au sein du système scolaire ordinaire. Mais cette loi, en apparence louable et qui permet à nos politiques des effets de manches mémorables (débat Ségolène Royal/Nicolas Sarkozy des présidentielles), devient un véritable diktat. Diktat, tout d’abord, vis-à-vis des chefs d’établissements et des instituteurs qui se voient contraints d’inscrire tout enfant handicapé à la demande de la famille, sans disposer des moyens suffisants pour l’accueillir dignement et réussir cette intégration. Nombreux sont les enseignants qui se retrouvent ainsi seuls à la rentrée scolaire ou en cours d’année, sans auxiliaire de vie scolaire (AVS), face à des enfants qui nécessitent forcément une prise en charge personnalisée.
Diktat, également vis-à-vis des familles qui, comme nous, n’ont pas eu le choix. Le centre de rééducation qui prenait en charge notre fille et lui permettait d’être scolarisée,a décidé, de façon unilatérale, de mettre fin à son suivi, sous prétexte de cette loi.[…]
Lire la suite de l’article


Un projet déraisonnable
Par Philippe Chaillou, président de la chambre des mineurs à la cour d’appel de Paris.

La loi sur la délinquance nie l’élaboration patiente d’une justice spécialisée pour les mineurs.
Lire la suite de l’article


La vérité sur l’université
Par patrick Maistre du chambon, professeur des facultés de droit, président de la conférence des doyens et François Gaudu, professeur de droit à la Sorbonne

L’autonomie centralisée est un risque fatal pour de nombreuses disciplines.
Lire la suite de l’article


Demain, nos musées seront-ils vides ?
Par PIERRE ROSENBERG

L’enseignement de l’histoire de l’art devrait être obligatoire dès le secondaire avec une agrégation spécifique pour le corps professoral.
Lire la suite de l’article

---------------------------------------------
Le Figaro du 03/07/07


Xavier Darcos : "Il faut rétablir l'Éducation nationale"
«Qu'est-ce qui faisait autorité à l'école ? D'abord un consensus social. Jusqu'au dernier tiers du siècle dernier, dans la famille paysanne comme dans la famille bourgeoise, le père et le fils respectaient une même vision du savoir scolaire. Et les parents donnaient toujours raison au maître dont personne ne contestait le droit à exercer une autorité même contraignante. Ensuite, c'est le savoir lui-même qui faisait autorité parce qu'il représentait une garantie de progression, de carrière, d'insertion. C'est le savoir scolaire qui a permis la progression sociale de la première génération de fils de paysans éduqués, puis celle des enfants d'instituteurs qui sont devenus plus tard énarques, polytechniciens ou normaliens. Enfin, la cohérence du savoir ne se discutait pas. La culture comportait une cohérence interne, au fond sans rivale. Aujourd'hui, ces trois données fondatrices ont volé en éclats : le consensus a été mis à mal ; la garantie d'intégration liée au savoir n'est plus assurée ; la cohérence du savoir est concurrencée par les technologies de la communication. Cette dispersion a affaibli l'institution scolaire. Que faire alors ? Il est difficile de répondre par une solution simpliste. Il faut avant tout repersuader les jeunes et l'institution de l'autorité du savoir, constitutif de liberté. Après les événements de 68, on a considéré la liberté comme un point de départ, une éclosion en rapport avec l'enfance qui devaient être sauvegardés. Je ne suis pas d'accord avec cette illusion. La liberté est l'aboutissement d'un long parcours d'acquisitions et de contrainte. Je crois à l'école de la verticalité, à l'école de la transmission. Car communiquer, ce n'est pas transmettre.
Lire la suite de l’article


Bac 2007 : un cru en "légère progression"
Les élèves ont découvert hier leurs premiers résultats. Rien qu'à Paris, plus d'un millier ont décroché une mention « Très bien ».
Lire la suite de l’article


Pour Xavier Darcos, la suppression de 10 000 postes est un objectif « raisonnable »
Le ministre de l'Éducation nationale souligne que cette réduction concernera aussi les personnels administratifs et n'entraînera pas de fermeture de classe.
Lire la suite de l’article


Pourquoi l'autorité est en crise (Figaro Magazine)
L'autorité ? Le Petit Robert n'en donne pas moins de sept définitions. Depuis le «droit de commander» jusqu'à la «supériorité de mérite ou de séduction qui impose l'obéissance, le respect, la confiance», en passant par «les organes du pouvoir» ou le «pouvoir de se faire obéir»... L'autorité est une notion protéiforme. Parce qu'elle s'appuie sur l'histoire, elle affecte notre mémoire collective. Parce qu'elle est liée aux lois, elle fait appel à notre sens civique. Parce qu'elle est nécessaire à la construction d'un être, elle implique les parents puis, plus loin dans la vie de l'enfant, les enseignants et le système éducatif en général. Parce qu'elle est en crise, nous avons décidé de réaliser ce dossier.[…]
Lire la suite de l’article


Raymond Boudon : "Trop de loi tue l'autorité"
Une enquête menée sur les valeurs a récemment montré que les gens croyaient à l’autorité et la considéraient comme un élément indispensable au bon fonctionnement de la société. Ce qui différencie les jeunes des vieux, c’est que les jeunes ne l’acceptent pas sans justification. Certaines choses rendent cependant la notion d’autorité floue : – L’inflation de la loi. « Nul n’est censé ignorer la loi » est devenu impossible. Les politiques font voter des lois pour être inscrits au Journal officiel. Et qu’importe si ce sont des lois inapplicables. C’est déraisonnable. La désinvolture du personnel politique entraîne une confusion dans les relations sociales qui sont perçues comme relevant de l’arbitraire et de la loi du plus fort. – La politique de contrôle social est bancale.[…]
Lire la suite de l’article


Myriam Revault d'Allonnes (Philosophe): "L'autorité au paroxysme de la crise"
Je donnerai d'abord une définition de ce que n'est pas l'autorité. Car il existe une grande confusion entre pouvoir et autorité. «Je veux restaurer l'autorité» signifie souvent «je veux restaurer l'obéissance». Cela ne concerne pas l'autorité, mais le pouvoir. L'autorité n'appelle pas à l'obéissance mais à la reconnaissance, on ne la détient pas, on l'exerce. Il est difficile de définir l'autorité de manière positive. Elle ne résulte pas d'une relation hiérarchique faisant appel à la contrainte, pas non plus d'une relation égalitaire, la relation d'autorité implique une dissymétrie, quelque chose de très énigmatique, d'opaque, de l'ordre de la transcendance. Etymologiquement, autorité vient du latin auctoritas. Certains linguistes ont cherché la racine indo-européenne d'autorité. Or, elle désigne le fait d'augmenter, d'ajouter quelque chose de créateur, de faire venir quelque chose à l'existence. L'autorité dans sa force faisait référence au divin.
Lire la suite de l’article


Jacques-Alain Miller (psychanaliste) : "Les policiers sont considérés comme des chiens de garde"
En ce qui concerne l'éducation et Mai 68... J'ai fait Mai 68 et je n'aime pas qu'on l'accuse de tous les péchés. Mais il est certain qu'il a eu sur tout l'appareil scolaire et universitaire un effet assez désastreux. En 1984, Jean-Claude Milner (1) - avec qui j'ai participé au mouvement - a écrit un livre : De l'école. Il y dénonçait l'idée d'une école fondée autour du bien-être et prônait un retour à une école articulée autour du savoir. Il a lutté contre le pédagogisme. Il y a d'ailleurs eu des efforts, depuis Chevènement, pour combattre cette dérive. Sans doute Darcos les poursuivra-t-il
Lire la suite de l’article



Xavier Pommereau (psychiatre) : "Il faut en finir avec les micro-incivilités !"
Pour être légitime dans un rôle ou une fonction, il faut faire autorité. Ne pas être contestable. Les adolescents d'aujourd'hui n'adhèrent pas à des principes qu'ils ne considèrent pas légitimes. Le père qui fume dans son salon et dit à son fils «Je t'interdis de fumer» ne fait pas autorité. De plus, et cela me paraît très important, les micro-incivilités perpétrées au quotidien par les adultes constituent de vraies attaques à la notion d'autorité. Un père qui, lors d'une balade à vélo avec ses enfants, emprunte un sens interdit leur envoie le message suivant : «Il faut prendre le chemin le plus court, moi d'abord et les autres après.» C'est une désolidarisation du corps social et je crois que cela est très toxique. L'autorité, ce n'est pas ce que l'on pense mais ce dont on dépend. Une société qui va bien n'est pas une société où la police est partout mais une société dont les membres acceptent la solidarité groupale. Il y a en France un excès d'individualisme et un important manque de sens civique. C'est tout de même incroyable que dans nos écoles, il y ait des «semaines antiviolence» mais aucune discussion sur le sens civique !
Lire la suite de l’article


Université : l'autonomie n'est utile que si elle favorise la concurrence
Par Antoine Compagnon, professeur au Collège de France et président de l'Association pour la qualité de la science française (QSF).

es conditions d'un exercice optimal de ces responsabilités ne sont pas réunies par le projet de loi. Et plusieurs effets pervers sont encore plus redoutables dans sa seconde que dans sa première version. Inspiré par la Conférence des présidents d'université (CPU) et cédant aux revendications de l'Unef, le texte risque, en l'état, non seulement d'être contre-productif, mais de faire des étudiants et des professeurs les dindons de la réforme.
Le président cumulera quatre pouvoirs soigneusement séparés dans une université américaine : President, Provost, Dean of the Faculty, Chief Financial Officer. Son autorité devient exorbitante. Bien qu'il préside le conseil scientifique, ait la haute main sur les crédits de recherche et un droit de veto sur les recrutements, décide des promotions, des primes et de la modulation des services, il n'est pas requis qu'il soit ni ait été professeur ! Tout ira bien avec un bon président qui consultera les composantes et respectera la collégialité. Et il y a des présidents remarquables. Mais, en cours de mandat - et de contrat quadriennal -, la régulation est quasi inexistante.
Lire la suite de l’article


-------------------------------------------
L’Humanité du 02/07/07 (un jour de retard)



L’invité de la semaine : Guy Trésallet,
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FSU 93, ENSEIGNANT EN LYCÉE PROFESSIONNEL.

[…]Au rôle émancipateur de l’école s’est substitué l’aspect utilitariste. Les vieilles théories ségrégatives visant à convaincre que l’école n’est pas faite pour tous ont repris de la crédibilité, y compris dans les milieux populaires. Les formations politiques progressistes, mais aussi les organisations syndicales, ont sous-estimé ce mouvement. Il ne restait plus qu’à individualiser l’échec, culpabiliser enfants et parents, vanter le mérite en lâchant quelques miettes (bourses au mérite) et la porte est grande ouverte au secteur marchand du soutien scolaire et autres aides aux devoirs qui ne reculent devant rien pour pénétrer ce juteux marché.
Si nous ne réagissons pas vigoureusement, il est à craindre que ce soit la professionnalité même des métiers de l’enseignement qui soit la prochaine cible au travers d’une mise en concurrence avec le monde associatif et commercial. Il s’agit d’un choix de société.
Lire la suite de l’article


Les facs planchent
Les Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche lancées aujourd’hui.
Lire la suite de l’article

----------------------------------------------------
Le Parisien du 03/07/07 ( payant)



Le bac 2007 est bien parti
Cette année va-t-elle être marquée par un cru exceptionnel du baccalauréat, soit plus de 81 % de réussite, record détenu par les bacheliers 2006 ? A entendre les cris de joie hier devant les résultats, les espoirs sont permis.
Lire la suite de l’article


Pour s'en sortir au rattrapage
Une fois le coup de blues encaissé et les larmes séchées, pas le temps de traîner avant d'affronter les oraux de...
Lire la suite de l’article


« Je n'y croyais pas... »
MICHAEL, 17 ans, lycéen, est subitement devenu bachelier, hier à 10 heures du matin
Lire la suite de l’article

------------------------------------------------
La Croix du 03/07/07



Réussite au bac général en progression de 1,8 point
Les candidats au bac ayant obtenu leur diplôme du premier coup sont un peu plus nombreux cette année qu'en 2006
Lire la suite de l’article

-------------------------------------------------
20 minutes du 03/07/07



Il n'y a pas d'âge pour mal manger
On connaissait la malbouffe chez les enfants et les adolescents, combattue depuis peu à grands renforts de messages publicitaires et l’éradication des distributeurs à sucreries dans les collèges et les lycées. Ce que l'on savait moins, c'est que les tout-petits aussi peuvent être amateurs de sodas et de frites.
Une étude TNS-Sofres-SFAE, publiée mardi, tire la sonnette d'alarme sur les défaillances de l'alimentation des moins de 3 ans. Et en effet, les chiffres sont éloquents: les frites sont consommées par 50% des enfants de 0-36 mois. Les 13-18 mois goûtent déjà à la cochonnaille tout comme les sodas, évidemment trop sucrés.
Lire la suite de l’article


Le micmac des résultats du bac
Entre ceux qui les ont eus plus tôt que prévu et ceux qui les auront après tout le monde, les candidats au baccalauréat n'auront pas été égaux cette année face aux résultats.
Lire la suite de l’article


Cris et pleurs à Condorcet
Dans la petite cour à colonnade du lycée Condorcet à Paris, les élèves scrutent les listes affichées aux murs, portables rivés à l'oreille pour informer - avec force cris de joie ou de déception - maman, mamie ou les potes. Dans ce bon lycée, peu de larmes : la liste des recalés ne comporte que quatre noms. Ce cérémonial quasi immuable s’est sans doute répété pour les 498.497 bacheliers français qui attendaient lundi leurs résultats, sur tableau ou sur l’Internet.
Lire la suite de l’article

-------------------------------------------------
Métro (Paris) du 03/07/07



Bac 2007: record annoncé
Le pic historique de l’an dernier (82,1%) devrait être dépassé
Lire la suite de l’article


Réussite au bac du premier coup en légère progression de 1,8 point
Les résultats au bac général du premier coup montre une légère hausse de "1,8 point par rapport à 2006", où 73,9 % des candidats avaient obtenu l'examen, a indiqué mardi le ministère de l'Education, se basant sur "12 académies tests".
Lire la suite de l’article

------------------------------------------------
Rue89 du 03/07/07



Universités: Pécresse, premier ministre à désobéir à Sarkozy
La réforme de l'Université sent décidément la poudre. Après avoir échaudé les syndicats étudiants, calmés par le pompier de service qu'est devenu Nicolas Sarkozy, le texte pourrait créer des étincelles entre le gouvernement et l'Elysée.
La sélection "est une question qui doit être traitée", a déclaré lundi Valérie Pécresse à Marianne2007.info (voir la vidéo). Mesure honnie par les organisations syndicales, la barrière à l'entrée des masters (bac +4) avait pourtant été écartée la semaine dernière par le chef de l'Etat, qui avait préféré faire quelques concessions plutôt que voir s'ouvrir un premier conflit social.
Et à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche d'enchaîner: il ne faut "pas avoir de barrières idéologiques pour le financement des universités". Autre sujet sensible, le président de la République s'était refusé à l'aborder, admettant seulement que toutes les universités devaient accéder à l'autonomie d'ici cinq ans, au lieu de la règle du volontariat qui prévalait initialement.
Lire la suite de l’article


Education: des moyens, des moyens! Et après?
Par Nestor Romero (Ancien enseignant)

Comment est-il possible qu'un gouvernement puisse envisager de réduire le personnel de l'Education nationale?
Alors que l'on ne cesse de déplorer la situation dans de nombreux établissements, au point que l'on ne recule nullement devant l'idée d'y introduire la police pour rétablir l'ordre.
Alors que l'on ne cesse de jeter au visage des enseignants la multitude des jeunes quittant l'école sans qualification, les 10 à 20 % d'élèves entrant en sixième sans une maîtrise suffisante de la lecture. Comment cela est-il possible?[…]
Lire la suite de l’article


------------------------------------------------
Ouest-France du 03/07/07




Ce qui va changer pour les universités
Le conseil des ministres validera, demain, le projet de réforme. Le maître mot est « l'autonomie ». Décryptage avec deux présidents d'universités.
Lire la suite de l’article


La FCPE déplore une publication « désordonnée » des résultats du Bac
La FCPE, principale fédération de parents d'élèves, a dénoncé cet après-midi « un invraisemblable désordre dans la publication des résultats du Baccalauréat ».
Lire la suite de l’article


Editorial
Le vent de la réforme à la fac

Voilà une tradition bien française : on gémit volontiers sur l'état « calamiteux » de nos universités, leurs taux d'échec faramineux, leurs pitoyables classements internationaux, leur inéluctable déclin. Ce triste panorama - pas inexact au demeurant - est, en général, assaisonné d'un pronostic apitoyé : tout serait verrouillé par les corporatismes et irréformable, sauf à déclencher un nouveau Mai 1968. Ce qui est encourageant pour les milliers de nouveaux bacheliers qui viennent de décrocher leur sésame pour l'enseignement supérieur.
Observez le dernier épisode en date. Nicolas Sarkozy, à peine installé à l'Élysée, fort de son état de grâce et d'un excellent calendrier, s'attaque à l'essentiel selon lui : changer le mode de « gouvernance » des universités. Sa jeune ministre, Valérie Pécresse, se charge des consultations, mais chacun sait que le texte est prêt et que tout se décide « là-haut ». Les partenaires regimbent. L'Élysée les reçoit et accepte quelques concessions. Aussitôt, le choeur des apitoyés reprend son chant : vous voyez, même lui n'y arrive pas. Il a calé.
Cette réforme, présentée cette semaine en Conseil des ministres, peut pourtant changer la donne.
Lire la suite de l’article

-------------------------------------------------
Le Monde daté du 04/07/07




Bac 2007 : "Ne tombons pas dans la 'déclinologie' ambiante !"

on ! Le niveau du bac ne baisse pas. Pourtant, nombreux sont ceux qui pensent le contraire. Cela ne date pas d'aujourd'hui. Dès le 19e siècle les enseignants affirmaient que le niveau était plus faible d'année en année. Il est vrai cependant que les élèves sont aujourd'hui beaucoup plus nombreux à passer et à obtenir le précieux sésame.
Lire la suite de l’article


Les facs bricolent pour recruter
Les chercheurs s'arrachent à prix d'or. De Princeton à Cambridge, de la Sapientia à Utrecht, l'internationalisation des équipes est devenue un des critères majeurs de la compétition internationale. Et, dans cette course aux meilleurs, les universités françaises partent avec un handicap. Les finances peu reluisantes des établissements français et les statuts corsetés dans lesquels les candidats étrangers sont contraints de se glisser obligent à pas mal d'imagination et de montages.
En attendant que le projet de loi sur l'autonomie des universités, qui devrait offrir des libertés nouvelles aux établissements, notamment en matière de recrutement, ne fasse sauter quelques-uns de ces verrous, les débauchages s'apparentent à un parcours du combattant.[…]
Lire la suite de l’article


Valérie Pécresse : une consensuelle en quête d'autonomie
J'ai pensé à toi pour l'enseignement supérieur et la recherche." Un ministère de plein exercice pour elle toute seule ? Surprise par la proposition de Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse rappelle aussitôt Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée : "Mais Nicolas n'a pas parlé de ministre délégué ?" Quelques jours plus tôt, elle avait accepté le schéma proposé par François Fillon : prendre la tête d'un ministère délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche sous la responsabilité directe du premier ministre, avec Claude Allègre en conseiller spécial.
Changement de programme : "J'ai eu un moment de total vertige", se souvient-elle. Résultat : quatre jours d'insomnie et trois kilos en moins en une semaine. La peur d'échouer, alors que son parcours paraît sans faute. A 39 ans reposait sur elle la réussite de la loi sur l'autonomie des universités. Elle devait présenter un texte en conseil des ministres mercredi 4 juillet.
Lire la suite de l’article


"Heureusement, en France, il y a le Téléthon"
Sur son environnement scientifique - une "constellation de connaissances, de chercheurs et de spécialistes exceptionnelle" -, ce brillant médecin de 49 ans, spécialiste de neuropédiatrie, ne tarit pas d'éloges. Il est plus circonspect sur le fonctionnement de l'université française, qu'il a rejointe en octobre 2006. Avec sa façon d'aborder sans détours les tracasseries administratives qui ont entouré son arrivée en France, l'Allemand Thomas Voit profite à fond de son statut d'observateur étranger, à qui il est souvent bien plus facile de pointer les défauts d'un système.
Lire la suite de l’article


L'autonomie universitaire, enfin !, par Richard Descoings
Le projet de loi qui sera présenté mercredi au conseil des ministres est une chance historique pour les universités françaises. Nicolas Sarkozy a arbitré cette semaine, sur la proposition de François Fillon et de Valérie Pécresse, le meilleur projet de loi que pouvaient espérer les universités françaises pour conquérir leur autonomie et relever leurs deux grands défis : la réussite de leurs étudiants et la place de la recherche française dans la compétition internationale. Sur le fond d'abord, les avancées par rapport au projet de loi initial sont considérables.
Lire la suite de l’article


Justice des mineurs : une Europe plus sévère
Avec le nouveau projet de loi sur la récidive des majeurs et des mineurs, c'est la cinquième fois depuis 2002 que, en France, la législation pénale des mineurs se durcit. Le projet, examiné par le Sénat les 5 et 6 juillet, instaure des peines minimales pour les récidivistes qui s'appliqueront aux mineurs. L'excuse de minorité est retirée en cas de deuxième récidive pour les 16-18 ans auteurs de crimes et de délits violents. Les lois Perben de 2002 et 2004, la loi sur la récidive de 2005, celle sur la prévention de la délinquance de mars 2007 avaient déjà accru la sévérité des lois pénales pour les mineurs. Depuis 2002, des sanctions sont prononcées dès l'âge de 10 ans ; des programmes de construction de centres éducatifs fermés et de prisons pour mineurs ont été lancés ; les procédures d'urgence ont augmenté ; enfin, le rôle du parquet a été considérablement accru. Cette tendance française s'inscrit dans un mouvement général en Europe.
Lire la suite de l’article


Le bac, "clé de tous les rêves" d'Aminata, sans-papiers
on bac de sciences sociales et sanitaires, Aminata, 22 ans, Sénégalaise sans papiers, s'y accroche car elle y voit "une clef à tous les rêves pour l'avenir". Comme tous les lycéens, elle compte sur cet examen pour s'engager dans une formation. Mais pour elle, le baccalauréat constitue aussi un défi à l'administration française : Aminata veut montrer qu'elle est capable de réussir sa scolarité. Qui sait ? Un jour, ce bac pourrait être le sésame d'une régularisation
Lire la suite de l’article


La publication des résultats du bac, un "invraisemblable désordre" pour la FCPE
Des indications partielles concernant "le premier tour" du baccalauréat ont montré, lundi 2 juillet, des résultats "en légère progression", selon le ministère de l'éducation nationale, qui a rappelé que cette publication était échelonnée sur toute la journée selon les académies.
Lire la suite de l’article


----------------------------------------
Le Nouvel Obs Permanent du 03/07/07


Darcos : "Il n'y aura pas
de classe fermée"
Le ministre de l'Education assure que la suppression de 10.000 postes annoncée ne mettra "pas en péril l'ambition qu'a la Nation pour son école".
Lire la suite de l’article


Le plus jeune des candidats
ira au rattrapage
Agé de seulement douze ans et neuf mois, le plus jeune candidat au baccalauréat est convoqué dès mardi pour la session de rattrapage.
Lire la suite de l’article


20,27 sur 20 de moyenne
au baccalauréat
Une lycéenne a bénéficié d'excellentes notes dans les matières facultatives pour décrocher son bac éco, avec 750 points sur 740.
Lire la suite de l’article

----------------------------------------
L’Express.fr du 03/07/07


Rien vu...


-----------------------------------------------------------
Une sélection dans les dépêches du 03/07/07



Fillon: lancement d'"un plan respect et égalité des chances"
François Fillon a annoncé mardi le lancement d'"un plan respect et égalité des chances" visant "les quartiers difficiles" dans sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale.
Lire la suite de l’article


Etudes dirigées pour tous les collégiens à la rentrée 2008 (Fillon)
Le Premier ministre François Fillon a annoncé mardi que les études dirigées de "fin de journée" seront effectives pour tous les collégiens "à la rentrée 2008" et "dans la totalité de l'enseignement scolaire à la rentrée 2011", lors de sa déclaration de politique générale.
Lire la suite de l’article


Inquiétude des universitaires chargés du recrutement des enseignants
Des universitaires responsables du recrutement des enseignants-chercheurs à l'université ont alerté mardi le gouvernement contre les risques de modifier les conditions de recrutement, comme il est prévu dans le projet de loi présenté mercredi en Conseil des ministres.
Lire la suite de l’article


Fillon: 5 mds EUR d'ici 2012 pour les universités
Le Premier ministre François Fillon a annoncé mardi que le gouvernement consacrerait 5 milliards d'euros d'ici 2012 en faveur des universités, sa "priorité absolue", lors de sa déclaration de politique générale.
Lire la suite de l’article


La communauté universitaire tente de s'unir pour la suite des réformes
La communauté universitaire a organisé lundi ses propres "Assises de l'Enseignement supérieur" avec la volonté de restaurer, face au gouvernement, un front uni de propositions, mis à mal lors de l'élaboration de la loi sur l'autonomie des universités.
Lire la suite de l’article

-----------------------------------------------------------------------

Aucun commentaire:

 
Licence Creative Commons
Chronique éducation de Philippe Watrelot est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Fondé(e) sur une œuvre à http://philippe-watrelot.blogspot.fr.