lundi, février 02, 2009

Revue de presse du lundi 2 février 2009

Le niveau baisse t-il ?
On sait que cette question est un des sujets clés de la polémique qui oppose les “républicains” (présentés aussi comme des “déclinologues” de l'école) et les pédagogues. La DEPP, la direction des études statistiques de l'éducation nationale a publié - après bien des difficultés semble t-il - les résultats d'une enquête de 2007 reprise d'une enquête de 1987, portant sur la lecture, le calcul et l'orthographe en fin de CM2. Cela permet de comparer les performances des élèves à vingt ans d'intervalle (avec des repères intermédiaires), à partir des résultats observés aux mêmes épreuves. On constate sur vingt ans une baisse significative des performances des élèves dans les trois compétences qui font l'objet de cette enquête.
En lecture, les résultats sont stables de 1987 à 1997 ; en revanche, on observe une baisse significative du score moyen entre 1997 et 2007, plus prononcée pour les élèves les plus faibles. La situation est différente en calcul : une baisse importante des performances, touchant tous les niveaux de compétences, est observée de 1987 à 1999 ; puis, de 1999 à 2007, les résultats stagnent. Concernant l'orthographe, le nombre d'erreurs, essentiellement grammaticales, constatées à la même dictée a significativement augmenté de 1987 à 2007. Le pourcentage d'élèves qui faisaient plus de quinze erreurs était de 26% en 1987, il est aujourd'hui de 46%.
Ces résultats montrent donc une baisse de niveau plus marquée que dans l'enquête PISA, particulièrement sur le plan de l'orthographe. Ils montrent surtout un creusement des écarts. Cette baisse est en effet nettement plus marquée pour les élèves les plus faibles ( ainsi deux fois plus d'élèves - 21% - se situent en 2007 au niveau de compétence des 10% les plus faibles de 1987 ). En revanche les meilleurs élèves sont nettement moins concernés par cette tendance à la baisse, puisqu'ils sont encore 8% en 2007 à dépasser le niveau que les 10% les meilleurs dépassaient en 1987. On notera que la baisse constatée en lecture entre 1997 et 2007 n'a pas touché les enfants d'origines sociales favorisées.
Dans son blog sur Médiapart, Claude Lelièvre revient avec le regard de l'historien et du très bon spécialiste sur cette question de la baisse du “niveau”. Il rappelle d'abord que cette affirmation est vieille comme le monde et sujette à de nombreux débats et problèmes de mesure. Il rappelle aussi qu' “il est pour le moins malaisé de rapporter ces évolutions à des politiques scolaires gauche-droite définies ”.
Il ressort aussi de sa bibilothèque le livre de Christian Baudelot et Roger Establet ( " Le niveau monte ; réfutation d'une vieille idée concernant la prétendue décadence de nos écoles ", Seuil 1989). Ceux-ci après avoir noté que la fraction des 30% qui réussissaient le mieux aux tests d'incorporation les réussissaient plus que jamais dans les années 1980 attiraient en effet fortement l'attention sur le décrochage de la fraction des 20% qui réussissaient le moins ces tests, et de moins en moins... " Il reste encore aujourd'hui une quantité substantielle de jeunes qui sortent de l'école sans maîtriser les éléments fondamentaux d'un savoir minimum. L'élévation générale du niveau n'a exercé sur le leur aucun effet d'entraînement ; il n'y a aucune raison que la situation s'améliore tant qu'on comptera sur la hausse du plafond pour relever le plancher. La formule du SMIC culturel rompt, dans son réalisme modeste, avec la représentation dominante du libéralisme scolaire : elle oblige à ne plus considérer l'école depuis son sommet, mais à partir de sa base " , (op. cit. p. 195 ).
La question est donc bien pédagogique et cette citation est à relire alors que certains critiques du socle commun le qualifient avec mépris de “Smic Culturel” en oubliant comme l'écrivait Baudelot que le SMIC désigne d'abord une conquête sociale... !

Aujourd'hui on assiste à un mouvement inédit pour l'Université française. Alors qu'on attendait une mobilisation des étudiants, on voit se développer des arrêts des cours, des rétentions de note, des grèves (Paris 1, Paris 3, Paris 13, Rennes 2, IEP-Aix) mais à l'initiative des universitaires. On évoque aussi des initiatives telles que des lancers de chaussures en direction des institutions gouvernementales...! On notera aussi que le tabou rarement transgressé dans le secondaire de la “rétention des notes” est ici déjà franchi.
Ouest France propose une synthèse en énumérant et expliquant les trois raisons du mouvement social dans le supérieur : statut des enseignants chercheurs, formation des enseignants et budget des universités. Intéressons nous aux deux premiers.
Le refus de la réforme du statut des enseignants chercheurs ouvre un front très large et avec des motivations diverses. Pour résumer (trop) rapidement, certains profs pourraient faire moins de recherche pour donner d'avantage de cours et vice-versa alors que c'est la recherche qui resterait le critère de l'avancement. Mais surtout l'appréciation serait laissée au seul (ou presque président de l'université).Pour illustrer ce refus, on pourra lire dans Le Monde,un portrait d' Olivier Beaud, professeur de droit à Paris II (Panthéon-Assas) et frère jumeau de Stéphane Beaud, professeur de sociologie et spécialiste de la condition ouvrière. Les deux frères, "qui ont plein de divergences sur des tas de sujets", partagent la même analyse sur le décret, et plus largement sur l'université. "Nous nous retrouvons sur l'idée que l'universitaire doit poursuivre des recherches, n'est pas là pour courir le cacheton...". Pour le juriste, le projet s'attaque à ce qui fait l'essence même du métier d'universitaire : l'indépendance, un principe fondamental reconnu dans les lois de la République, aime-t-il à rappeler. "Il n'y aura aucun contre-pouvoir aux décisions du conseil d'administration de l'université et de son président."
Autre motif de mécontentement : la formation des futurs enseignants. Les enseignants des IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres) et des universités réclament l'abandon de la réforme de la formation des enseignants. Et appellent à la grève à partir de ce lundi.
Une centaine de représentants issus d'une quinzaine d'IUFM et d'universités étaient réunis hier à la Sorbonne, salle Guizot, à l'appel d'une cordination nationale. Au coeur des débats: la "masterisation" de la formation des enseignants.. L'ensemble de la formation devrait se trouver dans le contenu des masters en préparation dans les universités. Mais comme l'écrit Véronique Soulé (Libération) : les maquettes des masters :quel bazar !”. Toutes les universités trouvent le délai bien trop court et les contraintes trop fortes. Les universités n'ont reçu les maquettes des nouveaux concours de recrutement - capes et autres - qu'à la mi-janvier. Et les masters doivent être en place dès la rentrée 2009 avec en plus la perspective d'une dégradation de la formation des enseignants. Au minimum, il était demandé un moratoire mais maintenant le mouvement est monté d'un cran et de nombreuses équipes ont annoncé qu'elles ne transmettront rien au ministère.

On finit avec un sujet plus léger mais néanmoins important. Quel est l'insit' qui n'y a jamais été confronté ?
Le Parisien s'intéresse aux poux (avec un x quand ils sont malheureusement plusieurs) . Catherine Combescot-Lang est une chercheuse de l'université de Tours qui travaille depuis vingt ans sur le pou. Elle gère un élevage de plus de 10 000 poux conservés dans des étuves et qui passent leur temps à copuler...
Elle affirme «Tout le monde peut avoir des poux. Toutes les catégories sociales. La saleté, l'hygiène n'a rien à voir. Il faut le savoir». Elle teste aussi les produits anti-poux. «Les tout nouveaux produits engluent le poux, ce dernier ne peut plus respirer et meurt. »
C'est ce qu'on peut appeler une mort...lente...

Bonne Lecture...
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Libération.fr du 02/02/09


Les IUFM se lancent dans la bataille
L'incendie se propage dans le supérieur. Les IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres) rejoignent désormais la contestation. Ils réclament l'abandon de la réforme de la formation des enseignants. Et appellent à la grève avec les universitaires à partir de ce lundi.
Une centaine de représentants issus d'une quinzaine d'IUFM et d'universités étaient réunis hier à la Sorbonne, salle Guizot, à l'appel d'une cordination nationale. Au coeur des débats: la "masterisation" de la formation des enseignants.
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Grève des profs de Sciences Po à Aix-en-Provence
Les enseignants-chercheurs de l’Institut d’études politiques (IEP) d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) ont voté une grève à partir de lundi contre la réforme de leur statut. Ce serait une première dans l’histoire de cet établissement créé en 1956.

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Blocus contre la loi Pécresse: «cette loi n’a aucun garde-fou»
L’université d’Orléans est entré, ce lundi, dans une grève illimitée contre la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, dite LRU ou loi Précresse. La quasi-totalité des cours n’est plus assurée, exception faite des préparations aux concours. Les personnels, qui ont tenu leur assemblée générale à 10 h 30, craignent pour l’avenir des formations d’enseignants et le statut d’enseignant chercheur. «Auparavant, il fallait une licence pour se présenter à la formation Capes (concours de professeur du second degré – ndlr). Le principe de masterisation induit qu’il faille aujourd’hui un Bac+5», explique Alain, maître de conférences à l'université.
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Des enseignants inférieurement supérieurs et des enseignants supérieurement supérieurs
Dans une tribune de Libération en date du 27 janvier 2009 intitulée «Ce que je veux dire aux enseignants-chercheurs», Valérie Pécresse cite trois mots empruntés à Jacques Derrida («professer, c’est s’engager»), à l’appui de ses propos. Trois mots tirés de leur contexte, et surtout pas plus de trois ! La citation, extraite de L’Université sans condition, conférence prononcée par Derrida à Stanford en 1998, et publiée en 2001 chez Galilée, est bien sûr tronquée, évidée, détournée.
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Universités: jours décisifs
Aujourd'hui pourrait commencer un mouvement inédit pour l'Université française. Un arrêt des cours, une grève, mais à l'initiative des universitaires.Un mouvement dont ses promoteurs appellent à donner des contours "créatifs". Il y a déjà les rétentions de notes, le refus de participer aux expertises, le refus d'envoyer les "maquettes" de cours pour la formation des enseignants... On parle ainsi de lancers de chaussures en direction des institutions gouvernementales...
Déjà, de nombreuses décisions de grèves ont été votées (Paris-3, Paris-1, Paris-13...) mais chacun sait, tant au ministère de Valérie Pécresse que chez les syndicats (Snesup, Autonomesup), les associations (SLR, SLU) ou les participants à la première réunion de Coordination nationale que tout va se décider cette semaine.
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Lyon : Les enseignants-chercheurs en grève
Lyon1, Lyon2 et même celle qui ne fait jamais grève, la réputée université droitière Lyon3. Toutes les universités lyonnaises doivent participer à partir de ce jour au grand mouvement de protestation nationale des enseignants-chercheurs. En ligne de mire : la réforme de leur statut , dans le sillage de la réforme des universités en cours. Les enseignants-chercheurs craignent que les présidents d'universités disposent désormais d'une forme de "toute puissance" pour gérer leurs carrières. Ils redoutent également une augmentation conséquente de leurs volumes d'heures de cours. Et, plus généralement, une relocalisation de leurs carrières, au détriment de leur indépendance…
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Le Figaro du 02/02/09


Zéro en dictée
pour deux lycéens sur trois
C'est le bilan d'une expérience menée sur des élèves de seconde au moment où sort une note du ministère de l'Education montrant que les écoliers font en moyenne 4 fautes de plus par dictée qu'il y a vingt ans. La lecture et les mathématiques souffrent également d'une baisse de niveau.
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Des difficultés d'organisation pour l'accueil dans les écoles
De nombreuses communes ont rencontré des difficultés notamment parce qu'elles ont eu du mal à mobiliser des encadrants.
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Cours d'autorité :
SOS profs chahutés
Pour aider ses collègues de banlieue parisienne, parfois déstabilisés par des élèves difficiles, Sébastien Clerc, professeur dans un lycée classé «prévention violence», donne des cours de «tenue de classe».
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Le Monde.fr du 02/02/09



Olivier Beaud : dans la rue, malgré lui
Il vous donne rendez-vous dans son bureau, presque gêné d'en avoir un. Aucune fioriture, des livres du sol au plafond, une salle de profs ordinaire. Mais l'adresse est prestigieuse en plein coeur de la montagne Sainte-Geneviève, avec vue imprenable sur le Panthéon. Nous sommes à l'Institut Michel-Villey pour la culture juridique et la philosophie du droit. "C'est parce que je suis directeur de ce centre que je dispose d'un bureau, c'est rare pour un universitaire en France", précise Olivier Beaud. Le ton est donné.
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Enseignants-chercheurs : le décret au Conseil d'Etat et grève dès lundi
Le décret qui réforme le statut des enseignants-chercheurs devait être adressé par le gouvernement au Conseil d'Etat, vendredi 30 janvier. Cet envoi intervient alors que la mobilisation de la communauté universitaire contre ce texte, mais aussi contre les suppressions de postes et la mise en place de nouveaux masters enseignants, pourrait monter d'un cran la semaine prochaine. La Coordination nationale des universités a lancé un mot d'ordre de grève générale et reconductible à compter du lundi 2 février.
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Au moins 45 % des cours seraient affectés par la grève des universités
La grève en cours, lundi 2 février, dans les universités, notamment contre la réforme du statut des enseignants-chercheurs, affectait "au moins 45 % des activités d'enseignement", estime lundi le Snesup-FSU, premier syndicat de l'enseignement supérieur, dans un communiqué.
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A 16 ans, les jeunes préfèrent trinquer plutôt que fumer
Les jeunes de 16 ans consomment plus d'alcool, mais moins de tabac et de cannabis. Tels sont les principaux enseignements de l'enquête Espad (European school survey on alcohol and others drugs) rendue publique lundi 2 février. Réalisée, en France, sous la responsabilité scientifique de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et de l'Inserm, cette enquête internationale a été réalisée au printemps 2007 dans 202 établissements scolaires auprès de 2 800 élèves. Lancée pour la première fois en 1999, elle a lieu tous les quatre ans.
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L’Humanité du 02/02/09 (un jour de retard)



Trop de manifestants, le préfet est viré !
Le préfet de la Manche muté trois semaines après la manifestation de Saint-Lô. Dans la foulée, le patron des policiers du département aussi… Une sanction pour l’exemple qui vaut injonction à réprimer.
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Le Parisien (certains articles payants) du 02/02/09


Profession : éleveuse de poux
Redoutés de tous, bêtes noires des écoles, les poux sont au centre des attentions d'une scientifique française qui cherche les meilleurs moyens de s'en débarrasser dans son laboratoire de Tours, l'un des quatre au monde à posséder un élevage de poux. 

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Rien vu...


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La Croix du 02/02/09



Rien vu...


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Les échos du 02/02/09



Rien vu...


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20 minutes du 02/02/09



Les adolescents préfèrent l'alcool au cannabis
Une étude montre qu'ils boivent de plus en plus régulièrement, et fument de moins en moins...
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Sciences-Po s'insurge
A l'unanimité, les enseignants chercheurs de l'Institut d'études politiques (IEP) d'Aix ont décidé d'entamer ce matin une grève illimitée et reconductible pour protester contre un projet de réforme de leur statut. Depuis sa création en 1956, c'est la première fois que Sciences-Po Aix, qui forme diplomates, personnels politiques ou cadres d'entreprise, connaît une grève de ses professeurs.
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Rue89 du 02/02/09



Chers étudiants, voici pourquoi je ne donnerai pas vos notes
Par Nicolas Guillet | Universitaire

Alors que les universités s'apprêtent à entamer ce lundi un blocage de durée indéfinie, Rue89 a demandé à Nicolas Guillet, un de ses internautes, maître de conférence en droit à l'université du Havre, de nous expliquer pourquoi il s'apprête comme ses collègues à faire la grève des notes.
En nous proposant une tribune, il nous a expliqué que les enseignants havrais "bloquent le système en ne réunissant pas les jurys", "perturbent Pécresse par l'envoi des notes à son adresse e-mail puis par envoi postal".
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Pourquoi, étudiant, je me bats contre la réforme
Par Geoffrey Lebeau | Etudiant

Le train des réformes ne s’arrête pas et soulève, une fois de plus, le mécontentement du monde universitaire. Depuis plusieurs mois, la colère gronde dans les universités. Mais cette fois, ce ne sont pas les étudiants qui initient le mouvement, mais bien les enseignants.
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Le pion échec et mat : démasqué, Victor démissionne
Ses collègues avaient reconnu le blogueur de Rue89. Menacé de poursuites, il a préféré démissionner. Et mettre fin à son blog.
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Ouest-France du 02/02/09



La triple grogne des enseignants du supérieur
Organisation des études, statut des enseignants-chercheurs... La grogne monte, dans l'enseignement supérieur. Certains profs sont en grève aujourd'hui.
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Universités : Rennes 2 vote la grève
Réunis en assemblées générales ce lundi, les professeurs et personnels de l'université Rennes 2 ont voté la grève jusqu'à mardi midi.
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Le Journal du Dimanche du 02/02/09



Les jeunes Françaises boivent de plus en plus
En matière d'alcool chez les jeunes, la France est dans la moyenne européenne. Mais selon l'enquête Espad, la consommation chez les adolescents âgés de 16 ans augmente. Chiffre inquiétant, les quantités moyennes d'alcool consommées par les filles ont augmenté de 8% (10,6 verres par mois) depuis 2001, tandis que celles des garçons ont diminué de 10% (26,8 verres par mois).
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Le Nouvel Obs Permanent du 02/02/09


Les enseignants-chercheurs se mobilisent
Les professeurs demandent le retrait d'un décret réformant leur statut, qui confère selon eux trop de pouvoirs aux présidents d'université. Le mouvement réunit un large front syndical de gauche à droite.
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Facs : la grande peur
UNE GREVE ILLIMITEE pourrait paralyser nos facs à partir du 2 février prochain. Une grève des enseignants. Du jamais vu. Autant lycéens et étudiants descendent volontiers dans la rue, autant profs de facs et chercheurs ne quittent pas aisément leurs labos. Aujourd’hui, une colère sans précédent monte dans les universités, depuis plusieurs, mois agrégeant sans cesse plus de mécontents. Une coordination nationale des universités vient de se constituer, à l’image de celles qui avaient vu le jour dans les transports en 1995.
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Les adolescents boivent plus et fument moins
13% des adolescents déclarent consommer régulièrement de l'alcool, dont deux fois plus de garçons que de filles. Et 17% des ados fument du tabac quotidiennement, contre 31% en 1999.
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L’Express.fr du 02/02/09


Rien vu...


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Le Café Pédagogique du 02/02/09


"Pour que la maternelle fasse école", le colloque du GFEN
Deux cents enseignants réunis tout un samedi, le 31 janvier 2009, dans des rencontres nationales sur la maternelle, le pari du GFEN a été réussi. L'idée est née dans la tête de Christine Passerieux, membre du secrétariat national du GFEN, au plein coeur de la tourmente médiatique de l'automne sur la maternelle : rassembler des paroles, dans un livre et dans une salle, pour faire valoir les convictions de ceux qui, au quotidien, contribuent à faire vivre la maternelle. "L'école maternelle est une école, une école à part entière, la première et c'est ce qui en fait la particularité, celle à partir de laquelle se dessine l'avenir des enfants, leur avenir scolaire mais aussi leur futur d'hommes et de citoyens." écrit-elle dans la préface de l'ouvrage qu'elle vient de coordonner.
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Quinze IUFM envisagent de bloquer les maquettes des futurs master
La réforme des concours d'enseignement se heurte à la résistance des IUFM. La Sorbonne accueillait le 31 janvier une centaine de représentants de 15 IUFM (Toulouse, Versailles, Créteil, Basse Normandie, Lyon, Grenoble, Paris 4 etc.) constituant une "coordination nationale sur le formation des enseignants". La ccordination a voté "le retrait de la réforme des concours et de la formation des enseignants", le maintien des concours dans leur configuration actuelle et "l'ouverture de négociations" sur les futurs concours.
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Médiapart (accès payant) du 02/02/09


CM2: Des ''niveaux'' qui baissent
Les performances d’élèves en fin de CM2 évaluées de façon comparable en 1987, 1997, 2007 pour la lecture, et en 1987,1999, 2007 pour le calcul sont à la baisse ou se ‘’tassent’’. Pour qui ?
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Les universitaires sont au bord de la grève illimitée
Lundi 2 février, c'est jour de grève à l'université, à l'appel de la coordination nationale réunissant enseignants et chercheurs de multiples établissements, ainsi que des associations Sauvons l'université, Sauvons la recherche et de syndicats. Nouvelle salve d'arrêts de travail en prévision donc, comme le 29 janvier, comme le 26, comme le 20. Sauf que cette fois-ci, l'université est sur le point de déclencher un mouvement qui pourrait être historique par son ampleur et par sa nature: une mobilisation d'universitaires et non d'étudiants.
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Une sélection dans les dépêches du 02/02/09



Universités: 45% des cours affectés par la grève, selon le Snesup-FSU
La grève en cours lundi dans les universités, notamment contre la réforme du statut des enseignants-chercheurs, affectait "au moins 45% des activités d'enseignement", a estimé lundi le Snesup-FSU, premier syndicat de l'enseignement supérieur, dans un communiqué.
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Assemblées générales étudiantes dans au moins 16 universités ce lundi (Unef)
Des assemblées générales d'étudiants vont se tenir ce lundi dans au moins 16 universités, sur 83, et d'autres suivront dans la semaine, a affirmé à l'AFP le syndicat étudiant Unef.
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Justice des mineurs : appel d'un collectif "contre une réforme régressive"
Un collectif de magistrats, avocats, enseignants, éducateurs et parents d'élèves a lancé lundi, jour anniversaire de l'ordonnance du 2 février 1945 sur l'enfance délinquante, un appel à se mobiliser contre le risque d'"une réforme régressive de la justice des mineurs".
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Universités : les juristes sont partagés sur les précisions de Pécresse
Les professeurs de droit, en pointe de la contestation sur le statut des enseignants-chercheurs, sont partagés sur les précisions apportées vendredi par Valérie Pécresse, cinq d'entre eux dont le doyen les jugeant suffisantes, mais pas le collectif Défense de l'université.
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8 recours déposés contre le nom d'un futur collège, baptisé Kléber Haedens
Huit recours ont été déposés en décembre au tribunal administratif de Versailles contre la décision en octobre du conseil général des Hauts-de-Seine de baptiser du nom de l'écrivain Kléber Haedens, membre d'Action française, un futur collège de La Garenne-Colombes, a-t-on appris lundi auprès d'un collectif.
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