jeudi, janvier 07, 2010

Revue de presse du jeudi 7 janvier 2010


Concours (1) - Concours (2)…- Marché de l’angoisse - Absences -



Concours (1)
La polémique sur les quotas de boursiers dans les grandes écoles se poursuit mais s’est déplacée. Comme nous l’annoncions hier, les critiques se focalisent maintenant sur le concours d’entrée aux grandes écoles.Ceux ci privilégient la maîtrise des langues vivantes ou la culture générale. Cela rend, selon plusieurs critiques, ce concours trop discriminant socialement pour permettre une réelle ouverture des écoles. Comme le fait remarquer un article du journal Le Monde , un jeune, qui a pu effectuer des séjours linguistiques, fréquenter les musées ou la bibliothèque familiale, a plus de chances de réussir un concours de grande école que celui qui a grandi dans un milieu défavorisé. Pour le commissaire à la Diversité, Yazid Sabeg, les épreuves de culture générale et de français seraient les plus discriminantes. En 2006, elles comptaient pour près d'un tiers de la note à Sciences po et 15 % à HEC, l'Essec et l'ESCP.
Partant de ce constat, Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, et Valérie Pécresse, son homologue chargée de l'enseignement supérieur, assurent qu'il faut "réfléchir aux contenus des concours". Parallèlement à la mission confiée par le gouvernement, le 23 novembre, aux deux inspections du ministère de l'éducation nationale sur cette même question, la Conférence des Grandes Écoles (CGE) a lancé sa propre enquête pour établir un état des lieux des "épreuves supposées "socialement" sélectives". Un protocole d'analyse a été adopté avec les six principaux opérateurs de concours afin de décortiquer les palmarès des cinq années passées. "Nous attendons les résultats pour le deuxième trimestre, explique Pierre Aliphat, délégué général de la CGE. Ils serviront de base à la réflexion sur les concours : faudra-t-il modifier certaines épreuves, certains coefficients ? Faudra-t-il supprimer des épreuves, en ajouter de nouvelles ? Tout est ouvert." Tout, mais "sans sacrifier l'ambition intellectuelle", prévient la CGE.
Pour Valérie Pécresse "Il faudrait réfléchir à des épreuves qui valoriseraient l'intensité du parcours du jeune, son mérite réel, le parcours accompli par un jeune qui n'a pu être aidé par ses parents, qui a été scolarisé en ZEP, est d'une intensité plus grande.”.Comme le note Laurence Albert dans Les Échos : à l'Insa-Lyon comme à l'Essec , des analyses ont montré que les élèves de milieux défavorisés réussissent souvent mieux les oraux d'admission organisés après le premier barrage des écrits. Faut-il les développer comme le souhaite Valérie Pécresse ? « Il est matériellement difficile d'organiser un oral dès l'admissibilité pour les 4.400 candidats à l'Essec », prévient Chantal Dardelet, de l’ESSEC. « Un entretien bien mené nous coûte en moyenne 100 euros. Pour auditionner les 12.000 candidats aux différents Insa, il nous faudrait 1,2 million ! », renchérit Alain Storck, le patron de l'Insa-Lyon. Peut être que la solution serait alors de diversifier les voies de recrutement à côté des classes préparatoires et du concours “classique”. Par exemple, de plus en plus d'écoles ouvrent des concours parallèles réservés aux étudiants déjà diplômés (BTS, licence, DUT…), qui font la part belle aux oraux de motivation et aux dossiers.
Sur ce dossier, il est intéressant de lire sur son blog, l’avis de Claude Thélot. Pour ce bon connaisseur du système éducatif, il faut élargir l’accès par concours aux grandes écoles. A la fois quantitativement (en augmentant le nombre de places) et qualitativement (en évaluant de nouvelles compétences et en modifiant le concours). En préconisant ce double élargissement de l’accès aux concours, il rejoint l’avis formulé hier par le sociologue Christian Baudelot dans Rue89 et les Inrocks. Il y déclarait “La première mesure à prendre avant de s’occuper des boursiers, c’est de multiplier par deux ou par trois les effectifs des grandes écoles. Déjà ça ferait un appel d’air. Discuter sur le nombre de boursiers, ça fait le buzz médiatique et une fois de plus, on parle des grandes écoles. Mais c’est le dernier endroit où il faut en parler, puisque tout est déjà joué à ce niveau-là.

Concours (2)…
Cette réforme des concours ci fait moins de bruit que ceux des grandes écoles, mais elle est pourtant bien plus importante. Le journal officiel a publié mercredi 6 janvier une série d’arrêtés définissant les concours du premier et du second degré (les liens sont rassemblés sur une page du ministère de l’éducation ).
A part le Café Pédagogique , il est dommage de constater que les journaux et sites d’information ne parlent pas de cela. Car l’analyse détaillée des concours (notamment dans le secondaire) montre que la dimension pédagogique et professionnelle est quasiment absente de l’oral comme de l’écrit. On trouve seulement des références à une “connaissance du système éducatif” (10 minutes dans l’oral du CAPES de SES…). Comme les concours détermineront le semblant de formation dispensé en M2, cela montre bien que ce que craignaient de nombreux acteurs de l’éducation est en train de se produire. Enseigner n’est plus un métier qui s’apprend… Il suffirait de posséder (j’allais écrire “maîtriser” mais ce n’est pas pertinent) des connaissances pour enseigner.
Répétons le, il s’agit là d’une réelle contradiction entre une réforme du lycée où on met en place des dispositifs demandant plus de pédagogie et une évolution du métier et une réforme de la formation rétrograde et dictée par des objectifs budgétaires à courte vue. Comment demander à des enseignants ayant une formation strictement disciplinaire et sans aucune réflexion pédagogique, de travailler en équipe et d'accompagner ou de "tutorer" les lycéens ?

Marché de l’angoisse
Dans L’Express.fr, on pourra lire une enquête intéressante sur Le business de la réussite scolaire ”. Dans ce business, on trouve les géants du secteur comme Acadomia qui annonce 350 millions d'euros de chiffre d'affaires, mais aussi des “petits cours”. Ainsi, Les Précepteurs, groupement d'enseignants de collège et de lycée, en poste dans des établissements privés de la région lyonnaise, ont-ils ouvert une structure indépendante avec pignon sur rue. Depuis la rentrée dernière, ils se sont déclarés auto-entrepreneurs. Une fois leur journée de classe officielle achevée, ils rejoignent un bureau, où ils donnent des leçons facturées 30 euros l'heure. D'autres prestataires à la légitimité plus discutable investissent le marché: Groupama, Mondial Assistance et Adecco, entreprises d'assurances et de travail temporaire, s'éloignent ainsi de leur coeur de métier. Le groupe suisse Adecco vient d'inaugurer un "site d'assistance scolaire personnalisée" ouvert à tous ses salariés.
Comme le fait remarquer L’Express, il règne aujourd’hui dans le marché du travail et donc aussi à l’école, un tel climat de compétition que les entreprises privées envahissent ce marché où la demande est très forte.
Plus qu’un “business de la réussite”, il s’agit en fait d’un marché de l’angoisse…

Ton prof absent sur Internet
”Mini polémique à Sartrouville.
Depuis quelques mois, nous dit Le Parisien, le collège Romain-Rolland de Sartrouville tient à jour une liste des professeurs absents sur son site Internet. L’établissement y recense les enseignants en arrêt maladie longue durée, en congé maternité ou en formation via un planning mensuel : cliquez sur le mois, puis le jour qui vous intéresse, et les noms des professeurs absents, sans indication du motif, apparaissent aux yeux de tous. Devoir d’information ou déballage public malsain ?
Pour le principal du collège, l’initiative n’a d’autre but que de faciliter la vie des parents d’élèves. « C’est une façon de culpabiliser les professeurs, de leur faire porter le poids de leur absence, analyse-t-on au Snes Yvelines. On préfère livrer des noms à la vindicte populaire plutôt que de s’attaquer au vrai problème : les postes qui restent vacants, faute de remplaçants. ». « Ce genre d’information doit être réservé aux seuls parents, et donc protégé par un mot de passe », juge l’inspecteur d’académie des Yvelines. Aujourd’hui, en tout cas, le site était indisponible.

Bonne Lecture...
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Libération.fr du 07/01/10 (certains articles payants)


Rien vu...



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Le Figaro du 07/01/10


Rien vu...


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Le Monde.fr du 07/01/10



Petits arrangements avec la laïcité à Chavagnes-les-Eaux
Chavagnes-les-Eaux capitale de l'enseignement privé. Si en France, un élève sur deux passe par l'enseignement privé entre la maternelle et la terminale, ce gros village de 1 000 habitants du Maine-et-Loire explose les statistiques puisque là 100 % des enfants zappent d'un système à l'autre entre la maternelle et le CM2.
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Les grandes écoles incitées à repenser leurs concours
Le concours d'entrée aux grandes écoles est apparu ces derniers jours comme l'ennemi numéro un de l'égalité des chances en France. Depuis que les écoles de management et les écoles d'ingénieurs ont fait savoir qu'elles ne voulaient pas entendre parler d'un quota de 30 % de boursiers par école, les critiques tombent comme des hallebardes sur la citadelle de l'élitisme étudiant, et notamment sur la porte qui en protège l'accès : le concours d'entrée.
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Cette droite qui ose secouer les établissements de l'élite
Drôle de champ de bataille. Dans l'arène s'affrontent, d'un côté, les représentants des grandes écoles, de l'autre, trois ministres d'un gouvernement de droite, dont l'un (ou plutôt l'une, puisqu'il s'agit de Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur) est issu de deux des plus prestigieuses écoles, HEC et l'ENA.
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Pierre Tapie, un X-Insead au coeur de la polémique
Rentrée rude pour Pierre Tapie. La polémique a propulsé sur le devant de la scène ce président tout juste élu de la Conférence des grandes écoles, par ailleurs directeur général de l'Essec, la prestigieuse école de commerce de Cergy-Pontoise. Elu par ses pairs le 9 juin 2009, Pierre Tapie décline un CV parfait : Polytechnique, doctorat de biophysique à Orsay, MBA à l'Insead tout en suivant des études de théologie à l'Institut catholique de Paris. Ce catholique pratiquant dirige ensuite l'Ecole Purpan d'agronomie, liée à l'Institut catholique de Toulouse.
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Réformer les grandes écoles ou l'université ?
par Guy Burgel, professeur à l'université Paris-Ouest-Nanterre-la Défense, auteur d'"Université, une misère française" (Hachette, 2006).

La polémique qui s'est engagée par presse interposée entre le directeur de Sciences Po et la Conférence des grandes écoles, au sujet de quotas réservés aux boursiers dans leurs concours d'accès, montre bien le trouble des opinions devant la crise structurelle de l'enseignement supérieur et la désorientation des familles politiques.
Réputé pour ses idées progressistes, Richard Descoings se fait le défenseur véhément de la politique annoncée par la ministre de l'enseignement supérieur, au risque de faire passer pour d'affreux réactionnaires tous les tenants de grandes écoles, où l'on compte classiquement une bonne proportion d'esprits libres, plutôt classés à gauche. La réalité est évidemment plus complexe et moins manichéenne.
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Les quotas de l'absurde
par Sébastien Fath historien, chercheur au CNRS (laboratoire Groupe sociétés religions laïcités)

France, année 2025. Que ce fut dur ! Mais finalement, le lobbying de la droite libérale et de la gauche communautariste a payé. Désormais, les équipes de football de division d'honneur auront droit à un quota d'accès de 30 % à la sélection de l'équipe de France.
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L’Humanité du 07/01/10 (un jour de retard)



Grandes écoles, mauvais élèves ?
Face au refus, exprimé par la Conférence des grandes écoles, d’augmenter les quotas de boursiers pour les jeunes issus des quartiers populaires, les critiques fusent.
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Le Parisien (certains articles payants) du 07/01/10



Discrimination : Chatel cible les concours des grandes écoles
La discrimination sociale est plus que jamais au coeur du débat sur l'éducation. Après les quotas de boursiers dans les grandes écoles, ce sont désormais les concours de ces écoles qui sont dans le viseur du gouvernement.
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Le collège affiche ses profs absents sur Internet
Vous êtes présent ? Bien. Vous êtes absent ? Ça va se savoir. Depuis quelques mois, le collège Romain-Rolland de Sartrouville tient à jour une liste des professeurs absents sur son site Internet. L’établissement classé REP (réseau d’éducation prioritaire, ex-ZEP) y recense les enseignants en arrêt maladie longue durée, en congé maternité ou en formation via un planning mensuel : cliquez sur le mois, puis le jour qui vous intéresse, et les noms des professeurs absents, sans indication du motif, apparaissent aux yeux de tous. Devoir d’information ou déballage public malsain ? Pour le principal du collège, l’initiative n’a d’autre but que de faciliter la vie des parents d’élèves.
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La Croix du 07/01/10



Rien vu...


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Les échos (certains articles payants) du 07/01/10



Grandes écoles : la polémique va accélérer les réformes
Prise pour cible, la Conférence des grandes écoles persiste et signe : elle ne veut pas se voir imposer 30 % de boursiers par école. En revanche, elle réfléchit à une éventuelle réforme des concours. Reste à savoir comment doivent évoluer les épreuves.
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L'ascenseur social en panne
Etablissements d'élite. Voilà une quinzaine d'années que le nombre d'élèves issus de milieux défavorisés admis dans les grandes écoles ne parvient plus à progresser.
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Beau chahut sur les grandes écoles
Éditorial de Jean-Claude Hazera

Il est d'usage de déplorer l'insuffisante sérénité de certains débats trop enflammés, voire leur nocivité. On n'en dira pas autant de celui qu'a soulevé la réaction négative des dirigeants de grandes écoles, révélée le 28 décembre par « Les Echos », à un hypothétique quota de 30 % d'élèves boursiers qui pourrait leur être imposé. Quels que soient ses excès, ce débat est salutaire parce qu'il porte sur un vrai sujet sur lequel la France doit avancer d'une manière ou d'une autre : la diversité sociale du recrutement des grandes écoles, et notamment des plus grandes, n'a pas progressé et a plutôt eu tendance à régresser. Ceux qui refusent ce débat « méconnaissent le grondement qui vient du fond de la société », écrivent justement Alain Minc et François Pinault dans un point de vue d'une rare vivacité adressé au journal « Le Monde ».
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20 minutes du 07/01/10



les cantines lyonnaises saturent
Les restaurants scolaires débordent. Depuis lundi, les parents d'élèves de l'école Meynis, à Lyon (3e), doivent prendre en charge les enfants à la pause déjeuner lorsque la cantine affiche complet. Jusqu'alors, dans toutes les écoles de la ville, la priorité était donnée aux écoliers ayant deux parents en activité, aux familles à faibles revenus et monoparentales. Mais, désormais, même eux ne sont plus assurés d'une place quotidienne.
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La Priorité aux enfants de travailleurs
Le bulletin de salaire, sésame pour la cantine scolaire ? « L'école nous demande de fournir une copie des bulletins de paie des parents en début d'année, pour justifier qu'on a bien un emploi », témoigne une jeune mère de famille à Bordeaux. Comme dans de nombreuses villes de France, la restauration scolaire est réservée en priorité aux enfants dont les deux parents travaillent. Ils représentent 72,6 % des 13 412 inscrits. Avec un ou deux parent(s) au chômage, la proportion tombe respectivement à 4,4 % et 4,8 %.
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à Lille, le personnel débordé face à la Fréquentation
A Lille, c'est aussi le raz-de-marée dans les cantines scolaires. Depuis la division par deux du tarif du repas, à la rentrée 2008, la fréquentation a progressé de 18 %. Et le phénomène est particulièrement marqué dans les quartiers populaires. De quoi ravir la maire, Martine Aubry (PS), qui en avait fait une promesse de campagne.
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Rue89 du 07/01/10



30% de boursiers dans les grandes écoles. L'université gagnante ?
Par Jean-Frédéric Schaub, Directeur d'études à l'EHESS

La polémique engagée autour de l'objectif de 30% de boursiers parmi les étudiants en grandes écoles appelle quelques remarques générales concernant la dualité universités/grandes écoles (et la nécessité d'y mettre fin).[…]
L'intégration de certaines grandes écoles dans les regroupements universitaires en cours (PRES), la création de classes préparatoires aux concours des écoles au sein de certaines universités (c'est-à-dire plus seulement dans les lycées), et aujourd'hui l'affichage d'un objectif de 30% de boursiers parmi les rangs des élèves des écoles : autant d'étapes d'un processus de convergence qui ne fait que commencer.
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Aider les boursiers pour les concours, ça marche
Faut-il 30% de boursiers dans les grandes écoles ? Non, répond la Conférence des grandes écoles (CGE), car les quotas pourraient impliquer une baisse du niveau des diplômés. Un argument qui n'a rien d'évident et qui revient sur la table à chaque fois qu'il est question de quotas.
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Ouest-France du 07/01/10



Quotas. « C'est bien si cela permet de poser le débat »
Patrick Le Floch, directeur de l'Institut d'études politiques (IEP) de Rennes
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« Un quota autoritaire n'est pas la solution »
Jean-Pierre Helfer. Directeur de l’école Audencia à Nantes et président de la commission Diversité à la CGE.
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Le Journal du Dimanche du 07/01/10



Boursiers: Le débat enfle
Le débat sur les grandes écoles est lancé. Alors que les directeurs de ces établissements refusent le principe de quotas de boursier à l'entrée, Alain Minc et François Pinault ont fustigé mercredi un comportement "réactionnaire".
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Le Nouvel Obs Permanent du 07/01/10


Claude Bartolone : "L'Etat asphyxie les départements"
Interview Le Conseil d'Etat met en demeure le gouvernement de financer la protection de l'enfance. Claude Bartolone, président du conseil général de la Seine-Saint-Denis, crie victoire, et espère que cette décision permettra d'éviter qu'une "sécurité sociale départementale" se substitue à la solidarité nationale.
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Valérie Pécresse préfère la gratuité aux quotas pour les boursiers
La ministre de l'Enseignement Supérieur propose que les frais d'inscription aux concours d'entrée aux grandes écoles soient gratuits pour les boursiers à partir de juin 2010.
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L’Express.fr du 07/01/10


Le business de la réussite scolaire
Sans cours particuliers, parfois dès le CP, point de salut ! Le gouvernement veut mettre en place des quotas de boursiers dans les grandes écoles alors que les parents déboursent à tout-va pour l'éducation de leurs enfants. Pour le plus grand bonheur des officines privées.-
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Le Café Pédagogique du 07/01/10


Les épreuves des futurs concours publiées au J.O.
Le Journal officiel du 6 janvier publie une série d'arrêtés définissant les concours du premier et du second degré (P.E., agrégation, capes, capet, PLP, CPE). Pour le ministère, ces concours, passés en cours de seconde année de master, sanctionnent une formation professionnelle. "Les étudiants préparant le concours enseignant sont sensibilisés progressivement aux métiers de l’enseignement", dit-on rue de Grenelle. Dès qu'ils ont réussi leur concours et validé leur année de M1 (ou de M2 à partir de 2011), les lauréats sont affectés dans un établissement. Mais l'analyse des épreuves montre qu'elles ne portent pas sur des savoirs professionnels.
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Une réforme contreproductive
Éditorial de François Jarraud

Mise en place contre l'avis de tous, la réforme de la formation des enseignants induit le doute sur la politique éducative gouvernementale.
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Médiapart (accès payant) du 07/01/10


Rien vu...


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ÉducPros du 07/01/10


"Les grandes écoles doivent infléchir leurs modalités de sélection" selon Claude Thélot
Dans un billet intitulé Elargir l’accès par concours aux grandes écoles, Claude Thélot, blogueur d'Educpros et ancien président de la Commission du débat national sur l'avenir de l'école (2003-2004), estime que les grandes écoles doivent infléchir leurs modalités de sélection. La modification des épreuves des concours est selon lui nécessaire, mais pas à n'importe quelle condition. L'égalité entre candidats doit être préservée.
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Mastérisation : les nouveaux concours au JO
Les arrêtés fixant les modalités d'organisation des concours de recrutement des professeurs du premier et du second degrés sont parus au JO du 6 janvier 2010. Sept textes définissent ainsi les épreuves pour le recrutement des conseillers principaux d'éducation (CPE), des agrégés, des professeurs du second degré, des professeurs de l'enseignement technique, des professeurs de l'enseignement professionnel, des professeurs d'EPS et des professeurs des écoles. 

Les épreuves d’admissibilité des nouveaux concours de recrutement des enseignants auront lieu en septembre 2010 (pour le recrutement des professeurs des écoles) et en novembre 2010 (pour le recrutement des professeurs certifiés).
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Une sélection dans les dépêches du 07/01/10



Ecoles: le Cnal dénonce des atteintes à la laïcité dans un village angevin
Une délégation du Comité national d'action laïque (Cnal) s'est déplacée jeudi à Chavagnes-les-Eaux (Maine-et-Loire) pour dénoncer l'alternance obligatoire public-privé pour les élèves du primaire, selon les informations recueillies par l'AFP.
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Trois syndicats demandent une "remise à plat" des évaluations en CE1 et CM2
Trois syndicats d'enseignants des écoles primaires (SNUipp-FSU, SE-Unsa et Sgen-CFDT) ont demandé jeudi au ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, de "remettre à plat" le dispositif actuel d'évaluation des écoliers de CE1 et CM2 pour prendre en compte les critiques.
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Les écoles d'ingénieurs assurent qu'elles auront bientôt 30% de boursiers
La Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (CDEFI) s'est dite confiante jeudi dans un communiqué dans la perspective pour ces écoles d'atteindre l'objectif de 30% de boursiers "dans les toutes prochaines années", en "saluant les efforts du gouvernement" en la matière.
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Les grandes écoles devraient déjà augmenter leurs effectifs (sociologue)
Les grandes écoles devraient "déjà augmenter leurs effectifs" car ce sont "les seules" à ne pas l'avoir fait, mais la démocratisation doit débuter en fait dès le primaire, selon un entretien du sociologue Christian Baudelot aux sites internet Rue 89 et lesinrocks.com.
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Pécresse veut la gratuité des concours aux grandes écoles pour les boursiers
La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a déclaré jeudi sur RTL souhaiter pour juin 2010 la gratuité des concours d'entrée aux grandes écoles pour les étudiants boursiers, afin d'encourager les élèves d'origine modeste à tenter ces filières élitistes.
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