jeudi, mars 01, 2012

Revue de presse du jeudi 1er mars 2012

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- Le SAV et la facture – Deux écoles – Faux semblants - un sur deux -

Le SAV et la facture
L’actualité éducative est toujours dense dans le prolongement de l’intervention de Nicolas Sarkozy à Montpellier Mardi 28 février. Plusieurs journaux vont recueillir les réactions d’enseignants à ce discours et surtout à la proposition de créer un nouveau statut de professeurs travaillant 26 heures pour être payés 25% en plus.
Dans Libération, on titre Sarkozy ne connaît vraiment rien au boulot de prof alors que dans Le Figaro, avec des témoignages pourtant similaires on titre positivement “plus de présence à l'école revalorise notre profession ”. Dans Le Monde, on peut lire aussi d’autres réactions . Toutes montrent qu’il y a, pour le moins, beaucoup de méfiance sur cette proposition.
Comme on pouvait s’y attendre, Le Figaro assure le service après vente du candidat UMP. On pourra lire un article intitulé Les profs français travaillent moins que les autres. En fait, comme souvent, le contenu de l’article est beaucoup plus nuancé et rend compte de comparaisons internationales qui mettent en perspective plusieurs variables. Mais faisons un peu d’éducation aux médias en rappelant que le choix du titre appartient au rédacteur en chef et pas au journaliste…
Que dit cette comparaison internationale ? Les enseignants français du secondaire donnent en moyenne un peu moins d'heures de cours que leurs alter ego à l'étranger: 642 heures par an au collège contre 701 en moyenne dans les pays de l'OCDE et 756 heures en Allemagne. Ils sont également moins bien payés. En Allemagne, un enseignant touche par exemple presque le double de ce que reçoit un Français. Et dans l’article (bien loin de la simplification abusive du titre) on peut lire que “la réglementation du temps de travail des enseignants varie énormément, aussi une comparaison internationale est-elle difficile. ”. En effet, dans certains pays, comme la France, on ne comptabilise que le nombre d’heures de cours alors que dans d’autres le temps de travail global est spécifié dans les textes. Parfois, la répartition du temps de travail entre l'enseignement proprement dit et les autres activités est indiquée, détaille le rapport annuel 2011 de l'OCDE sur l'éducation. Contrairement à la France, l'Angleterre, l'Australie, le Brésil, l'Espagne, les États-Unis, la Norvège, le Portugal ou la Suède spécifient tous le temps que les enseignants doivent passer dans leur établissement, tant à enseigner qu'à se livrer à d'autres activités. Le modèle français n’est pas unique mais minoritaire. La construction du statut sur nombre d’heures de cours constitue ainsi une vision réduite de la fonction d’un enseignant d’aujourd’hui et contribue aussi à accréditer dans l’opinion une image négative d’enseignants qui travailleraient peu.
Mais avant le service après vente, il y a la facture. France Soir nous apprend que selon l'institut de l'Entreprise la mesure est coûteuse. D’après les estimations de l'Institut, cette hausse, qui pourrait représenter 500 euros de plus par mois, coûterait au budget de l'Etat entre 148 et 295 millions d'euros chaque année. À cela, il faut encore ajouter les bureaux mis à disposition des enseignants pour qu'ils puissent travailler (7,3 millions d'euros par an) et surtout les moyens alloués aux établissements pour qu'ils recrutent directement les professeurs dont ils ont besoin, un montant qui pourrait atteindre 330 millions d'euros par an dans la fourchette haute. 
Au total, l'Institut de l'entreprise arrive donc à un montant qui pourrait atteindre plus de 600 millions d'euros.

Deux écoles
Politique-fiction. On est à la rentrée 2013, sous le second quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le professeur de français et d'humanités reçoit son premier traitement : 2 200 euros net mensuels. Il avait été recruté comme professeur de lettres, mais s'est porté volontaire pour enseigner aussi l'histoire-géographie et assurer vingt et une heures de cours à des élèves de 6e et de 5e. Il a trois classes, sept heures chacune. Un professeur de "mathématiques et sciences" assure, lui, le bloc des disciplines scientifiques : maths, SVT, physique. C'était un professeur des écoles, qui a opté pour le passage en collège. Les jeunes collégiens ont moins de profs ; ils s'adaptent plus facilement. Quant aux enseignants, ils complètent leur service de vingt-six heures par une série de tâches confiées par leur chef d'établissement. Leur patron, puisqu'il les recrute et les note. S'ils avaient été recrutés dans un autre collège, ils auraient pu avoir un service différent. Avec l'autonomie, il n'y a plus deux établissements qui se ressemblent ! Ce qui reste commun à tous, c'est qu'on n'est plus dans le collège unique. Entre ces nouvelles 6e et 5e et les plus classiques 4e et 3e, des élèves s'en vont vers le pré-apprentissage.
C’est par cet exercice de politique fiction que débute l’article de Maryline Baumard consacré au débat sur l’école. Pour elle, ce sont bien deux visions de l’École qui s’affrontent aujourd’hui. D’abord parce que les propositions de N.Sarkozy portaient surtout sur le collège alors que le programme de F.Hollande met l’accent sur le primaire qu’il considère comme fondamental pour éviter la construction de l’échec scolaire. Ensuite parce que l’on a, d’un côté, une École avec peu d’enseignants, mieux payés ( ?) aux missions plus larges et de l’autre selon M. Baumard “une école qui tenterait tant bien que mal, vu la crise du recrutement, de réembaucher les 60 000 enseignants disparus depuis 2007. Ces derniers resteraient moins bien payés que dans la moyenne des pays de l'OCDE pour dix-huit heures de cours hebdomadaires. ”. La dernière opposition porte sur les stratégies. F.Hollande souhaite s’appuyer sur les syndicats avec lesquels il veut négocier la “refondation” de l’école (avec le risque de la lenteur et d’une trop grande modestie des mesures au regard des enjeux). N. Sarkozy, comme nous le disions dans la précédente chronique, veut contourner les “corps intermédiaires” et joue sur l’individuel et la feuille de paye, au risque de l’affrontement.
Si certains pensaient, au début de la campagne, que les différences étaient minimes entre les deux camps, on ne peut que constater que les clivages existent et s’accentuent

Faux semblants
Ce n’est pas forcément l’avis de tous. Dans une tribune publiée dans Libération , plusieurs membres du Front de Gauche (Gérard Aschieri Gérard, Choukri Ben Ayed, Bertrand Geay et Christine Passerieux) dénoncent les “faux semblants de François Hollande" sur l'éducation. Ils concèdent qu’il y a une volonté d’inverser la politique éducative et apprécient la mesure de re-création de 60 000 postes. Mais il sont très critiques et considèrent que les propositions de F.Hollande ne disent “rien sur la mise en concurrence des établissements, rien non plus sur la désectorisation, toujours rien sur la transformation managériale des fonctions de responsable d’établissement ”. En d’autres termes, le candidat socialiste ignorerait l'offensive du néolibéralisme sur l'école. Par ailleurs il conforte le socle commun, ce qui conduirait, selon les auteurs, dans une pétition de principe, à créer une "école à deux vitesses". Au final selon eux "il n’y a ainsi guère d’autre cohérence au projet de François Hollande que celle consistant à s’ajuster le moins mal possible aux prescriptions éducatives et économiques du néolibéralisme. L’urgence de la situation scolaire est pour le moins ignorée et l’ambition pour le service public fait singulièrement défaut."
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L’union est un combat” disait Maurice Thorez…

Un sur deux
Contrairement à ce qu'avait "promis" Nicolas Sarkozy, il y aura bien plus de suppressions de classes que de créations dans le primaire... Pas de “sanctuarisation”. Dans 91 départements «3.494 classes ont été fermées et seules 1.911 ont été ouvertes. Le solde négatif s'élève donc à 1.583 classes», selon le SE-Unsa.
Nous voilà bien loin des engagements présidentiels", déplore Christian Chevalier qui rappelle l'annonce du président Nicolas Sarkozy, en juin 2011, de “ne procéder hors démographie à aucune fermeture de classe de l'école primaire” à la rentrée 2012. Le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite “continuera mais nous sanctuariserons l'école primaire pour qu'à la rentrée 2012 le nombre de fermetures de classes n'excède pas le nombre d'ouvertures”, avait assuré le président pas encore (déjà ?) candidat.
Luc Chatel a très vivement réagi (peut-être parce que ça appuie là où ca fait mal) aux chiffres du SE-UNSA. Dans un communiqué , le ministre affirme que cet engagement sera tenu et que l’UNSA s’appuie sur des “enquêtes étranges sans aucune traçabilité ou auditabilité. ” (un nouveau mot ?!)
Cette règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux est de plus en plus contestée et le candidat Sarkozy devait profiter de son discours à Montpellier pour annoncer son assouplissement (et ainsi renier une mesure phare de son quinquennat ) Mais il a oublié de prononcer une partie de son discours . "C'est à la maternelle et dans le primaire que se livrent les premiers combats, les plus décisifs contre les inégalités. C'est là qu'il faut concentrer la lutte contre l'illettrisme avec l'objectif que pas un élève ne quitte le primaire sans maîtriser la lecture. C'est la raison pour laquelle la maternelle et le primaire, où les enseignants travaillent déjà plus longtemps que les autres, seront à l'avenir exonérés de la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite" devait-il déclarer.Dans Le Point, la journaliste Anna Cabana parle de la “journée gâchée de Sarkozy ” et pense que celui-ci “n'assure plus le show comme en 2007” et que si le discours était travaillé “Sarkozy ne l'habitait pas vraiment.”. La preuve, avec cet oubli. “Cette proposition devait être la deuxième grande annonce du jour. Eh bien, Sarkozy n'a pas prononcé le paragraphe en question. Les journalistes ont pensé qu'il y avait volontairement renoncé. Manifestement non ! Parce qu'à la fin du meeting, son service de presse nous a fait savoir qu'il fallait relayer cette proposition, alors même que Sarkozy ne l'avait pas verbalisée ! D'habitude, vous connaissez la règle : seul le prononcé fait foi. Mais là, c'est l'inverse. C'est le texte écrit qui fait foi, parce que l'orateur est un peu distrait, ou fatigué, ou bien les deux. ”. Nicolas Sarkozy a finalement fait cette annonce ce jeudi 1er mars sur France Inter.
Une autre citation pour finir : “Les promesses n’engagent que ceux qui y croient” disait un spécialiste : Charles Pasqua…

Bonne Lecture...
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Libération.fr du 01/03/12(certains articles payants)


Travailler plus : les profs dans le flou
Les 500 euros d’augmentation sont jugés démagogiques.
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Fonction publique : Sarkozy renie Sarkozy
L’abandon de la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux pour la maternelle et le primaire sonne comme la remise en cause d’une mesure phare du mandat du président sortant.
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Pour Yade, Sarkozy apporte des «réponses justes» en matière d'éducation
L'ancienne secrétaire d'Etat salue la décision de Nicolas Sarkozy de mettre fin au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux dans le primaire.
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Le candidat UMP fait chauffer l’école
Les syndicats restent circonspects face à l’engagement de Montpellier, et rappellent les promesses non tenues.
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Les fonctionnaires estiment «urgent» d’abolir la règle du «un sur deux»
Des syndicalistes de la police et des finances commentent la proposition de Sarkozy.
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«Sarkozy ne connaît vraiment rien au boulot de prof»
Ils sont enseignants au collège ou au lycée et outrés que Nicolas Sarkozy leur propose de «travailler plus pour gagner plus».
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Ecole, les faux-semblants de François Hollande Par GÉRARD ASCHIERI Syndicaliste, CHOUKRI BEN AYED Sociologue, BERTRAND GEAY Sociologue etCHRISTINE PASSERIEUX Militante pédagogique, tous membres du conseil de campagne du Front de gauche
On connaît désormais un peu mieux les projets de François Hollande pour l’enseignement et la recherche. Force est de constater qu’ils ne sont pas à la mesure des difficultés et des attaques que subit le service public. Certes, la volonté exprimée par le candidat du Parti socialiste d’inverser la politique éducative en matière d’emploi va dans le bon sens. Et ses intentions pour l’enseignement maternel et élémentaire ou pour la formation méritent attention. Mais l’absence de prise en compte des transformations qu’a connues le service public laisse pantois : rien sur la mise en concurrence des établissements, rien non plus sur la désectorisation, toujours rien sur la transformation managériale des fonctions de responsable d’établissement ! C’est ainsi toute l’offensive du néolibéralisme sur le terrain scolaire qui est purement et simplement ignorée, alors même que l’on sait aujourd’hui à quel point ce type de politique ne fait qu’aggraver les inégalités et tirer vers le bas l’efficacité d’ensemble du système.
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Le Figaro du 01/03/12 (certains articles payants)


Absentéisme scolaire : 
Ciotti charge Hollande
Le candidat PS veut revenir sur la suppression des allocations familiales prévue par la loi. Une idée qui ne séduit guère Éric Ciotti.
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Les heures de travail des profs au cœur de la présidentielle
Nicolas Sarkozy propose que les enseignants travaillent 8 heures de plus par semaine pour un salaire relevé de 25 %.
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«Plus de présence à l'école revalorise notre profession»
Durant son meeting du mardi 28 février à Montpellier, Nicolas Sarkozy a proposé aux enseignants d’assurer «26 heures de présence dans l’établissement scolaire au lieu de 18 heures de cours», avec «en contrepartie» 500€ net par mois. Plusieurs enseignants, internautes du Figaro.fr, réagissent au projet du candidat UMP.
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Le «travailler plus»à l'école de Nicolas Sarkozy fait débat
Au PS qui dénonce «l'incohérence» des propositions de Nicolas Sarkozy sur l'école, l'UMP oppose «l'immobilisme» du camp adverse en matière de réforme de l'éducation nationale.
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J-53 : Hollande et Sarkozy, deux visions de l'éducation
Moins de professeurs payés plus côté Sarkozy, plus d'enseignants payés pareils côté Hollande: l'école .
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Education: Joly critique Sarkozy
La candidate EELV à la présidentielle Eva Joly a dénoncé aujourd'hui le retour du "travailler plus pour gagner plus" appliqué à l'Education nationale par Nicolas Sarkozy, jugeant qu'"essayer d'acheter les enseignants" avec "quelques euros de plus" n'est "pas à la hauteur du problème". "On nous met radio Nostalgie!", "cela ne me paraît pas très nouveau", "on a déjà entendu la même chose en 2007", a lancé la candidate à la présidentielle lors d'une conférence de presse à Montpellier où elle devait tenir un meeting en soirée.

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Les profs français travaillent moins que les autres
Si l'éducation est le cheval de bataille de François Hollande dans cette campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy s'invite sur le thème en proposant d'augmenter la présence des enseignants dans les établissements.
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 01/03/12


Sarkozy confirme la fin de la règle du "un sur deux" à l'école primaire
Il avait omis de le dire lors de son discours de Montpellier, mardi. Nicolas Sarkozy a confirmé, jeudi 1er mars sur France Inter, que l'école primaire serait désormais épargnée par la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. En revanche, cette règle continuera à s'appliquer au collège et au lycée. Les économies réalisées (210 millions d'euros) avec les 7 000 suppressions de postes à venir serviront à augmenter de 25 % le salaire des enseignants qui accepteront d'assurer 26 heures de présence dans leur établissement.
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Sarkozy-Hollande, à chacun son école
Politique-fiction. On est à la rentrée 2013, sous le second quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le professeur de français et d'humanités reçoit son premier traitement : 2 200 euros net mensuels. Il avait été recruté comme professeur de lettres, mais s'est porté volontaire pour enseigner aussi l'histoire-géographie et assurer vingt et une heures de cours à des élèves de 6e et de 5e. Il a trois classes, sept heures chacune. Un professeur de "mathématiques et sciences" assure, lui, le bloc des disciplines scientifiques : maths, SVT, physique. C'était un professeur des écoles, qui a opté pour le passage en collège.
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Sarkozy, les profs et l'argent : de 2007 à 2012
Nicolas Sarkozy a proposé, mardi 28 février, lors d'un meeting à Montpellier, que les professeurs qui le veulent puissent être payés plus à condition d'être présents dans leur établissement 26 heures par semaine, contre 18 heures de cours actuellement. Une philosophie et une proposition qui rappellent fortement celle qu'il avait déjà formulée en 2007.
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Le "travailler plus pour gagner plus" dans l'éducation est peu concluant
Des enseignants "plus présents" dans les établissements scolaires ; l'idée, vantée par le candidat Nicolas Sarkozy de 2007 vient d'être reprise par le président-candidat de 2012, qui a proposé aux enseignants de travailler plus pour gagner plus, lors d'un meeting à Montpellier, mardi 28 février.
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L’Humanité du 01/03/12



Osons dire que nul ne peut être dispensé d’école et de formation
Par Michel Salines, Inspecteur d’Académie, Directeur des services départementaux de l’Éducation nationale honoraire, Responsable associatif.
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Le Parisien (certains articles payants) du 01/03/12



Rentrée 2012 : les syndicats estiment que le primaire va perdre près de 1500 postes
Entre 1.407 et 1.583 classes fermeront dans le primaire à la rentrée 2012, selon des enquêtes des syndicats SE-Unsa et SNUipp-FSU menée dans presque tous les départements, où les recteurs et les inspecteurs d'académie ont définitivement arrêté leurs décisions, publiées mercredi.
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France Soir du 01/03/12



Éducation : La facture salée du projet de Sarkozy
Selon les calculs d'un groupe de réflexion, le projet éducatif du candidat Nicolas Sarkozy, dévoilé mardi soir, pourrait coûter très cher au budget de l'État: entre 148 et 625 millions d'euros.
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Sarkozy propose aux profs de travailler plus pour gagner plus
Nicolas Sarkozy a proposé mardi que tout enseignant qui souhaite "travailler davantage puisse le faire avec 26 heures de présence dans l'établissement au lieu de 18 heures de cours aujourd'hui". En contrepartie, il aurait droit à "une augmentation de son traitement de 25%, soit près de 500 euros par mois".
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La Croix du 01/03/12



Pour faire « travailler plus » les enseignants, Nicolas Sarkozy mise sur le volontariat
Le candidat UMP a annoncé, le 28 février à Montpellier, qu’il proposerait aux professeurs certifiés de travailler huit heures de plus par semaine, pour 500 € de plus par mois.
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Réforme de l’éducation : les autres pistes possibles
Comparatif
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Les échos (certains articles payants) du 01/03/12



Propositions de Sarkozy sur l'école : un « marché de dupes » dénonce la gauche
L'opposition socialiste comme les syndicats se sont déclarés hier très hostiles aux propositions de Nicolas Sarkozy sur la revalorisation salariale des enseignants.
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Le devenir des futurs bacheliers
Mars est le mois de préinscription pour la rentrée prochaine des quelque 700.000 candidats au baccalauréat. C'est donc le mois où il est plus nécessaire que jamais de ne pas prendre pour argent comptant les chiffres les plus délirants qui circulent sur les taux de succès en premier cycle de l'enseignement supérieur, particulièrement en année d'élections.
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Espagne: lycéens et étudiants manifestent contre la rigueur
"Moins de coupes, plus d'éducation": à Madrid comme dans toute l'Espagne, lycéens et étudiants ont manifesté mercredi contre les coupes budgétaires dans l'éducation et contre de récentes violences policières à Valence.
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Rentrée 2012 dans le primaire: entre 1.407 et 1.583 classes fermées
Entre 1.407 et 1.583 classes fermeront dans le primaire à la rentrée 2012, selon des enquêtes des syndicats SE-Unsa et SNUipp-FSU menée dans presque tous les départements, où les recteurs et les inspecteurs d'académie ont définitivement arrêté leurs décisions, publiées mercredi.
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20 minutes du 01/03/12



Présidentielle: Comment s'organise la nouvelle séquence «éducation» de Nicolas Sarkozy
Le candidat-président veut imposer une «séquence» par semaine.
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Rentrée 2012 dans le primaire: entre 1.407 et 1.583 classes fermées
Entre 1.407 et 1.583 classes fermeront dans le primaire à la rentrée 2012, selon des enquêtes des syndicats SE-Unsa et SNUipp-FSU menée dans presque tous les départements, où les recteurs et les inspecteurs d'académie ont définitivement arrêté leurs décisions, publiées mercredi.
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Rue89 du 01/03/12



Sciences-Po en danger ? Renvoyons les pauvres et les étrangers !
L'idée de cette tribune est de tirer avantage de manière parfaitement opportuniste de la clameur de haro sur Sciences-Po et son directeur Richard Descoings pour exposer une théorie qui me trotte dans la tête depuis un certain temps déjà et qui pourrait bien s'avérer utile pour résoudre l'ensemble des problèmes non seulement de Sciences-Po, mais également du système d'éducation français.
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L'éducation selon Sarkozy : mensonges, malheur, mépris et fric par Nestor Romero
Voici bien longtemps que je n'avais suivi le discours d'un homme politique de bout en bout, qui plus est un discours électoral. Car je ne supporte plus les tribuns, qu'ils se prennent pour De Gaulle, pour Mitterrand ou pour... Fidel (Castro). Je l'ai fait ce mardi soir car il s'agissait d'éducation, j'ai écouté le candidat sortant. Je ne recommencerai pas.
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Ouest-France du 01/03/12


Rien vu...


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Le Journal du Dimanche du 01/03/12



"L'oubli" de Sarkozy sur l'éducation
Mardi soir, lors de son meeting à Montpellier consacré à l'éducation, Nicolas Sarkozy a "oublié" de citer une mesure importante : la fin de la règle du non-remplacement d'un enseignant sur deux partant à la retraite en maternelle et en primaire. Explications.
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Education : le duel Sarkozy-Hollande
Ils ont tous deux décidé de faire de l'éducation l'une de leur priorité de campagne. Jour après jour, Nicolas Sarkozy et François Hollande multiplient les mesures adressées au monde enseignant. Un duel à coup d'annonces et d'attaques interposées. Qui saura convaincre? Eléments de réponse.
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Le Nouvel Obs Permanent du 01/03/12


Avec ses "500 euros", Sarkozy tente de diviser le corps enseignant
Le chef de l'Etat propose une augmentation aux profs qui accepteraient de travailler huit heures supplémentaires.
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Education : quand Sarkozy zappe sa propre annonce
Le candidat a sauté des lignes dans son discours, faisant passer à la trappe l'une des annonces majeures qu'il avait préparée.
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Profs, syndicats, familles : Nicolas Sarkozy divise sur l’éducation
À Montpellier, le candidat de la droite a tenté de rassembler son camp autour d'un thème phare de la campagne : l'éducation. Un discours qui a choqué notre contributeur Thierry de Cabarrus, parce qu'il a manifestement opposé les enseignants aux familles, la gauche à la droite, les Français et les immigrés. Explications.
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L’Express.fr du 01/03/12


L’école de Sarkozy : les familles, 500 €, et pschiiit par L’instit’humeurs
Mardi 28 février à Montpellier, le candidat Sarkozy s’est donc exprimé sur le sujet de l’éducation, mais on ne peut pas dire qu’il ait réellement parlé d’éducation. Un discours d’une quarantaine de minutes assez pauvres en idées nouvelles, peu dirigé vers le monde de l’école mais comportant une annonce choc (quoique), beaucoup de grands mots (travail, mérite, excellence, exigence, respect, autorité…) qui vont plaire à son électorat, constamment ciblé, pas mal d’impasses et quelques lourds silences, et bien sûr, rien sur son bilan.
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Education: NKM annonce la fin des suppressions de postes dans le primaire
La porte-parole de Nicolas Sarkozy a indiqué qu'en cas de victoire de président sortant, celui-ci s'engage à mettre fin à la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux à l'école primaire.
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Le Café Pédagogique du 01/03/12


Sarkozy : Plus qu’un programme, une stratégie qui oppose enseignants et familles sur l’Ecole
« L’Ecole appartient d’abord à toutes les familles de France ». Dans son discours sur l’éducation à Montpellier le 28 février, Nicolas Sarkozy a d’emblée opposé enseignants et familles. Un discours très politique où l’on remarquera un grand absent et finalement quatre propositions.
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Touteduc (accès payant) du 01/03/12


Propositions de N. Sarkozy : le chiffrage de l'Institut de l'entreprise, les réactions du Snes et du Snalc
Selon l'Institut de l'entreprise, la "revalorisation du salaire des enseignants en contrepartie d'un allongement de la durée de présence dans les établissements" annoncée par Nicolas Sarkozy dans son discours de Montpellier, aurait un coût compris entre 148 M€ et 295 M€.
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Quelle pédagogie à l'université? (revue Recherche et Formation)
La revue "Recherche et Formation" de l'IFé publie dans son numéro 67 un dossier intitulé "Former les universitaires en pédagogie", coordonné par Mariane Frenay et Léopold Paquay.
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Médiapart (accès payant) du 01/03/12


Cahier de doléances: «Les profs doivent être écoutés et entendus»
Sixième semaine de doléances : Ici, deux professeures de l'académie de Versailles disent en vidéo combien «l'école est menacée»
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Slate.fr du 01/03/12



Rien vu...


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ÉducPros du 01/03/12


Présidents d'université : le calendrier des élections de mars
L'année présidentielle dans les universités va connaître son apogée dans les mois qui viennent. Pas moins de 20 présidents d'université doivent être désignés au mois de mars, tandis que les élections des représentants aux conseils centraux battent leur plein. De quoi changer les visages des universités françaises... EducPros fait le point sur le calendrier électoral des semaines à venir.
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VousNousIls du 01/03/12



Langues en Scène : "L'apprentissage d'une langue par le théâtre désinhibe totalement les élèves"
L'association Langues en Scène, qui intervient dans les classes pour aider les professeurs de langues à monter un projet théâtral avec leurs élèves, vient d'obtenir l'agrément du ministère de l'Education nationale. Cette méthode d'apprentissage innovante rencontre un vif succès, particulièrement auprès des élèves en difficulté. Entretien avec sa créatrice, Pascale de Clauzade.
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Désir (PS) pointe "un aveu d'échec" de Sarkozy sur les enseignants du primaire
Harlem Désir, numéro 2 du Parti socia­liste, a pointé jeudi sur Radio Classique/Public Sénat "un aveu d'échec" de Nicolas Sarkozy qui a décidé de revenir sur la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux en maternelle et à l'école primaire.
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