mardi, juillet 17, 2012

Conversations sur la concertation et la refondation (de l'École)





Un jour du début du mois de juillet où il fait (à peu près) beau et des amis, enseignants, invités à partager un barbecue. La conversation, aimable, porte sur tous les sujets : la pluie (thème inépuisable…), le beau temps qui tarde, les vacances, la fin de l’année, les projets. Mais quand j’évoque le fait que je participe, au nom du CRAP,  à la “concertation pour la refondation de l’École”, le ton devient plus sérieux. Avec d’abord de la méfiance “pourquoi, ils font ça pendant les vacances ?”, “Ils veulent nous cacher des trucs”, “Et les vrais enseignants de terrain, ils seront pas consultés ?” (au passage, c’est un peu dur à avaler pour moi qui suis sur le “terrain”…). Et puis beaucoup de scepticisme désabusé sur les effets de cette concertation : “De toutes façons c’est déjà écrit”, “Sur quoi ça va déboucher ?”, “ça va être bloqué par les syndicats”, “encore une réforme qui ne servira à rien”.
Un exemple ne suffit pas pour bâtir une théorie. Mais il peut être l’occasion de réfléchir sur certains aspects de ce qui se joue et peut se jouer à la rentrée. Car si la concertation, lancée le 5 juillet dernier à la Sorbonne,  est le premier étage de la fusée de la “refondation”, il ne faut pas que les autres étages ratent leur mise en orbite.  Et les enjeux sont importants, car ils concernent l’avenir de l’École et un dossier majeur du quinquennat.  En écoutant les craintes de mes collègues, il me revenait en tête, une expression utilisée par Vincent Peillon dans son discours à la Sorbonne. En appelant à rejeter le pessimisme et le scepticisme qui se transforment trop souvent en cynisme il affirmait : "Il faut fatiguer le doute".  Il y a du boulot…

Pourquoi, ils font ça pendant les vacances ?”. Parce que le calendrier l’impose. Bien avant l’élection de François Hollande, il avait été annoncé par le “pôle éducation” animé par Vincent Peillon qu’il y aurait une grande négociation pendant les vacances de façon à pouvoir proposer une grande loi de programmation (qui deviendra donc aussi ensuite une “loi d’orientation”) à l’automne. Il ne faut pas rater le véhicule législatif si l’on veut que cette loi puisse être discutée, votée et avoir des effets dès la rentrée 2013 qui sera la première rentrée dont le gouvernement sera vraiment responsable.
Certes, même si le principe était évoqué depuis longtemps, les modalités de cette “concertation” ont été arbitrées plus récemment. Ce qui a pu donner l’impression d’une certaine précipitation. Si les responsables syndicaux savaient depuis longtemps que leurs vacances allaient être très écourtées, les représentants des associations et autres mouvements gravitant autour de l’École et de l’Éducation l’ont appris bien plus tardivement. La plupart n’ont été formellement invités que le vendredi 29 juin à participer au lancement de la concertation le jeudi 5 juillet. Mais la réponse positive de la très grande majorité de ces associations montre bien à quel point l’attente était forte et combien celles ci (comme ce fut le cas du CRAP-Cahiers Pédagogiques) étaient honorées de participer à un tel dispositif.

Ils veulent nous cacher des trucs”. Au contraire, le choix qui a été fait est celui de la médiatisation. Même si, coincé entre le Tour de France et l’annonce des licenciements chez PSA, le lancement n’a pas eu forcément l’impact médiatique escompté. L’enjeu reste de sensibiliser l’opinion sur la nécessité de faire évoluer l’école. Le site refondonslecole.gouv.fr donne de nombreuses informations sur la concertation et une masse de données pour comprendre la situation de l’École. On peut aussi déposer des contributions sur une page destinée à les recueillir.  Nul doute que le rapport final sera lui aussi abondamment diffusé.
Mais si la question du secret se pose dans les termes que j’évoque, c’est parce que la période précédente nous a malheureusement habitué à cette pratique. Qui a élaboré les programmes du primaire de 2008 ? Comment sont décidés les programmes du secondaire ? Pourquoi de nombreux rapports de la DEPP n’ont-ils pas été publiés ? Les exemples sont nombreux de cette pratique du secret. Le nouveau ministre a déjà montré sa volonté de transparence notamment en publiant les rapports cachés et en affirmant sa volonté de modifier la manière d’élaborer les programmes. Mais le traumatisme est profond et il faudra en tenir compte dans la suite de la “refondation”.

Et les vrais enseignants de terrain, ils seront pas consultés ?”. Cela en dit long sur la méfiance qui est à l’œuvre. Mais on peut aussi l’interpréter comme un signe positif d’une envie d’être partie prenante.
Méfiance tout d’abord, car en effet, ce sont leurs représentants qui sont les acteurs de cette concertation. La remise en cause des “corps intermédiaires” qui a été une constante de l’ère Sarkozy a fait des dégâts. Et cela interroge aussi sur la relation que peuvent avoir les syndicats avec leurs adhérents. Pour prévenir cette critique, des concertations seront organisées en province à la rentrée. Mais là aussi il faudra veiller à l'implication de l'ensemble des personnels.
On peut penser aussi qu’il y aura de toutes façons une sorte de “2ème tour social” à la rentrée ou au moment de la présentation du projet de loi. “Concertation” et “négociation” ne sont pas synonymes. Certaines organisations voudront certainement poursuivre la construction d’un rapport de forces au moment de la négociation syndicale qui constituera le deuxième et quatrième acte de la refondation, avant et après la discussion parlementaire. “ça va être bloqué par les syndicats” est donc un risque mais c’est un risque évitable. Et cela dépend entre autres des moyens qui seront mis dans cette refondation mais aussi de la prise de conscience de l'urgence à réformer. 
Car on peut aussi inverser la proposition et y voir des motifs d’espérer. En effet, malgré le scepticisme, il peut y avoir une revendication de discussions au sein des établissements qui dépassent les clivages syndicaux . Comme cela a été (un peu, beaucoup, pas assez,  rayez les mentions inutiles…) le cas avec les consultations Legrand, Meirieu ou Thélot, qui ont permis, malgré tout aux personnels de s’emparer des problèmes de l’École et de faire évoluer la réflexion collective. Mais la question qui se pose alors est celle de la meilleure place pour cette dimension collective. Est-ce avant le projet de loi pour alimenter la réflexion ? Ce qui suppose un dispositif assez lourd et peu propice à des évolutions rapides. Ou bien dans une phase d’appropriation et d’opérationnalisation après l’énoncé des principes généraux de la loi ? Au risque de voir se confirmer une certaine méfiance sur l’origine du projet et donc de l’inertie dans sa mise en œuvre. 

De toutes façons c’est déjà écrit” est en effet une question centrale. Soyons clairs. La “concertation” se fait dans un cadre qui est défini  par la “Lettre de mission”. Et elle est assez précise et oriente la discussion. Celle ci, par ailleurs, repose sur l’implicite d’un constat partagé sur l’état de l’École. Mais dans ce cadre, des marges de manœuvre existent et ouvrent des espaces de discussion. Ce qui est intéressant c’est que celles ci ne sont pas limitées à l’espace habituel des négociations syndicales ni même au périmètre du Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) supposé rassembler les différentes composantes de la communauté éducative puisque on a jugé utile et intéressant de l’ouvrir à d’autres acteurs dont les associations complémentaires. Au passage, on peut souligner que cela devrait inciter le gouvernement à revoir la composition du CSE pour y intégrer durablement ces nouvelles composantes. Comme par exemple, les mouvements pédagogiques…
L’idée qu’une telle loi de programmation et surtout d’orientation puisse être entièrement élaborée par la magie de la concertation relève du fantasme. Il y a bien sûr les grandes lignes d'un projet. Il est connu et figure dans les engagements du candidat. Mais cette concertation a pour intérêt de repérer les déplacements des blocages et les ouvertures nées de la discussion et des confrontations d’arguments. Elle permet donc  de prendre la température des rapports de force, des consensus et des dissensus. Elle peut permettre aussi de faire émerger des idées nouvelles. A condition que l’on puisse sortir des déclarations convenues et des postures pour aboutir à une réelle discussion.
Cette première phase de la concertation qui se termine le 20 juillet (on reprend à partir du 20 aout)  n’a pas tout à fait permis cela dans les quatre ateliers. Dans la plupart, on a eu droit d’abord à l’exposé des positions initiales des uns et des autres. Le nombre important de participants (contrepartie de l’ouverture) a donc conduit souvent à des successions de déclarations. Mais les animateurs d’ateliers ont pu dégager des points plus précis de discussions sur lesquels on peut espérer qu’il y ait un réel débat. Le comité de pilotage de la concertation devrait alors pouvoir tirer des éléments utiles pour la rédaction du rapport final. Le fait que tout ne soit pas “déjà écrit” dépend alors de la vigilance et de la bonne volonté des uns et des autres.

Sur quoi ça va déboucher ?” Une loi...
Et comme on nous le rappelle souvent dans le cadre de cette concertation, une loi ne dit pas tout. Elle énonce des grands principes mais ne peut pas, ne doit pas, rentrer dans les détails. Au risque de se faire retoquer par le Conseil Constitutionnel. Comme cela avait été le cas avec la loi d’orientation de 2005 (dite “loi Fillon”). On en vient à espérer que cela soit l’occasion pour que l’on se saisisse de ces objectifs, de ces valeurs énoncées dans la loi pour les mettre en œuvre dans les établissements et dans sa classe. Et qu’on fasse enfin confiance aux acteurs…
Le système éducatif crève de l’accumulation de procédures qui tombent d’en haut (on parle de système “top-down”) et qui veulent tout réglementer. Quand nous disions dans les assises de la pédagogie organisées par le CRAP en octobre 2011 que nous souhaitions une École plus efficace, c’est parce que l’efficacité se définit d'abord comme la « capacité d’une personne, d’un groupe ou d’un système de parvenir à ses fins, à ses objectifs (ou à ceux qu’on lui a fixés) ». L’efficacité n’est donc pas un gros mot libéral. La première condition de l’efficacité, c’est l’existence d’objectifs clairs. Être efficace, c’est ensuite se donner les moyens les plus appropriés de parvenir à ses fins. Or, l’analyse que nous faisions, c’est que ces deux conditions ne semblaient pas remplies. L’école a un problème de gouvernance et n’est pas dotée d’un véritable projet motivant et légitime. Une école plus efficace, c’est peut-être une école qui est plus claire sur les finalités et plus souple localement sur les procédures et les dispositifs à mettre en œuvre pour y parvenir. Une école qui donne plus d'autonomie aux équipes c'est aussi redonner de  l'attractivité à ce métier qui peine à recruter. 

On notera qu’avec habileté, le ministre ne parle pas de réforme mais de refondation. Le problème avec le mot de réforme est qu’il sous entend implicitement qu’il faut tout changer et mettre “à la réforme” en quelque sorte. Et c'est souvent mal vécu par les enseignants qui vivent cela comme une remise en cause personnelle de leur propre travail. Or, le changement de l’École est déjà à l’œuvre. Il est dans les initiatives et les pratiques innovantes des équipes qui se saisissent des dispositifs actuels et qu’il faut promouvoir et développer. Il est dans les pratiques, sinon dans les discours, d’un grand nombre d’enseignants. Même si ceux ci sont méfiants et un peu désabusés.
La tâche essentielle est donc de redonner confiance aux enseignants. Confiance en la parole de l’État, confiance dans l’action collective et confiance en eux mêmes, en leur expertise et leur capacité à apporter ensemble des solutions aux problèmes de l’École d’aujourd’hui. Des solutions qui ne sont sûrement pas dans la référence mythifiée à l’école d’hier. Refondation n’est pas restauration…


Une collègue dans une discussion autour de la refondation disait qu’un des enjeux allait être de “réenchanter” l’école en faisant référence au climat désenchanté et désabusé qui y règne.
Pour cela, il faut un projet fort et des personnels, des équipes qui mettent leurs expertises et de l’enthousiasme au service de ces valeurs. Sacré défi qui suppose en effet de “fatiguer le doute”.
Pour éviter de dire “encore une réforme qui ne servira à rien”, la réponse appartient d’abord aux enseignants. Sauront-ils se saisir collectivement de cette demande de changement ? Sauront-ils retrouver la motivation nécessaire pour (re)fonder  une école démocratique qui mette au cœur de ses valeurs la lutte contre l’échec et les inégalités et la réussite de tous ?
Parce que je suis un activiste pédagogique (je préfère ce mot à celui de “militant”), je crois comme le disaient Romain Rolland et Antonio Gramsci qu'on peut dépasser “le pessimisme de la raison avec l’optimisme de l’action”.

lundi, juillet 02, 2012

Revue de presse du lundi 2 juillet 2012

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Concertation sans précédent - “le moins mal possible” – Carte scolaire – salaires enseignants (suite) -


Concertation sans précédent
Jeudi 5 juillet de 14h à 19h, se tiendra à la Sorbonne, la séance inaugurale de la concertation pour la refondation de l’École. L’ouverture sera faite par le Premier ministre et l’après midi sera organisée ensuite en 4 groupes de travail : “Des élèves au cœur de la refondation” , “Des personnels reconnus, formés et soutenus”, “Une école de la réussite pour tous, “Un système éducatif plus juste et plus efficace”. Ce seront environ deux cents personnes ( réunissant des intellectuels, des experts, des membres de l'administration, et des représentants es qualités de nombre d’organisations de la société civile – dont le CRAP-Cahier Pédagogiques -) qui vont travailler ensemble dans plusieurs séances jusque début octobre sur ces quatre thèmes qui couvrent tous les aspects de la refondation de l’École. Car l’objectif final de ce travail est d’aboutir à la rédaction de la loi de programmation et d’orientation de l’École qui devrait être proposée au Parlement à l’automne. Dans L’Express, Marie-Caroline Missir nous révèle le nom des personnes chargées d’animer les ateliers évoqués plus hauts. Dans le Café Pédagogique, Claude Lelièvre nous dit, avec son regard d’historien, que cette concertation est “sans précédent”.
Une consultation telle que celle là a plusieurs fonctions. D'abord une fonction symbolique, renforcée par le lieu prestigieux où va se dérouler la séance inaugurale. Il s'agit de montrer par là que la question de l'École est au coeur des préoccupations et qu'elle mérite un traitement particulier. Ensuite, en rassemblant toutes les parties prenantes (syndicats, associations, parents, ...), ces fameux “corps intermédiaires" si malmenés durant le précédent quinquennat, on essaye d'impliquer le maximum d'acteurs dans cette concertation et se prémunir ainsi contre des réactions à des réformes imposées d'en haut et par surprise. Mais cette concertation n'est que la partie émergée de l'iceberg. Car depuis plusieurs mois, bien avant même l'élection de François Hollande, l'équipe de Vincent Peillon et en particulier Bruno Julliard ont consulté les syndicats et déjà débroussaillé le terrain. Et il y a des rencontres bilatérales extrêmement nombreuses. C'est d'ailleurs peut-être sur ce point que réside vraiment le caractère "sans précédent" de ce moment. Dans le fait que tout le monde s'accorde sur un constat partagé d'une crise de l'École et que cela conduit à de possibles évolutions des positions des uns et des autres. C'est peut-être ce qui permettra que, pour une fois, la montagne n'accouche pas d'une souris....
Mais des questions demeurent et des inconnues limitent la portée de tout cela. D'abord parce que cela se tient durant les vacances. C'est évidemment imposé par le calendrier électoral et législatif (mais incidemment, cela permet aussi d'éviter la pression de la base des enseignants durant cette phase de négociations). Mais du coup cela limite la portée symbolique de cet évènement dans l'actualité coincé entre le tour de France et les jeux olympiques. Pas sûr que les Français saisissent qu'il s'agit là de l'avenir de l'École...Ensuite parce que cette concertation, aussi large soit-elle, n'empêchera pas un "2eme tour social". Ou pour dire les choses autrement, on peut craindre que malgré les négociations menées par les appareils syndicaux il n'y ait une réaction à la base (plus ou moins téléguidée...) à la rentrée qui limite la portée des propositions et remette la question des “moyens” (et non de la refondation) au centre des débats. D’autant plus que malgré les promesses de création de postes, les marges de manœuvres budgétaires sont très limitées. Le rapport de forces sera en constante évolution et le ministre devra jouer très habilement. C'est à ses résultats durables (ou non) que l'on saura si cette consultation était vraiment "sans précédent"...

le moins mal possible
Depuis la semaine dernière, le ministre de l’Éducation nationale n’a pas été avare de déclarations. D’abord en confirmant l’allongement des vacances de Toussaint à deux semaines après le vote positif du Conseil Supérieur de l’Éducation. En revanche l’idée de commencer l’année scolaire un jour plus tôt est définitivement abandonnée et n’a même pas été présentée à ce CSE. Pour compenser, un jour sera rattrapé en avril ou en mai (selon les académies), et les vacances d'été débuteront le 6 juillet 2013 au soir au lieu du 4 juillet.
Le ministre a aussi donné une interview au quotidien Libération. Il est interrogé sur ses projets mais aussi sur la rentrée 2012. Rappelant qu’il hérite d’une rentrée largement déjà préparée par la droite, il déclare : “Avec une nouvelle saignée de 14 000 postes, elle s’annonçait comme extrêmement difficile. Jamais la droite ne s’est attaquée à l’école avec une telle brutalité, sur les valeurs et sur les moyens. Mais le président de la République tient son engagement d’en faire une priorité. Nous avons pu prendre des mesures afin que la rentrée se passe le moins mal possible. Mais c’est le début d’un grand effort pour bâtir une école plus juste et plus efficace. ”.
Dans cette interview donnée avant le rapport de la Cour des Comptes et les dernières prévisions de croissance, il montre un certain optimisme sur les embauches : “Dès cette rentrée, nous réduisons de trois heures les heures d’enseignement hebdomadaires des stagiaires […] Cette mesure revient à créer l’équivalent de 1 500 postes qui se traduiront par le recours à des heures supplémentaires, des contractuels, etc. Nous allons aussi recruter 500 assistants de prévention et de sécurité pour les établissements sensibles, où ils seront intégrés à l’équipe éducative - un nouveau métier promis par François Hollande. Nous recruterons aussi 75 conseillers principaux d’éducation (CPE) sur les listes complémentaires aux concours [les non-admissibles ayant un bon niveau, ndlr], ainsi que 280 professeurs du second degré. Mais il s’agira de postes qui existent déjà et n’avaient pu être pourvus faute de candidats. Il y aura enfin à la rentrée des assistants d’éducation supplémentaires [surveillants] ainsi que des auxiliaires de vie scolaire (AVS) pour accompagner les élèves handicapés.”. Quand on lui fait remarquer qu’une partie des emplois semblent être des emplois de contractuels, il répond : “Selon les engagements pris, ces postes - d’enseignants mais aussi de CPE, d’infirmières, d’assistantes sociales, etc. - sont des fonctionnaires. Avec nos mesures d’urgence, nous en créons 1 075. Or il nous reste beaucoup à faire : rebâtir la formation des enseignants, ce qui va engager beaucoup de postes, assurer l’accueil des moins de 3 ans, instaurer le «plus de maîtres que de classes» en primaire, résorber la précarité, etc. Il n’y aura pas de gabegie. Pour nous, l’école est un investissement qui rapporte à la nation. Bien entendu, nous évaluerons notre action.”. “Vous êtes sûr que ce seront 60 000 postes de fonctionnaires ?” lui demande t-on. Il répond laconiquement : “C’est ce que je souhaite.


Carte scolaire
Un rapport du Sénat pointe la hausse des inégalités depuis que le choix de l’établissement a été assoupli. Libération en détaille les principales conclusions. Contrairement à certaines prévisions, on n’a pas assisté à des fuites massives d’élèves désertant des établissements mal réputés pour en rejoindre d’autres, plus côtés. Mais, nous dit Véronique Soulé, “ les effets se sont fait sentir de façon plus insidieuse, année après année. Profitant de dérogations accordées plus généreusement, des élèves, généralement les têtes de classe, ont quitté leurs «collèges-ghettos» qui sont devenus encore plus homogènes. A l’autre bout de la chaîne, les établissements attractifs, devant l’afflux des demandes, ont sélectionné davantage. Enfin, ultime échec de l’assouplissement, les boursiers, qui devaient en bénéficier en priorité, ont été relativement peu à demander des dérogations.”.
On a vu aussi s’amplifier le rôle de la rumeur. “Les effets de réputation et de rumeur, relayés dans les classements publiés dans la presse, se sont amplifiés”, déplore Françoise Cartron, la sénatrice socialiste de Gironde rapporteure de la mission qui est aussi interviewée par Le Monde. Cela s’est accompagné d’une perte de confiance dans la capacité de l’école à faire réussir tous les enfants et à réduire les inégalités. Ces inégalités sont aussi renforcées par le fait que ce sont les familles les mieux informées qui demandent et obtiennent des dérogations au détriment des parents de milieux populaires.
Si le rapport du Sénat ne propose pas de revenir à la carte scolaire initiale, elle propose des secteurs plus étendus englobant des quartiers populaires et résidentiels, où les familles auraient le choix entre plusieurs collèges. Pour affecter les élèves, outre la proximité du domicile, la priorité serait accordée aux boursiers et aux enfants ayant un traitement médical - des critères actuellement en vigueur. Enfin, la commission veut que ces impératifs de mixité s’appliquent aussi aux établissements privés, trop souvent un moyen d’éviter les collèges-ghettos.

Salaires des profs : droit de suite
Vous vous rappelez de cette chronique de Dominique Seux, à la fois sur France Inter et sur Les Échos , à propos des salaires des enseignants ? Devant la masse de réactions, le chroniqueur économique estime nécessaire de revenir sur ce sujet . Un mélange de clarification et de retour en arrière...
Il confirme d’abord que le lycée d’où étaient issues les données sur lesquelles il s’appuyait existe bien. Ca commence quand même par un petit retour en arrière si on se rappelle que la 1ère chronique expliquait que si le proviseur faisait cela c’est parce qu’il en avait assez d’entendre les enseignants se plaindre : “ Que veut démontrer, à travers moi, ce proviseur ? Pas que les enseignants sont surpayés : ils exercent un métier difficile devant des élèves qui le sont parfois autant. La plupart ne roulent pas sur l’or. Mais, contrairement à un discours convenu, des différences existent, elles sont niées et méconnues. ”. Quelles sont ces différences ? “la grille indiciaire n’est pas l’alpha et l’oméga du revenu. Il y a aussi l’indemnité de résidence, le supplément familial, des indemnités particulières de suivi et d’orientation, de conseil de classe, et surtout des heures sup et des khôlles. Un certifié peut ainsi augmenter son revenu sensiblement. En prépa, l’obligation réglementaire de service est de neuf à onze heures par semaine mais pour l’enseignant qui assure 15 heures, le reste est en heures sup.”. On lui sera gré de rappeler aussi dans son texte que la principale différence est surtout observable entre le Premier degré et le Second degré.
Quelles conclusions en tire ce chroniqueur ? D’abord “l’hypersensibilité à ce sujet du corps enseignant qui se vit comme un camp assiégé ”. Il remarque ensuite, en s’appuyant sur les très nombreux commentaires qui ont suivi sa chronique “l’étonnement du non enseignant face à une situation qui fait que plus on est diplômé, moins le temps de service est élevé ”. Il note enfin que les proviseurs ne sont pas et de loin aussi bien payés que certains enseignants. Ce qui explique peut-être et même sûrement pourquoi son copain proviseur lui a envoyé ce fameux fichier.
Pour notre part, avec un peu de mauvaise foi et en guise de sujet d’éducation aux médias, nous nous demanderons si une chronique fustigeant les allocations versées aux chômeurs ou aux personnes ayant droit au RSA aurait suscité autant de réactions, de commentaires de blogs et de communiqués…

heure du bilan
Même si l’actualité éducative risque de se poursuivre durant l’été comme nous l’évoquions plus haut, cette chronique risque d’être la dernière de l’année scolaire. Commencée en mai 2003 pour la première fois, la revue de presse constitue l’essentiel de mon blog depuis septembre 2004. Elle a connu des hauts et des bas cette année et est devenue plus hebdomadaire que quotidienne. Je ne sais pas encore si je parviendrai à revenir à un rythme plus régulier l’année scolaire prochaine ni même si elle se poursuivra. On verra à la rentrée et en fonction des contraintes. D’ici là, je souhaite à tous les enseignants de bonnes vacances bien méritées !

Bonnes vacances et Bonne Lecture...
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Libération.fr du 02/07/12(certains articles payants)


Parité: Vincent, Manuel, Geneviève ... et les autres mauvais élèves
Question parité, Vincent Peillon peut mieux faire. Heureusement, sa ministre déléguée à la Réussite éducative relève le niveau.
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Ecole : le Sénat remet la carte au menu
Un rapport pointe la hausse des inégalités depuis que le choix de l’établissement a été assoupli.
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A Lyon aussi, la suppression de la carte scolaire a des effets négatifs
Dans un rapport publié mercredi (lire ici), la mission d'information sénatoriale sur la carte scolaire dresse un bilan négatif de cette mesure (lire ici l'article de notre spécialiste éducation Véronique Soulé). A Lyon comme dans d'autres grandes villes, la liberté laissée aux parents de choisir l'école de leurs enfants a provoqué une modification de la composition sociologique de certains établissements, accroissant leurs difficultés. Illustration détaillée par les parlementaires : le collège Henri Longchambon, dans le VIIIe arrondissement de Lyon.
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«La rentrée va se passer le moins mal possible»
Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, précise les créations de postes immédiates et les moyens à engager sur le long terme.
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Le Figaro du 02/07/12 (certains articles payants)


Un milliard d'euros d'affaires perdues à l'école
Les élèves perdent chacun entre 51 et 97 euros d'affaires par an, selon une estimation de Scoléo qui a mené une étude dans 548 établissements. Retour sur cet invraisemblable gâchis en temps de crise.
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Bras de fer autour de l'école à la maison
Des familles qui ont fait le choix de l'instruction en famille refusent de se prêter aux modalités de contrôle de l'État.
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Peillon allonge officiellement les vacances de la Toussaint
Après quinze jours de confusion, le ministre de l'Éducation nationale a finalement décidé que les prochains congés d'automne débuteront le samedi 27 octobre et se termineront le lundi 12 novembre 2012 au matin.
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Changer de rythme scolaire pèsera sur le budget des villes
Allonger les congés a un impact sur la vie de famille, prévient Familles de France. Les communes doivent aussi revoir leur budget éducation à la hausse mais se disent prêtes à le faire dans l'intérêt de l'enfant.
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 02/07/12



A Paris, un syndicat sème la zizanie avec sa liste noire de collèges et lycées
Les chefs d'établissement parisiens sont en émoi après la publication par la section académique du syndicat SNES-FSU d'une sorte de "liste noire" d'établissements.
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Vincent Peillon confirme l'allongement des vacances de la Toussaint à deux semaines
Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a décidé d'allonger à deux semaines pleines les vacances scolaires de la Toussaint sans que les élèves perdent des jours de classe dans l'année, annonce-t-il jeudi 28 juin dans un communiqué.
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Qui veut réparer l'enseignement des mathématiques ?
Faut-il remplacer l'algèbre, la géométrie, l'analyse et les probabilités au lycée par les prêts hypothécaires, la programmation des ordinateurs, l'étude de données numériques ? Faut-il enseigner les mathématiques pour elles-mêmes ou bien comme moyen de comprendre le monde dans lequel nous vivons ? Le 14 septembre 2011, Le Monde publie un article de Solomon Garfunkel et de David Mumford, deux mathématiciens américains de renom qui proposent une révision des programmes pour que cette discipline devienne plus concrète pour les élèves.
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Le ministère de l'éducation dépose plainte après de possibles fuites lors du bac
Le ministère de l'éducation nationale a déposé plainte à la suite de plusieurs soupçons de fuite au baccalauréat la semaine dernière, notamment aux épreuves d'histoire-géographie et de sciences, a-t-il annoncé mercredi 27 juin. D'après I-Télé, un adolescent serait entendu mercredi après-midi par la police.
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Carte scolaire : "Il y a bien une discrimination sociale, territoriale mais aussi scolaire, ne le nions pas"
La suppression de la carte scolaire devait consacrer le "libre choix" des familles, favoriser la mixité scolaire. Plus de cinq ans ont passé depuis l'engagement d'une réforme de la sectorisation pris par l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, et les données statistiques officielles restent rares. Des chercheurs, sociologues et universitaires, ces derniers mois, ont pointé les conséquences d'une réforme "en trompe-l'œil" – Marco Oberti, Edmond Préteceille, Clément Rivière, Nathalie Mons, Choukri Ben Ayed, Gabrielle Fack, Julien Grenet,...
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L’Humanité du 02/07/12



Le gouvernement Ayrault part à la chasse aux dépenses publiques
Le gouvernement Ayrault vient effectivement d’annoncer une baisse drastique des dépenses publiques. Dans certains ministères, 60% des départs pourraient ne pas être remplacés. Pourtant, lorsque le Figaro avait révélé l’information la semaine dernière, François Hollande avait fermement démenti.
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« Aller plus loin que l’urgence »
Plutôt satisfait des premières annonces de Vincent Peillon pour la rentrée 2012 dans les collèges et lycées, Daniel Robin, du SNES, plaide pour des mesures rapides et énergiques contre la crise des vocations des enseignants.
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Le Parisien (certains articles payants) du 02/07/12



Plus d’1 milliard d'euros d’affaires perdues à l’école
Les élèves oublient à l’école chaque année près de 1000 tonnes de blousons, pulls et baskets... Ces vêtements sont rarement récupérés.
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A l’école, des dizaines de blousons restent au porte-manteau
«Ah mais ça, c’est à Aurélie! » Le chariot rempli d’habits ne laisse pas les élèves indifférents. Pour François Lemaire, le directeur de l’école élémentaire de la rue Belzunce à Paris (Xe), c’est une énigme : « Tous les jours, on a une dizaine de vêtements oubliés et on ne peut en rendre aucun faute d’étiquette.
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Voici le nouveau calendrier scolaire
Il y aura bien deux semaines de vacances à la Toussaint cette année. Une mesure qui fait que le calendrier 2012-2013 est un peu bousculé.
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Aubagne : copies du bac volées, 34 élèves ont dû repasser la Philo
A Aubagne (Bouches-du-Rhône) 34 élèves en section Économie et social (ES) ont dû repasser ce jeudi matin l'épreuve de philo de leur baccalauréat. Ce retour sur les bancs de l'école n'est pas dû à une fraude ou une fuite... mais plutôt à l'agression de l'enseignante chargée de la correction des copies selon le journal La Provence.
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France Soir du 02/07/12



Education : Les 1.000 postes créés iront d'abord vers les quartiers
Le ministre délégué à la Ville François Lamy veut que "le maximum des 1.000 postes" créés en primaire à la rentrée "soit bien dans les quartiers qui en ont besoin", et a écrit au ministre de l'Education Vincent Peillon en ce sens.
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Baccalauréat : Couacs en série pour l'édition 2012
Les épreuves écrites du baccalauréat 2012 sont terminées depuis le 22 juin. Si cette année aucune fraude de grande envergure n'est à déplorer, pour autant quelques incidents sont à noter.
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L'alcoolisation des jeunes saoule Manuel Valls
L'alcoolisation des jeunes est devenue un "problème majeur" de santé publique a déclaré le ministre de l'Intérieur Manuel Valls samedi à Bordeaux.
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La Croix du 02/07/12



Quand des collégiens jouent les entrepreneurs
Le championnat de France des mini-entreprises se tient le 29 et 30 juin à l’Institut du monde arabe à Paris. Mis en place depuis 2004, le dispositif des mini-entreprises permet à des collégiens volontaires de créer et gérer une activité tout au long de l’année, et par là même d’améliorer leur sens des responsabilités.
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L’utilité du brevet des collèges contestée
Près de 800000 élèves de troisième achèvent aujourd’hui de passer le brevet des collèges. Ce diplôme, le premier de la scolarité, n’a plus guère aujourd’hui qu’une portée symbolique.
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Les échos (certains articles payants) du 02/07/12



Les salaires des enseignants (suite) par Dominique Seux
Retour sur une chronique qui a fait beaucoup de bruit mardi dernier sur les salaires des enseignants.
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Microsoft met sa suite Office 365 à disposition du monde éducatif
La nouvelle suite, directement issue du monde de l'entreprise, permettra aux étudiants et aux enseignants d'accéder à de nombreuses fonctions évoluées. De quoi, peu à peu, changer le visage de l'enseignement, estiment les responsables de Microsoft.
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20 minutes du 02/07/12



La région IDF va diminuer ses aides aux lycées privés à la rentrée 2013
La région Ile-de-France va diminuer ses aides aux lycées privés, décision qui prendra effet à la rentrée 2013 avec l'arrêt de la prise en charge de la gratuité des manuels scolaires, en revenant à ce que lui impose "strictement la loi", a indiqué vendredi Henriette Zoughebi, vice-présidente en charge des lycées.
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Un rapport souligne la nécessité de revoir la carte scolaire pour plus de mixité sociale
L'assouplissement de la carte scolaire en 2007 est un "échec" car il a "ghettoïsé" des établissements défavorisés, selon un rapport du Sénat publié mercredi, qui préconise "des secteurs élargis" avec plusieurs établissements au choix, pour aboutir à plus de mixité sociale.
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Rue89 du 02/07/12



L’informatique à l’école : il ne suffit pas de savoir cliquer sur une souris
Jean-Pierre Archambault, président de l’EPI (Enseignement public et informatique),Gérard Berry, membre de l’Académie des sciences, professeur au Collège de France 2007-2008 et 2009-2010, Maurice Nivat, membre correspondant de l’Académie des sciences
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Ouest-France du 02/07/12



La rentrée aura bien lieu le mardi 4 septembre
Est-ce enfin la fin du long feuilleton ? Dans les familles, d'abord, dans les entreprises, ensuite, dans les centres de loisirs, les théâtres, chez les voyagistes, etc., on espère que la proposition de Vincent Peillon, ministre de l'Éducation, à propos du calendrier scolaire 2012-2013 est bien la dernière.
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Le Journal du Dimanche du 02/07/12



Vers un nouvel gel du salaire des fonctionnaires?
Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault s'apprête à un "tour de vis" sur le salaire des fonctionnaires, selon Les Echos. Lundi matin, Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, a confirmé que "seule une baisse des effectifs" de la fonction publique serait "à même de fournir des marges de manœuvre en matière de politique salariale".
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"Avant l’âge de 3 ans, les tablettes sont nuisibles"
Pour le psychiatre Serge Tisseron, la multiplication des écrans serait dangereuse pour les enfants.
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Le Nouvel Obs Permanent du 02/07/12


Brevet : moi, prof d'histoire-géographie, j'ai été choquée par le sujet proposé Par Veronique Servat, professeur d'histoire-géographie au collège
Cartables au placard, trousses rangées, le brevet 2012 s'est achevé vendredi matin. Dernière édition, pour le diplôme national du brevet qui sera réformé en 2013. Mais faut-il conserver cet examen aux apparences désuètes ? Véronique Servat, professeur d'histoire-géographie, donne son avis pour Le Plus. 

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Lettre de Vincent Peillon aux profs : un message flou qui cache l'immobilisme
Le ministre de l'Éducation Vincent Peillon a adressé une lettre aux personnels enseignants. Notre contributeur Yves Delahaie est professeur au collège(et Conseiller national MoDem). Selon lui, cette lettre est pleine de bons sentiments, mais surtout remplie de zones floues, qui présagent de nouvelles difficultés, notamment au niveau de la relation d'autorité qui doit exister entre un professeur et ses élèves.
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Les collégiens ont commencé à plancher sur le brevet 2012
Premier examen de la scolarité, il a essentiellement un rôle symbolique.
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L’Express.fr du 02/07/12


Quatre personnalités pour animer la "grande concertation" de Peillon
Cette grande concertation, qui s'ouvrira le 5 juillet en Sorbonne, est la phase préparatoire de la "grande loi d'orientation" sur l'école.
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Brèves de ma classe par Lucien Marboeuf
Je ne les ai pas toutes notées, ces perles, j’avais trop souvent à faire. J’ai quand même retenu ces bons mots, paroles d’élèves de ma classe (mais aussi de parents !). Tout ici est authentique, il faut saluer leurs auteurs, qui m’ont bien fait rire cette année encore !
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Le Café Pédagogique du 02/07/12


C. Lelièvre : Une concertation sans précédent
Dans quelques jour , Vincent Peillon lancera la "concertation" qui permettra de rédiger la loi de programmation et d'orientation de l'Ecole. Est-ce un nouvel épisode des grands débats qui viennent régulièrement se pencher sur l'Ecole ? Pour l'historien de l''éducation Claude Lelièvre, l'événement est unique.
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B. Suchaut : Pour une nouvelle organisation du temps scolaire
Bruno Suchaut, actuellement directeur de l'Unité de recherche pour le pilotage des systèmes pédagogiques (URSP), propose une autre organisation du temps scolaire au primaire qui optimise à la fois la qualité du temps scolaire et réduise le coût du temps périscolaire.
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L'Appel de Bobigny écrit à Ayrault
Signataire comme maire de Nantes de l'Appel de Bobigny, le premier ministre a reçu le 26 juin un courrier de l'Appel de Bobigny. Celui-ci tente de faire partager les points de consensus et d'influer. sur le grand débat qui sera lancé le 5 juillet.
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Touteduc (accès payant) du 02/07/12


Appel de Bobigny : les signataires réaffirment leur engagement en faveur d'une vision globale de l'éducation
"L’ensemble des partenaires signataires de l’Appel de Bobigny réaffirme leur accord sur ces propositions et vous demande de les prendre en compte dans la future loi d’orientation et de programmation pluriannuelle pour l’éducation", écrit en leur nom Yves Fournel au Premier ministre, ...
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Le CSE, "Parlement" de l'Education nationale (V Peillon)
Le CSE, le Conseil supérieur de l'éducation, organisme consultatif qui réunit divers partenaires et syndicats du système éducatif est le "Parlement" de l'Education nationale, a déclaré Vincent Peillon, et ses membres se sont tous félicités que le ministre ait attendu qu'il ait voté pour annoncer la modification du calendrier des vacances de la Tousssaint. Certaines organisations ont toutefois fait valoir des arguments contre "la précipitation" qui a prévalu. La PEEP remarque que "les élèves devront travailler jusqu’au 5 juillet alors que nous pouvons constater, à ce jour, que plus aucun élève du second degré n’est présent dans un établissement scolaire" et que "les mercredis 3 avril et 22 mai après-midi, autres journées de compensation, seront difficilement mis en place dans les collèges et lycées". L'Association des Régions de France pose la question de l'organisation des transports scolaires. Le consensus sur la nécessité d'une réforme est général, mais pas sur les modalités.
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Médiapart (accès payant) du 02/07/12


Vers un Certificat de fin d'études obligatoires? Par Claude Lelièvre
Comme je l’ai suggéré dans une interview sur le brevet pour le journal de 20 h de TF1, ne serait-ce pas le moment (dans le cadre de la «refondation de l’Ecole» qui s’annonce) d’aller résolument vers l’institution d’«un certificat de fin d’études obligatoires» (au lieu de s’en tenir aux aménagements d’un brevet devenu de plus en plus “énigmatique’’ prévus par l’ancien ministre Luc Chatel pour l’an prochain).

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Slate.fr du 02/07/12



La compétition scolaire, pour quoi faire?
Elle est l’arme de l’insertion professionnelle, mais ne stimule pas l’idéal entrepreneurial.
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Huffington Post du 02/07/12



Demain, on jase gratis par Antoine Compagnon
L'automne dernier, l'université de Stanford a offert - c'est le cas de le dire, puisqu'ils étaient gratuits - trois cours d'informatique en ligne donnés par des as de la discipline. De cette expérience, l'on attendait des résultats modestes. Or, si deux des cours ne rassemblèrent que 50.000 étudiants chacun - une paille -, celui d'Introduction à l'intelligence artificielle, fait par Sebastian Thrun, le leader du projet de voiture-robot chez Google, créa une bulle de plus de 160.000 inscrits dans 190 pays, dont beaucoup de Lithuaniens et quelques Afghans.
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ÉducPros du 02/07/12


Bac 2012 : fuites ou bons pronostics ?
Le bac 2012 aura-t-il son lot de fuites ? Un an après la publication d’un exercice de probabilité du bac S sur un forum du site internet jeuxvideo.com, le ministère de l'Education nationale a porté plainte à la suite de soupçons de fuites, sur un forum de ce même site. Une enquête est ouverte. Rien de comparable avec la session 2011 a priori, selon le ministère.
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La veille des textes officiels : Cahier des charges de la formation des maîtres ; Lettre aux enseignants...
Le service documentation d'Educpros vous propose une veille des textes officiels (Journal Officiel de la République Française et Bulletins Officiels des ministères - Education nationale et Enseignement supérieur et Recherche) pour la semaine du 23 au 29 juin 2012.

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VousNousIls du 02/07/12



Les profs ont-ils trop de vacances ?
Officiellement, les vacances débutent le 5 juillet pour la majorité des enseignants, bien que certains restent mobilisés par le bac et les examens de fin d'année. Deux mois de farniente ? Un refrain qui hérisse bon nombre de profs. Pour –presque– tout savoir sur les congés d'été des profs, suivez le guide !
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