mardi, novembre 20, 2012

Revue de presse du lundi 19 novembre 2012

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- Mauvaise passe – La gauche et l’école - violences - Wise – En vrac…-



Mauvaise passe
La réforme des rythmes scolaires voulue par Vincent Peillon aurait pu être un moyen de repenser, intelligemment et en douceur, les obligations de service des enseignants. Il n'en sera rien. ” nous dit Marie Caroline Missir dans L’Express . Et la journaliste ajoute : “Pressé sur sa gauche par des syndicats retors et sur sa droite par les associations d'élus qui s'inquiètent du coût de la réforme et demandent son report de deux ans pour certaines communes, Peillon traverse une mauvaise passe. Mais que lui reste-t-il à "dealer" avec les syndicats? Annuler la réforme de l'évaluation des profs lancée par son prédécesseur? Déjà fait, et dès avant son entrée en fonction. Des postes en plus? Déjà fait aussi. La promesse de campagne de François Hollande de recruter 60 000 professeurs en cinq ans a paradoxalement plombé toute possibilité de jouer sur ce registre. Reste la perspective d'une revalorisation salariale. Mais appliquée à l'ensemble des enseignants du premier degré, cette mesure semble inenvisageable tant les coûts sont élevés. ”.
Comment en est-on arrivés –là ? Rembobinons… La grande messe de la concertation est loin. Le rapport rendu au président de la République préconise une journée d'école plus courte, d'une semaine continue et d'une année scolaire plus équilibrée. Mais après les intentions viennent très vite les questions de financement et de mise en œuvre concrète. Comme nous le rappelions dans notre précédente chronique, c’est à la suite des arbitrages rendus par le ministre le 16 octobre sur les rythmes scolaires que tout se crispe. Les syndicats souhaitent poursuivre la négociation et les collectivités territoriales semblent réticentes à aller plus loin. Un collectif d’enseignants apparaît (les « dindons ») largement relayé par la presse. Ils expriment surtout beaucoup de désillusions à l’égard d’une réforme des rythmes qu’ils estiment à la fois dérisoire et injustifiée. Et ils sont le symptôme d’un vrai malaise des enseignants. Le 12 novembre dernier , le ministre rouvre des négociations et après une séance marathon avec les syndicats enseignants, concède l’organisation d’une table ronde entre les syndicats enseignants et les collectivité territoriales. Le ministre s’engage aussi à maintenir à 24h la présence des enseignants en classe entière et il demande aux collectivités de prendre en charge "trois heures par semaine" au lieu "d'une heure trente". Le ministère aurait également promis de discuter "d'une compensation financière" pour les enseignants du premier degré . Depuis, des discussions bilatérales ont lieu entre les syndicats et le ministre. Ministère de l'éducation nationale, communes et syndicats d'enseignants sont engagés dans un bras de fer pour savoir qui va payer la note de la réforme.
On voit ainsi les communes, coincées dans des contraintes budgétaires importantes, renâcler devant le coût important de cette réforme. Faire classe le mercredi matin et raccourcir la journée d'école, même si ce n'est que de trois quarts d'heure comme le ministère a l'air de l'envisager, suppose d'encadrer les élèves après que la cloche a sonné – probablement à 15h45 – pour qu'"aucun enfant ne soit hors de l'école avant 16h30". Une promesse du ministre Vincent Peillon en octobre. Au coût de l'encadrement s'ajoutent ceux des locaux, des transports scolaires et éventuellement d'une cantine en plus le mercredi. Même si des expériences de Projet éducatifs locaux existent déjà. A Lomme, dans le Nord, la semaine de quatre jours et demi existe déjà. Dans la ville d'Yves Durand, l’un des animateurs de la concertation la classe dure du lundi au vendredi, mercredi matin compris, dont deux après-midi par semaine d’ateliers, et pas plus de cinq heures de cours par jour au lieu de six.“Cela coûte 800 euros de plus par an et par enfant, un surplus dû à l’embauche de vacataires” reconnaît Olivier Caremelle, maire adjoint à l'éducation de la ville interviewé par Libération . Selon l'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF), le coût de la réforme pour les collectivités locales s'élève à 600 millions d'euros pour l'ensemble des enfants en année pleine.
Parallèlement, le malaise n’est pas retombé chez les enseignants. Jeudi, le SNUipp-FSU a publié les résultats d'un sondage révélant que seule la moitié des enseignants interrogés est favorable au retour à la semaine de 4,5 jours : 20% sont "tout à fait favorables", 30% "plutôt favorables", mais 19% sont "plutôt opposés" et 28% "tout à fait opposés". La réforme des rythmes scolaires ? Ils sont une minorité (35 %) à estimer qu’elle est « prioritaire » parmi les mesures à prendre. Si cette réforme doit avoir lieu, ils estiment à 86 % qu’elle doit s’accompagner d’une « revalorisation du salaire », d’une redéfinition du nombre d’heures d’enseignement pour les élèves ou d’une révision des programmes (72 %), et surtout d’une « redéfinition des dispositifs d’aide » (92 %). 89 % des enseignants interrogés attendent du ministère de l’éducation nationale qu’il engage une réforme de l’école primaire. Plus précisément, 38 % veulent une vraie révolution (ils souhaitent que cette réforme « revoie le fonctionnement actuel de l’école dans sa totalité ») ; 61 % se contenteraient de progrès «sur les aspects qui fonctionnent le moins bien ». Ce que veulent avant tout les enseignants du primaire, ce sont des classes moins chargées : 81 % estiment que la baisse du nombre d’élèves par classe est une mesure « prioritaire ». Plus prioritaire, même, que la refonte de la formation des enseignants (75 %), que le développement du travail en petits groupes avec le principe du « plus de maîtres que de classes » (73 %), et que l’attribution de plus de moyens aux écoles concentrant le plus de difficultés (70 %), apprend-on de cette consultation, à laquelle ont répondu près de 24 000 enseignants entre le 11 septembre et le 11 novembre.
Pour le Snuipp, qui saisit directement Jean-Marc Ayrault, la refondation s'égare . "On prend les devants pour éviter que ça tourne au vinaigre. Le syndicat estime que, si l'Etat ne peut accompagner les communes dans la refonte des rythmes, il vaut mieux passer à autre chose...
Toutefois, dans le climat actuel, quelques voix s’élèvent pour nuancer la déploration ambiante. Sont-elles entendues ? Ce n’est pas sûr. Ainsi, sur son blog, Catherine Chabrun s’étonne “On a l’impression que la semaine de 4 jours avec les 24 heures devant la classe entière est un acquis qu’il faut défendre. On oublie les rythmes, le temps compressé, les programmes qui ne suivent pas et l’aide personnalisée… […] Soyons plus ambitieux que la défense d’un acquis qu’on n’a d’ailleurs pas toujours revendiqué ! ”. Dans un autre billet de blog , elle enfonce le même clou : “Certes, que la semaine soit de 4 jours ou de 4 jours et demi, rien ne changera sans un autre regard sur le temps, loin du culte de la performance, loin de la crainte du vide et du potentiel émancipateur de création et d’imaginaire qu’il réserve, loin des lobbys du tourisme et de la course aux activités séduisantes et lucratives…Néanmoins, on peut profiter du retour de la semaine de 4 jours et demi de classe avec cette « 1 h 30 » à penser et à construire, pour amorcer la réflexion nécessaire sur le temps éducatif de l’enfant. ”. Et toujours sur Médiapart, Alain Refalo s’exprime dans le même sens. Celui qui fut un des principaux désobéisseurs à la réforme de l'école de 2008 mise en oeuvre par Darcos, exhorte le ministre Vincent Peillon à résister...“ La coalition des conservateurs qui émerge depuis plusieurs semaines, notamment contre la classe le mercredi matin, ou pour un report de la réforme des rythmes ne doit pas être un obstacle et entraver la détermination du ministre. J’invite Vincent Peillon et ses équipes à résister à ces immobilistes de tous poils. A résister et à convaincre. Pour cela, il est nécessaire que la refondation de l’école et la réforme des rythmes fassent l’objet de débats dans chaque commune, mais à condition que le cadre national précisé plus haut ne soit pas remis en cause.

La gauche, la droite et l’école…
Il y a quelques années, en 2003, Emmanuel Davidenkoff avait publié Comment la gauche a perdu l’école. Il estimait que l’École avait fait perdre la gauche le 21 avril 2002. 22% des enseignants avaient voté Jospin, contre 46% en 1997. En mai 2012, les enseignants ont de nouveau voté massivement à gauche. Selon les estimations 46% auraient voté Hollande au premier tour. Il faut dire que le candidat du PS avait tout fait pour cela. Il a placé l’éducation et la jeunesse comme priorité n°1 et annoncé très tôt la promesse d’embauche de 60 000 enseignants. On peut considérer d’ailleurs que ces annonces ont joué un rôle décisif dans son élection.
Mais la gauche est-elle en train de “reperdre” les enseignants ? On peut se le demander tant l’amertume semble forte, alors même que la loi de programmation et d’orientation n’est pas encore connue et débattue… On reproche pêle-mêle au ministre d’aller trop vite, trop loin et en même temps de ne pas vraiment “refonder“. On lui reproche aussi de ne pas avoir consulté la “base” et l’on mesure alors les dégâts de la remise en cause des “corps intermédiaires” par le gouvernement précédent. Et cela conduit au sentiment de se « faire avoir » par une réforme où on ne serait pas partie prenante.
Les compromis sont aussi difficiles dans un contexte de pénurie car comme le dit Marie Caroline Missir dans l’article de L’Express cité plus haut il n’y a plus rien a dealer ”. Les annonces des créations de postes ont déjà été faites et il ne reste plus grand chose à négocier, sinon du symbolique pour des syndicats contraints à l’action et pressés par une base impatiente et désabusée. On notera quand même que le ministre a été amené à renoncer à une partie de l’aide aux devoirs, de fait, il entérine la réduction du temps de présence des enseignants du primaire devant une classe entière. Il a aussi promis d’envisager une “compensation financière” pour le mercredi matin . Il y a cinq ans, la réforme Darcos avait supprimé le samedi matin. Il faisait passer ainsi la semaine à 4 jours au lieu de 4,5 et il amenait à 24h le temps devant une classe entière avec deux heures d’aide individualisée ( + une heure de formation/concertation). Mais cinq ans c'est une éternité, à l'échelle d'une politique et pour de nombreux enseignants. On peut se demander si ne se profile pas un schéma comparable à la "revalo" Jospin de 89. On avait à l'époque concédé des augmentations de salaires (certes légitimes) sans réelles contreparties...
Mais gardons nous de tomber dans les mêmes travers que nous pointons et de juger d’une politique avant qu’elle ne soit réellement menée. D’autant plus qu’une politique éducative exige du temps long pour voir les changements se produire alors que la période nous a habitué à l’immédiateté. C’est aussi pour cela que le Ministre résiste aux demandes de report car il sait que plusieurs mesures doivent être mises en place avant les municipales (les rythmes) ou n’auront d’effet qu’à la fin du mandat (la formation).
Dans le même temps, il faut aussi se rappeler de ce à quoi nous avons échappé si Nicolas Sarkozy avait été réélu. Dans les élections au sein de l’UMP qui viennent enfin de s’achever avec la “victoire” de JF Copé, il faut rappeler qu’il y avait aussi un vote pour choisir entre six motions. Celles ci sont supposées organiser ensuite le parti en courants. La motion qui serait arrivée en tête est celle de la “droite forte”. Il n'est pas inutile de rappeler ses propositions pour l'École. On les trouve sur leur site mais Claude Lelièvre a eu la bonne idée d’en faire un résumé. Selon les animateurs de ce courant, ’École n'a donc pas besoin de davantage de moyens, mais d'une "révolution" fondée sur le mérite, la liberté et le respect de l’autorité. Il préconisent le vouvoiement "obligatoire et réciproque entre professeurs et élèves à partir de la 6ème". Les professeurs étant "dépositaires de l'ordre public", le délit "d’outrage à professeur" serait puni de 6 mois d'emprisonnement. La droite forte propose aussi que les enseignants travaillent 25h par semaine. “ Ouvrir l’école de la République au monde de l’entreprise : supprimer le collège unique, créer l’apprentissage à 14 ans, instaurer des « cours d’entrepreneuriat et d’artisanat » dès la 4ème, rendre obligatoire un stage annuel en entreprise pour tous les professeurs, instaurer un forum des métiers trimestriel dans chaque collège et lycée » est une autre série de propositions. Comme le souligne malicieusement Claude Lelièvre, “le projet d’ « école forte » de cette « droite forte » vaut le détour en cette période de « refondation de l’Ecole » par la netteté de ses contours et son inscription dans la « révolution » qui était annoncée par Nicolas Sarkozy en matière scolaire ”. Cela relativise en effet les débats actuels et les polémiques sur la politique en train d’être négociée et élaborée aujourd’hui.

Violences
Les violences scolaires augmentent-elles? Alors que, depuis septembre, les agressions de professeurs et chefs d'établissement recensées par les médias se sont multipliées, la question est sans cesse posée. L’enquête annuelle Sivis (Système d'information et de vigilance sur la sécurité scolaire) vient d’être publiée sur le site du ministère de l'Éducation nationale. Elle conclut à une “légère hausse”. En 2011-2012, les établissements publics du second degré ont déclaré en moyenne 13,6 incidents graves pour 1000 élèves, contre 12,6 l'année précédente. Mais il faut souligner que 5% des établissements concentrent à eux seuls 29% des faits. Ce sont les lycées professionnels qui affichent le plus fort taux d'incidents (19,6 pour 1000 élèves) avec les collèges (15). C'est d'ailleurs dans ces établissements que les cas de professeurs agressés se sont le plus fréquemment produits. Avec 5,5 incidents pour 1000 élèves, les lycées d'enseignement général et technologiques semblent relativement peu affectés.
Quelle est la nature des violences? À 81%, elles se caractérisent par des atteintes aux personnes -devant les atteintes aux biens (10%) et atteintes à la sécurité (9%). Elles sont davantage verbales (40%) que physiques (33%), même si ces dernières ont augmenté de deux points par rapport à l'année précédente.
Mais il faut toutefois nuancer les résultats. Car on a étendu le champ de ce qui était comptabilisé. Ainsi, depuis la rentrée 2011 on prend en compte les situations de harcèlement ce qui augmente mécaniquement la statistique. Aussi, «à champ constant par rapport à 2010-2011», cette hausse s'élève à 0,4 incident, explique l'enquête.

Wise
Du 13 au 15 novembre, à Doha au Qatar, le quatrième sommet mondial WISE pour l'innovation a rassemblé plus de 1000 participants venus d'une centaine de pays. La première journée a été marquée par la remise du prix Wise, assorti d’un chèque de 500 000 dollars. « Nous aimerions que cette distinction devienne le Nobel de l’éducation », a avoué Abdulla Bin Ali Al-Thani, président du sommet Wise., Madhav Chavan le lauréat 2012, est un indien de 68 ans, inventeur d’une méthode de lecture simple, qui permet chaque année à des millions de jeunes indiens et surtout de jeunes indiennes dans les villages, d’accéder vraiment aux contenus des livres.
Ce sommet de l’éducation est en général peu commenté en France. On notera cependant que cette année le Monde a consacré tout un dossier (daté du 14 novembre) à cet événement. . On signalera notamment un article de Maryline Baumard intitulé la classe est finie. “ La classe, c'était quatre murs et un maître s'adressant à un collectif. C'était un savoir enfermé dans un espace clos et magistralement délivré à un groupe. Ce modèle, qu'on croyait pérenne, vacille sur ses bases ”, affirme la journaliste. Elle montre que la tendance à l’individualisation des apprentissages se vérifie aussi bien dans les pays développés que dans les pays moins favorisés. On pourra lire aussi un article intéressant sur les “flipped classroom” (“classe inversée”). Le principe est simple : les élèves étudient le cours et intègrent la théorie avant et le cours lui même est consacré aux explications et aux devoirs. Le Point nous apprend que le mouvement des “flipped classroom” arrive en France. Le news magazine propose un reportage sur un professeur de physique qui a décidé d'arrêter les cours magistraux. Les leçons de physique sont étudiées à la maison sur Internet, via des animations et des vidéos postées par le professeur, alors que les heures de classes sont entièrement consacrées aux exercices et travaux pratiques.

En vrac…
La semaine a été riche en tribunes et articles divers. Pour terminer cette chronique, on peut les signaler brièvement.
Pierre Frackowiak a produit plusieurs tribunes sur Éducavox où il nou interpelle sur les freins qui gênent la dynamique de la refondation. Parmi ses chevaux de bataille, le poids de l’administration et la “culture” (dévoyée) de l’évaluation . Toujours sur Éducavox, Eveline Charmeux publie une tribune en réponse à une tribune parue dans le Plus du NouvelObs.fr où l'auteur écrivait : "Si l’on veut promouvoir une école de qualité et de réussite, il faut par-dessus tout éviter d’en faire un instrument de lutte contre l’inégalité sociale." Eveline Charmeux répond : “L’école n’a évidemment pas à lutter contre les inégalités sociales : comment le pourrait-elle ? Et il n’a jamais été question que ce soit là son objectif. En revanche, elle a à lutter contre les inégalités de réussite scolaire liées aux inégalités sociales, ce qui est notablement différent.”. A signaler aussi une très intéressante interview de Séverine Kakpo dans Le Monde. Cette chercheuse en sciences de l’éducation a consacré sa thèse aux devoirs à la maison. "Le débat est, selon moi, très mal posé. affirme t-elle. La formulation "pour" ou "contre" nourrit artificiellement des lignes de tension bien réelles. Politiques, enseignants, parents et chercheurs s'accordent à dire que tout processus d'apprentissage scolaire doit passer par une phase de travail personnel de l'élève, permettant la consolidation des notions abordées en classe. Personne ne propose de supprimer ce travail-là. La vraie question est : où ce travail doit-il être fait ? Revient-il à l'institution de le prendre en charge ? Ou bien est-ce du ressort des familles, que l'ont sait inégalement disposées en matière de ressources - matérielles, temporelles, éducatives, culturelles... ?" Et elle conclut : "je crois profondément qu'une réforme des devoirs n'a de sens qu'articulée à une réforme pédagogique de fond, à une réflexion en profondeur sur les pratiques pédagogiques, sur la formation des enseignants, sur ce qui pourra permettre de rompre avec les orientations libérales qu'a prises l'école, basées sur la mise en concurrence des individus et des établissements."
Finissons avec une enquête de Laurence Debril dans L’Express . La journaliste nous entraine dans l'univers des maternelles hyper-sélectives et dans le marché de l'angoisse scolaire qui commence de plus en plus tôt. Extrait : “Marceau n'a pas réussi le test d'entrée à l'institution parisienne où sa mère souhaitait l'inscrire. L'Ecole active bilingue Jeannine-Manuel (EABJM) est une référence, un établissement d'élite. On y dispense les cours en français, en anglais, et les élèves découvrent le chinois dès le CE 2. [...] Evidemment, un tel niveau d'exigence implique une sélection drastique, tant sur le plan intellectuel que psychique. Marceau a ainsi été jugé "immature" par le comité de recrutement. Un peu dur pour un petit garçon de 4 ans. "Il a raté son test du bonhomme, soupire, encore énervée, Jeanne, sa mère. Il fallait dessiner un personnage. S'il est trop conceptuel ou trop moche, ça ne colle pas. Je vais retenter l'an prochain, et nous préparerons l'examen ensemble, quitte à prendre quelques cours avec un graphologue et un orthophoniste. Toutes les autres mamans le font. Si ça marche...”. Sur son blog, elle fournit d’autres détails. Elle décrit les modalités de la sélection de ces enfants de quatre ans. Certains enfants pleurent. (Très) Mauvais point : “ Ceux là, on ne pourra sans doute pas les garder, s’ils pleurent, c’est qu’ils ne sont pas prêts ”, tranche la directrice. Laurence Debril poursuit la description : “ Les tests s’effectuent par groupe de 10-12 enfants et durent 1 h 30. Les petits candidats sont rassemblés dans une salle de classe, avec deux adultes de l’école, un qui anime, l’autre qui analyse les situations et prend des notes. Dans un premier temps, tous les enfants sont observés collectivement. L’ »examen » est uniquement oral. L’animateur leur propose de faire des activités, comme de jouer avec une balle en mousse. Il leur pose aussi des questions, les interroge sur leur famille, leurs frères et soeurs, sur des questions banales et quotidiennes. Il leur lit des histoires, observe leur façon de participer au groupe, leur niveau de langage. S’ils ont besoin d’aller aux toilettes, ils sont là aussi jugés: les équipes évaluent leur degré d’autonomie, voient s’ils savent se débrouiller ou non. ”. Miction réussie… ou non…

Bonne Lecture...

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Libération.fr du 19/11/12(certains articles payants)

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Soyez les bienvenus sur ce blog créé à l'occasion de la sortie en librairie de l'album "Idées reçues et corrigées", nous vous proposons d'en lire quelques planches sous un format adapté au web.
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Illettrisme, le choc de compétitivité passe aussi par là Par PHILIPPE MARCHAL Président du Syndicat de la presse sociale (Sps.fr)
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Le Figaro du 19/11/12 (certains articles payants)
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 19/11/12
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"Ces fainéants de profs en vacances tout le temps..." Il n'y a pas loin à chercher pour tomber, au détour d'une conversation, d'un discours politique ou d'un commentaire sur Internet, sur une critique du temps de travail des enseignants. Trois syndicats (Snuipp-FSU, SE-UNSA et SGEN-CFDT) viennent d'ailleurs de demander au ministre de l'éducation nationale, qui pilote une réflexion sur la réforme des temps scolaires, une redéfinition des temps de service des enseignants. Ils réclament notamment que soit mieux comptabilisé le travail hors classe.
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Peut-on réformer les rythmes scolaires ? Si le retour aux quatre jours et demi d'école par semaine – contre quatre aujourd'hui – semblait faire consensus, les négociations sur la mise en œuvre de la mesure se révèlent ardues. La grand-messe de l'été sur la "refondation" de l'école est déjà loin. Après les beaux discours qui ont célébré l'intérêt de l'enfant, affirmé la nécessité d'une journée d'école plus courte, d'une semaine continue et d'une année scolaire plus équilibrée – le tout pour favoriser les apprentissages –, retour à la réalité. Aux questions de financements et de temps de travail. Autrement dit, aux intérêts des adultes. Ministère de l'éducation nationale, communes et syndicats d'enseignants sont engagés dans un bras de fer pour savoir qui va payer la note de la réforme. Car celle-ci a un coût, et c'est bien pour cela que ça coince. Faire classe le mercredi matin et raccourcir la journée d'école, même si ce n'est que de trois quarts d'heure comme le ministère a l'air de l'envisager, suppose d'encadrer les élèves après que la cloche a sonné – probablement à 15h45 – pour qu'"aucun enfant ne soit hors de l'école avant 16h30". Une promesse du ministre Vincent Peillon en octobre. Au coût de l'encadrement s'ajoutent ceux des locaux, des transports scolaires et éventuellement d'une cantine en plus le mercredi.
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"Chaque crise est moteur de changement éducatif" (édition abonnés)
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Six mois de Hollande : la priorité à la jeunesse, un pari tenu ?
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Tous "profs", tous élèves
Il y a deux ans, de retour d'un tournoi de poker à Las Vegas au cours duquel il a bénéficié de conseils de professionnels du tapis vert, Michael Karnjanaprakorn est soudain submergé de messages d'amis qui aimeraient connaître quelques-unes de ses ficelles pour gagner au plus fameux jeu de cartes du monde.
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L’Humanité du 19/11/12
Pour un véritable service public de la petite enfance Par Thalia Breton et Julie Muret, présidente et trésorière d’osez le féminisme.
Pour les parents, la quête d’un mode d’accueil est un véritable parcours de combattant-e. Avant même la naissance de l’enfant, ils doivent se mettre à la recherche d’une solution pour faire garder leur enfant, afin d’anticiper sur l’issue du congé de maternité. En effet, 10 % des enfants ont une place en crèche et 18 % sont accueillis par des assistant-e-s maternel-les – parentaux – devrait-on dire. En France, 63 % des enfants de moins de trois ans sont gardés par leurs parents, et dans la majorité des cas par leur mère. Il est encore considéré comme allant de soi que le jeune enfant soit gardé par sa mère, au nom de compétences maternelles supposées innées. Pourtant, la mère n’est pas la seule personne capable de s’occuper de l’éducation, de l’éveil et du développement de son enfant. Un accueil par des professionnel-le-s de la petite enfance qualifié-e-s favorise le développement physique et psychique de l’enfant ainsi que sa sociabilisation.
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Les profs veulent refonder, mais...
Selon une vaste enquête menée par le SNUipp-FSU, les enseignants du primaire 
plébiscitent l’idée d’une réforme de l’école tout en redoutant son manque d’ambition.
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" Papa est le chef et maman repasse "
L’actualité offre toujours de jolis pieds de nez aux bonnes intentions. Alors que fin septembre le gouvernement annonçait vouloir faire de la lutte contre les stéréotypes sexistes à l’école l’une de ses priorités, « l’affaire » du Dictionnaire des écoliers est venue lui rappeler qu’en la matière il y avait vraiment urgence.
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Royaume Uni : Les plus grands noms de l’université mobilisés contre les coupes
Une soixantaine de profs et d’universitaires de grand renom, attachés à défendre la tradition d’un enseignement de haute qualité, se sont rassemblés cette semaine en Grande-Bretagne, condamnant la politique du gouvernement de David Cameron. « Le mercantilisme » – ou le commercialisme qui transforme des services en marchés – c’est l’accusation cuisante qu’ils portent contre les autorités dans ce pays où ont été fondées quelques-unes des plus anciennes universités d’Europe.
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Comment enseigne-t-on à l’école primaire ? par Bertrand Geay
Une enquête, rare, détaille les pratiques enseignantes d’aujourd’hui en ZEP et s’efforce de décrypter leurs effets dans les transmissions et apprentissages des savoirs. Passionnant.
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Le Parisien (certains articles payants) du 19/11/12
Rythmes scolaires : pourquoi les enseignants traînent des pieds
Selon une enquête du Snuipp, que nous révélons en exclusivité, les enseignants du primaire rechignent à l’idée de travailler le mercredi matin.
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Avoir classe le mercredi, ça change quoi ?
Les propositions pour la « refondation de l’école » sont remises à Vincent Peillon, le ministre de l’Education nationale, aujourd’hui. Au programme, le retour prévu à la semaine de quatre jours et demi.
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Les personnels de Sciences Po récusent le nouveau directeur
Les personnels de Sciences Po ont récusé mercredi la désignation d'Hervé Crès à la succession du défunt directeur, Richard Descoings, et réclamé une «nouvelle procédure» de recrutement et d'élection pour ce poste. Plus d'un centaine de personnes, représentant tous les personnels de Sciences Po tous statuts confondus, réunies en assemblée générale, ont voté à l'unanimité moins une abstention une résolution qui a été envoyée dans la foulée à la ministre de l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso.
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La Croix du 19/11/12
Le retour des cours du soir au Brésil
Pour répondre à la forte demande de personnel qualifié, la formation continue est en pleine expansion. C’est aussi un moyen pour beaucoup de salariés de changer de métier.
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L’« Encyclopaedia Universalis » exclusivement numérique
L’Encyclopaedia Universalis ne paraîtra plus sous forme de livre, mais sera exclusivement numérique. Avec un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros, dont 50 % proviennent du numérique, Encyclopaedia Universalis représente la plus grosse source encyclopédique francophone en ligne. Hervé Rouanet, le directeur général, espère atteindre « en 2013 un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros » . « Il ne s’agit pas aujourd’hui d’un revirement stratégique mais d’une inflexion majeure centrée sur le monde de l’éducation » , affirme-t-il.
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« Les parents poussent plutôt les filles vers des instruments de musique féminins »
Dans une étude originale intitulée « De la harpe au trombone », l’anthropologue et enseignante Catherine Monnot se penche sur la pratique d’un instrument de musique chez les enfants selon le sexe.
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Filles, garçons, une même éducation ?
Alors que la lutte contre le sexisme dès l’enfance s’étend, que l’idéal d’une éducation «unisexe» séduit, les parents sont amenés à remettre en cause leur éducation trop stéréotypée… Jusqu’où?
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Masculinité, féminité, chaque famille a son idée
Des parents expliquent ce qu’ils transmettent de façon plus ou moins consciente, et ce que cela induit ou non dans l’éducation.
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Véronique Moraldi : «On observe parfois une tolérance plus grande entre mère et fils»
Mère-fils, mère-fille, père-fille… Au-delà des seuls choix éducatifs, Véronique Moraldi explique combien ces liens spécifiques demandent à être ajustés pour aider garçons et filles à se construire dans leur identité.
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Les échos (certains articles payants) du 19/11/12
Les élèves résidant en zones urbaines sensibles connaissent plus de difficultés à l'école
Pour la première fois, le rapport sur les zones urbaines sensibles (ZUS), rendu public ce vendredi matin, s'est penché sur la scolarité des élèves y résidant. Les inégalités sont criantes : plus d'un collégien sur trois a au moins une année de retard. Un tiers des lycéens sont scolarisés dans un lycée professionnel.
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Peillon veut que les entreprises soient représentées à l'Education nationale
Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, a dit hier vouloir resserrer les liens entre enseignement et entreprises
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Les chefs d'entreprise seront représentés à l'école dès 2013
En visite, ce jeudi matin, au Centre des arts et métiers de Lille aux côtés d'Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, a promis de revaloriser l'enseignement professionnel.
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Joël Dicker obtient le Goncourt des lycées
Le roman « La vérité sur l'affaire Harry Quebert » a été choisi par 9 voix contre 4 allant à Joy Sorman par un jury de lycées.
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20 minutes du 19/11/12
Rythmes scolaires: La réforme sera mise en place en 2013 affirme Peillon
La réforme des rythmes scolaires entrera bien en vigueur à la rentrée 2013, a affirmé jeudi Vincent Peillon, apportant un nouveau démenti, après celui de l'Elysée, à un possible report de la mise en place de la semaine de 4,5 jours dans le primaire qui suscite des réticences. «Cette réforme s'appliquera (à la rentrée) 2013 (...) c'est déjà acquis. Ca a été dit, ça a été répété», a déclaré le ministre de l'Education nationale, lors d'un déplacement à Lille. «S'il y a encore des réticences, des inquiétudes, des hésitations, on va les lever. C'est l'intérêt des élèves. Ca doit se faire avec les professeurs et les collectivités» locales, a-t-il précisé en assurant que «la réforme avance».
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Reçus par Hollande, les maires veulent une «stabilisation» de l'aide de l'Etat
Une délégation des maires a réclamé jeudi au président François Hollande «la stabilisation» des aides de l'Etat et l'a interpellé sur «les difficultés de mise en oeuvre» de la réforme des rythmes scolaires prévue à la rentrée 2013.
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Ecole primaire: les enseignants partagés sur la semaine de 4,5 jours
Seule la moitié des enseignants est favorable au retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire à la rentrée 2013, alors que la mise en place d'une alternance entre 7 semaines de classe et 2 de vacances est plébiscitée, selon un sondage du syndicat SNUipp-FSU publié jeudi.
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Rue89 du 19/11/12
Santé, éducation, sécurité : la Seine-Saint-Denis « est dans le rouge »
Dans le 93, les services publics dépérissent, par manque de moyens et d’effectifs. Etat des lieux dans l’un des départements les plus pauvres de France.
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« En cours d’EPS, je vois des élèves sourire, pas forcément les meilleurs »
Avec notre article sur les humiliations vécues pendant les cours de sport à l’école, nous ne nous sommes pas fait beaucoup d’amis parmi les prof d’EPS.
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Ouest-France du 19/11/12
Rien vu...
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Le Journal du Dimanche du 19/11/12
Rythmes scolaires : une réforme en 2013 malgré les réticences
La réforme des rythmes scolaires entrera bien en vigueur à la rentrée 2013, a affirmé jeudi Vincent Peillon, alors que les syndicats d'enseignants et les collectivités locales font part de leurs inquiétudes et demandent davantage de temps.
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Le Nouvel Obs Permanent du 19/11/12
L'EPS à l'école : pourquoi ce n'est pas du sport
Le sport n'est pas du sport. Voilà comment on pourrait résumer la querelle pédagogique qui règne autour de l'EPS à l'école, au collège ou au lycée. Doit-on favoriser la compétition plutôt que la coopération ? Faut-il toujours un gagnant ? A-t-on trop souvent négligé la pratique de l'EPS ? Tant de questions auxquelles Eric Dugas, spécialiste des questions de pédagogie, apporte son point de vue
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SKYFALL. Comment réussir ses dissertations de philosophie grâce à James Bond
Chers lycéens, les épreuves du baccalauréat sont encore loin, mais comme vous le savez, les révisions doivent s'échelonner tout au long de l'année. Et grâce à 007, le plan d'une dissertation de philosophie n'aura plus de secret pour vous. Vous pourrez remercier début juillet 2013 Francis Métivier, professeur de philosophie.
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la semaine de 4,5 jours divise les profs
Seule la moitié des enseignants y est favorable, selon un sondage.
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Semaine de 4,5 jours : je suis directeur d'école et opposé à cette réforme
Selon un sondage publié ce jeudi, seule la moitié des enseignants est favorable au retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire à la rentrée 2013, comme le souhaite Vincent Peillon. Bruno Frioll, directeur d'une école élémentaire en Savoie, explique pourquoi il fait partie de ceux qui s'y opposent.

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La Mecque de l'éducation
Du 13 au 15 novembre, à Doha au Qatar, le sommet mondial WISE pour l'innovation a rassemblé des participants venus d'une centaine de pays.
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Jeune, toi aussi réforme l’Etat !
C’est le lancement de la 4e édition du « Challenge Administration 2020 », un concours qui demande aux étudiants de phosphorer pour moderniser l’Etat.
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Sciences Po : le personnel demande la tête des deux dirigeants
Une motion votée mercredi en assemblée générale par 119 voix et une abstention réclame la démission de Michel Pébereau et Jean-Claude Casanova.
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Lille: Peillon et Montebourg au chevet des écoles "innovantes" pour la "reconquête industrielle"
LILLE (Sipa) -- Les ministres Vincent Peillon (Education) et Arnaud Montebourg (Redressement productif) ont annoncé jeudi une série de mesures pour rapprocher entreprises et établissements, à l'occasion d'un déplacement à Lille sur le thème des formations pour l'innovation et la compétitivité. M. Peillon a notamment annoncé la création en 2013 d'un "conseil éducation économie" pour que les chefs d'entreprises soient représentés à l'Education nationale.
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L’Express.fr du 19/11/12
Ces maternelles qui jouent aux prépas
Les parcours d'excellence commencent de plus en plus tôt. Certains établissements d'élite sélectionnent même leurs recrues dès l'âge de 4 ans, instaurant une compétition acharnée qui touche tous les milieux. La rançon du succès scolaire?
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Sciences Po: Fioraso promet de "tirer les conséquences" du rapport de la Cour des comptes
Réunis en assemblée générale mercredi, des personnels de Sciences Po réclament une nouvelle procédure de recrutement du successeur de Richard Descoings, et le départ de Jean-Claude Casanova et Michel Pébereau. La ministre leur répond dans une lettre dont L'Express a eu connaissance.
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Réforme des rythmes scolaires: Vincent Peillon est-il coincé?
Les négociations sur le retour de la semaine à quatre jours et demi ont repris cette semaine. Coincé entre les syndicats et les collectivités, qui dénoncent un coût supplémentaire de 600 millions d'euros par an, Vincent Peillon joue ses six premiers mois rue de Grenelle sur un dossier particulièrement délicat.
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Semaine de 4 jours et demi : Vous préférez le mercredi ou le samedi ?
« Vous savez bien que c’est déjà acquis, la réforme des quatre jours et demi », a déclaré aujourd’hui Vincent Peillon en déplacement à Lille – où il venait parler de tout autre chose, mais c’est toujours comme cela que ça marche, les déplacements ministériels. Evidemment, nous le savons, puisque c’est même la seule mesure vraiment claire ayant émergé des consultations sur la refonte de l’école. Même si une rumeur de nos collègues des Echos laissait entendre que l’Elysée songeait à en reporter la mise en place à 2014, non, non, la semaine de quatre jours et demi fera bien son retour dès septembre 2013. N’en déplaise aux élus locaux.
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Rythmes scolaires: "Vincent Peillon veut aller trop vite"
Manque de temps, aide aux devoirs trop restreinte... nombre d'enseignants critiquent la réforme de leur emploi du temps. Claire Leconte, chercheur et spécialiste des rythmes biologiques, explique cette contestation par le rythme effréné du gouvernement sur ce dossier. Les négociations reprennent ce lundi au ministère.
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Le Café Pédagogique du 19/11/12
Carte scolaire : Au cœur des stratégies familiales avec Agnès Van Zanten
Qu'est ce qui pousse les parents à choisir une école plutôt qu'une autre ? A vrai dire la question ne se pose pas dans toutes les familles. Agnès Van Zanten a enquêté auprès de parents appartenant aux classes moyennes de 4 communes de banlieue parisienne : Rueil, Nanterre, Montreuil et Vincennes.
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Rythmes : Pour le Snuipp, il faut prendre le temps de la pause...
"On prend les devants pour éviter que ça tourne au vinaigre". Pour le Snuipp, qui saisit directement Jean-Marc Ayrault, la refondation s'égare. Le 15 novembre, Sébastien Sihr a présenté les résultats d'un sondage auprès de 24 000 enseignants du premier degré qui montre que les priorités de la refondation ne sont pas dans les rythmes scolaires. Le syndicat estime que, si l'Etat ne peut accompagner les communes dans la refonte des rythmes, il vaut mieux passer à autre chose...
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Claude Lelièvre : ‘’Uniformes’’ et chefs d’établissement ‘’patrons’’
S’il y a bien une constante depuis quelques années à droite, c’est la réitération de l’évocation de symboles de ‘’restauration’’ ( où le retour préconisé à « l’uniforme » joue un rôle particulier) , et la mise en avant d’un rôle ‘’patronal’’ des chefs d’établissements dans le cadre d’une large autonomie concurrentielle associée à l’effacement du principe de sectorisation scolaire.
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Tribune : EPS : Touche pas à mon image !
On a tous le souvenir d'un enseignant qui nous a humilié. Peut-on pour autant tout écrire sur les enseignants ? Professeurs d'EPS, N. Mascret et M. Travert réagissent dans cette tribune à un article à charge publié par Rue 89 sur les professeurs d'EPS. Une réaction qui pourra sembler vaine mais qui défend un corps déjà largement critiqué et qui se sent menacé.
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Touteduc (accès payant) du 19/11/12
Refondation de l'Ecole : les organisations pédagogiques appellent le ministre à trancher
Les participants à l’assemblée générale du CRAP-Cahiers pédagogiques, tenue au collège Dolto à Paris le 29 octobre, ont fait le point sur les débats en cours pour la prochaine loi d’orientation sur l’école. « Refondons l’école de la république. »
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Refondation de l'Ecole : Les enseignants sont "exaspérés" (FO). La FCPE s'impatiente
"Nos collègues, sur le terrain, sont exaspérés", déclare à ToutEduc Jacques Paris, secrétaire général du syndicat FO des lycées et collèges.
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Les enseignants souhaitent un meilleur accès aux NTIC dans les classes (Enquête IPSOS)
Pour près d’un enseignant sur deux (44 %), l’utilisation des nouvelles technologies constituera le principal changement à l’école d’ici 50 ans, loin devant la manière d’apprendre des élèves (30 %) ou encore la manière d’enseigner des professeurs (25 %).
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Éducavox du 19/11/12
A quoi sert l’école ? par Eveline Charmeux
Un article, dans le Nouvel Obs de cette semaine, signé Abdelmajid Arbouche (Doctorant à Paris IV Sorbonne) fait une analyse inquiétante sur l’école, qui fait écho aux inquiétudes et coups de gueule de Pierre Frakowiak ici sur Educavox... Il me semble qu’il se dit actuellement des choses dangereuses, qu’il ne faut pas laisser passer. Pierre trouve que la base ne réagit pas assez et ne sait pas se faire entendre... Alors, voici une petite pierre pour bousculer l’inertie..
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Retourner la veste par Pierre Frackowiak
La haute administration s’étant engagée fortement sous la bannière du libéralisme autoritaire, elle se trouva fort dépourvue quand la refondation fut venue.
Comment dire aujourd’hui le contraire de ce qu’elle a dit durant cinq ans ? Même ceux qui maîtrisent bien la technique du retournement apparent de veste, même ceux qui prétendent servir la République loyalement, ne peuvent pas se déjuger avec l’alternance et rester crédibles. C’est encore plus difficile quand les cadres concernés ont fait preuve d’un zèle affiché, ont tenu des discours enthousiastes allant bien au-delà de la loyauté, proches de la propagande, ont durement sanctionné les résistants à la pensée unique. En matière d’éducation, c’est sans doute beaucoup plus difficile que dans d’autres domaines surtout quand on parle de refondation, de nouveaux fondements, de nouvelles fondations.
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Résultats et pratiques pédagogiques par Pierre Frackowiak
On parle sans cesse des résultats scolaires. Mais on est incapable de les mettre en rapport avec les pratiques qui, au moins en partie, les produisent. Est-il alors bien sérieux d’en parler ?
On parle à nouveau de pédagogie. Mais on la met très vite au pluriel pour réduire ipso facto son importance et apaiser les inquiétudes des « républicains » dont les lobbies sont restés puissants. Est-il alors bien sérieux d’en parler ?
L’évaluationnite aigüe, dont les premiers symptômes sont apparus au début des années 1990 sans faire l’objet d’analyses et donc, sans être soignés, a pris des allures d’épidémie en 2007 sous l’influence de l’idéologie libérale imposée, concomitamment avec un snobisme technocratique galopant dans l’encadrement. Il faudrait faire le point sur la définition de l’évaluation (donner de la valeur), la distinguer du contrôle (les évaluations nationales actuelles ne sont pas des évaluations), engager une nouvelle réflexion sur le pourquoi, le comment, le quand, le rapport entre les épreuves et les finalités du système…
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Médiapart (accès payant) du 19/11/12
Rythmes scolaires : le ministre doit résister ! par Alain Refalo
Lorsqu’en 2008, Xavier Darcos a mis en œuvre sa funeste réforme de l’école en supprimant le samedi matin et en imposant la semaine de quatre jours pour tous, je suis entré en résistance. J’ai refusé d’appliquer à la lettre le dispositif de l’aide personnalisée qui alourdissait le temps de travail des élèves soumis dès lors à la journée de classe la plus longue du monde. […]La coalition des conservateurs qui émerge depuis plusieurs semaines, notamment contre la classe le mercredi matin, ou pour un report de la réforme des rythmes ne doit pas être un obstacle et entraver la détermination du ministre. J’invite Vincent Peillon et ses équipes à résister à ces immobilistes de tous poils. A résister et à convaincre. Pour cela, il est nécessaire que la refondation de l’école et la réforme des rythmes fassent l’objet de débats dans chaque commune, mais à condition que le cadre national précisé plus haut ne soit pas remis en cause.
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Le monde méconnu du primaire par Claude Lelièvre
La « refondation » a le mérite de mettre au premier plan l’importance et la valeur de l’enseignement primaire ; et la dernière enquête de « Harris Interactive » celui de mettre en pleine lumière les aspirations de ses maîtres qui suscitent à la fois l’intérêt et une certaine perplexité.

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«Briser le silence sur les violences à l'Ecole» par Claude Lelièvre
C’est ce qui a été mis en avant par le ministre Vincent Peillon lors de l’installation lundi de la toute nouvelle « délégation nationale à la prévention et la lutte contre les violences en milieu scolaire ». 

Composée de dix membres permanents (chercheurs et enseignants exclusivement) et d’un comité scientifique d’une trentaine de membres, elle est dirigée par le professeur Eric Debarbieux, actuellement président de l'Observatoire international de la violence à l'école et rattachée à la direction générale de l'Enseignement scolaire (Dgesco).
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Slate.fr du 19/11/12
Il est revenu le temps de l'école par Sophie Audoubert
Le projet Hollande-Peillon est une bonne nouvelle dans la mesure où il soulève sans réticence les contradictions qui sont les nôtres depuis trop longtemps. Et la réponse que lui a donnée le Président signale un premier pas indispensable: rétablir la question de l’école dans la durée.
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Huffington Post du 19/11/12
La saison des Moocs par Antoine Compagnon
Les Moocs pour "Massive Open Online Courses", ce sont ces cours en ligne gratuits sur lesquels les internautes du monde entier se précipitent par milliers, dizaines de milliers, ou même centaines de milliers - 10k, 100k, au bas mot -, comme la vérole sur le bas clergé global.
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Homophobie à l'école: Michel Teychenné, en charge d'un rapport sur le sujet
Comment combattre l'homophobie à l'école ? et quels sont les problèmes spécifiques qui sont liés à ce milieu? Aujourd'hui, ce phénomène est encore loin d'être maîtrisé et connu. Entretien avec Michel Teychenné, qui était en charge des questions LGBT dans l’équipe de campagne de François Hollande et vient justement d’être missionné par le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon d’un rapport sur les discriminations à l'école, au collège et au lycée, liées à l'identité de genre ou à l’orientation sexuelle.
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En Suisse, les enfants pourraient bientôt obtenir le droit à faire du bruit
C'est une drôle de fronde qui s'organise. En Suisse alémanique (la Suisse germanophone, qui constitue environ 65% du pays), les plaintes contre le bruit des enfants se multiplient. À tel point que les associations se mettent en ordre de bataille pour garantir un nouveau droit de l'enfant : celui de faire du bruit dans les espaces publics.
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Jean Zay, "grand ministre mal soutenu par les siens" par Emmanuel Davidenkoff
L'école ne se réforme pas avec des lois, sans quoi notre système serait parfait - les 100% de jeunes qualifiés ou diplômés ont déjà été promis voici plus de vingt ans, on a vu le résultat. Les gouvernements le savent. Pourquoi persistent-ils ? Pour créer un effet d'entraînement, disent-ils. Pour publiciser une question ; mobiliser les énergies. Cela dure le temps que durent les ministres de l'Education nationale - deux ans en moyenne -, et encore.
Ce n'est pas la voie qu'avait choisi Jean Zay, ministre de l'Education nationale de 1936 à 1939, assassiné par la Milice en 1944. Coincé par les conservatismes de droite mais aussi de gauche - déjà ! - il avait dû renoncer à passer par la Chambre pour mettre en place ses réformes, comme le raconte l'historien Olivier Loubes dans la passionnante biographie qu'il consacre à celui qu'il appelle "le Jules Ferry du Front Populaire" (Armand Colin, 2012). On lui doit pourtant rien moins que les bases de la démocratisation scolaire, les bases de l'Ecole nationale d'administration, la création du CNRS, du musée de l'Homme, et même la gestation du festival de Cannes - il fallait à l'époque contrebalancer l'influence de la Mostra mussolinienne. Peu de ministres peuvent se targuer d'un tel bilan.
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Les plateaux repas des enfants à travers le monde
CANTINES SCOLAIRES - Que mangent nos chères têtes blondes? Il est de bon ton de pester contre les plateaux servis aux enfants à la cantine. Et pourtant, les petits Français ne sont pas si mal lotis, si l'on regarde les autres plateaux repas servis à travers le monde. Le Huffington Post américain s'est en effet amusé à compiler plus d'une vingtaine de plateaux de cantine un peu partout dans le monde, avec des résultats parfois surprenants; Un wrap, un hot dog, des hamburgers ou des parts de pizza comme repas? Pas étonnant de retrouver ça aux Etats-Unis. En Inde, le plateau est une magnifique feuille... Bien entendu, ces clichés ne peuvent pas être représentatifs de l'ensemble des repas servis dans chaque pays. Mais ils donnent malgré tout une bonne idée des différences culturelles entre nous et nos voisins.
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ÉducPros du 19/11/12
Sciences po Paris : les personnels entre la peur et l'auto-censure
Un verrou a sauté à Sciences po. Après huit mois de procédure de succession de Richard Descoings, les langues se libèrent et révèlent le climat d'auto-censure et de peur qui règne chez les personnels depuis longtemps. Une tension largement décriée lors d'une assemblée générale le 14 novembre 2012.
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Grandes écoles : quand des étudiants dénoncent la pensée unique
Si les critiques envers les grandes écoles sont légion, elles émanaient peu de leurs étudiants jusqu’à présent. Pensée unique sclérosante et pauvreté des enseignements sont les principaux reproches formulés aujourd’hui par certains diplômés déçus de ne pas avoir été assez «nourris» intellectuellement. Une opinion minoritaire qui démontre un niveau d’exigences en hausse auquel les établissements vont devoir s’adapter.
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VousNousIls du 19/11/12
Les profs trop près de leur smartphone ?
Consulter l'heure, ses e-mails, envoyer un SMS voire répondre à un appel… Bien que la plupart s'en défendent, de plus en plus d'enseignants utilisent leur smartphone en classe. La pratique reste ponctuelle mais elle crée un sentiment d'amertume chez certains élèves. Témoignages.
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Apprendre à philosopher dès l'école primaire
Professeure agrégée de philosophie, Jocelyne Beguery a été formatrice en IUFM à l'université de Cergy-Pontoise. Elle vient de publier "Philosopher à l'école primaire", un livre dans lequel elle propose une initiation à la pratique de la réflexion philosophique dès l'école, en pointant du doigt les pièges à éviter.
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Les entreprises représentées à l'Education nationale dès 2013 (Peillon)
Vincent Peillon souhaite mettre en place, dès 2013, "un conseil éducation-économie pour que les chefs d'entreprise soient représentés à l'Education nationale."
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La réforme des rythmes scolaires ne doit pas "submerger les autres aspects de la refondation" (Snuipp-FSU)
Le Snuipp-FSU a rappelé ce matin lors d'une conférence de presse que la question des rythmes scolaires ne devait pas occulter les autres aspects de la refondation de l'école.
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