samedi, septembre 20, 2014

Bloc Notes de la semaine du 15 au 21 septembre 2014



- Méthodes – Parents – Droit de suite – Illettrées - Tunnel -



Retour sur plusieurs polémiques dans ce bloc notes. D’abord celle sur les méthodes de lecture ravivée par un reportage du JT de France 2 lundi 15 septembre. Et aussi celle suscitée par les propos du ministre de l’Économie sur des ouvrières supposées “illettrées”. Cela a aura eu le mérite de remettre au premier plan cette question et d’interroger aussi sur la construction et la formation des élites. Nous nous intéresserons aussi à la place des parents après la tenue du premier “café des parents” organisé par Najat Vallaud Belkacem. Et on fera aussi un peu d’éducation aux médias à travers un fait divers récent.



Problème de méthodes
Presque aussi fort que le retour d’un ancien président, nous avons eu droit au début de la semaine au retour de la querelle sur les méthodes de lecture qu’on croyait enfin enterrée...
Lundi 15 septembre, 20h20, journal de France 2, le présentateur annonce le reportage suivant : “Le dossier de cette édition. Quelle méthode pour apprendre à lire à l'école ? C'est l'actualité en cette période de l'année. les scientifiques s'en mêlent. Et plus précisément les neuro-psychologues. ”. Et on nous affirme plus loin dans le reportage que “la science a tranché” dans le débat entre la méthode syllabique et la méthode globale dont on laisse entendre qu’elle est largement répandue chez les enseignants. Stanislas Dehaene, neuropsychologue et Jérôme Deauvieau, sociologue, interviennent tour à tour pour confirmer que “la science a tranché” ...
Au passage, on aura une pensée compatissante pour tous les enseignants de CP qui organisent des réunions avec les parents et qui vont se prendre des remarques sur les méthodes de lecture (en plus d’éventuelles questions sur une supposée “théorie du genre”...). Comment un reportage peut-il être non seulement aussi péremptoire mais s’appuyer en plus sur des informations biaisées et fausses ? Car quand on affirme que la plupart des enseignants utilisent des méthodes globales c’est évidemment faux et repose sur rien. On se pose des questions sur le sérieux et la rigueur des journalistes qui construisent des enquêtes sur de tels présupposés.
Il faut d’abord rappeler que le retour de ce débat se situe dans le prolongement de deux tribunes publiées à quelques jours d’intervalle à la fin de l’année 2013 dans Le Monde. D’abord le 22 décembre, c ‘était Stanislas Dehaene, déjà cité qui s’exprimait . Puis ensuite le 31 décembre, c’était au tour de Roland Goigoux de réagir à cette première expression . Pour le premier, “enseigner est une science” (c’était le titre de l’article). Et il convoquait déjà J. Deauvieau pour appuyer ses thèses sur les méthodes de lecture. Roland Goigoux, en réaction mettait en avant les “graves défauts méthodologiques” de cette enquête et rejetait la simplification caricaturale qui opposerait “globale” et ”syllabique” alors que les pratiques réelles des enseignants sont bien plus complexes. En relisant ces deux tribunes, on se rend compte que le reportage de France 2 est une reprise du premier. Pour que ce reportage mérite le terme d’enquête, il aurait fallu qu’elle s’appuie aussi sur le deuxième. C’est la journaliste qui a un problème de méthode...
Le reportage de France 2 a, en tout cas, suscité de l’émoi chez les enseignants et certaines réactions. La plus intéressante est celle de la spécialiste de la lecture Éveline Charmeux qui, sur son blog, titre son billet “A force de frôler le ridicule, on finit par tomber dedans.. Elle insiste sur le fait que selon elle “Déchiffrer des mots isolés est une activité d'identification ; ce n'est pas du tout une activité de lecture. ”. D’autres lectures peuvent aussi permettre de se faire une idée plus nuancée sur l’apport des neuro-sciences et le risque d’une “neuro-pédagogie”. C’est le cas d’un texte de Bernard Collot . Et pour aller plus loin encore, on pourra se reporter à la très bonne synthèse proposée dans le dossier de veille de l’IFÉ qui démonte aussi quelques “neuro-mythes”...

Parents
La ministre l’avait annoncé dans un entretien accordé au journal Le Monde comme une priorité dès le 1er septembre : “j’accorderai une importance toute particulière à rapprocher de l’école les parents qui n’en connaissent pas les codes, les arcanes, le langage, qui n’y mettent jamais les pieds, soit qu’ils n’ont jamais eu la chance d’y aller eux-mêmes, soit qu’ils n’en gardent pas un bon souvenir. Lutter contre cette défiance est l’une des clés de la réussite des élèves. Je veillerai donc à améliorer l’accueil des parents à l’école, comme nous allons le faire de façon systématique chaque matin dans les réseaux d’éducation prioritaire.
L’organisation d’un premier “café des parents” le 15 septembre dernier pour dialoguer directement avec onze parents (provenant du 15e et 18e arrondissement et de Seine St-Denis) semble donc le signe d'une volonté politique intéressante. Mais l'article du Monde qui en rend compte pointe aussi que cette “démocratie participative" et directe a aussi pour effet de contourner les corps intermédiaires et donc ici les fédérations de parents d'élèves. Alors que les élections des parents d’élèves sont dans un mois, la FCPE, principale fédération de parents trouve fort amer ce « café des parents » sans eux… « Najat Vallaud-Belkacem s'y prend avec les parents comme le patronat a fait pour faire sortir les syndicats de l'entreprise », a même déclaré Paul Raoult, son président.
Quoi qu’il en soit, il est essentiel que l’on parvienne à dépasser la méfiance réciproque qui s’est trop souvent installée entre les enseignants et les parents. Interrogé par le site VousNousIls pour un livre à paraitre sur ce sujet, (Communiquer avec les parents pour la réus­site des élèves", Retz) Benjamin Chemouny, résume bien les enjeux de cette alliance à construire : “Certains enseignants sont méfiants vis-à-vis des parents. En salle des profs, on entend en général deux reproches : soit les parents sont jugés démissionnaires car l'enseignant ne les voit guère ; soit ils sont considérés comme envahissants lorsqu'ils s'immiscent dans le travail des enseignants. Cette vision, un peu caricaturale, n'est pas constructive. En même temps, les tensions sont normales car enseignants et parents s'occupent, à tour de rôle, de l'éducation des enfants. Il faut néan­moins renouer le dialogue et mener un important travail d'informations. Plusieurs études montrent que lorsqu'il y a un partenariat avec les familles, les résul­tats des élèves sont meilleurs. Dans les quartiers populaires, contrairement à certaines idées reçues, les familles qui n'ont pas — ou peu — été à l'école ont le désir de beaucoup s'investir. Problème : bien souvent, elles ne savent pas comment s'y prendre. Il faut leur expliquer les « codes » de l'école et le rôle de chacun. On favorise ainsi la réussite des enfants.

droit de suite
Avant d’aborder un autre point fort de la semaine avec le focus mis sur l’illettrisme par le ministre de l’économie, revenons sur un fait peut-être mineur mais qui illustre bien, me semble t-il, les limites du traitement médiatique.
Une adolescente de Perpignan a repris les cours jeudi dans son lycée après avoir été finalement autorisée à porter une casquette pour masquer une pelade, ce que la direction de l'établissement lui avait interdit lundi au nom du règlement intérieur. Les élèves s’étaient mobilisés durant la semaine pour que leur camarade puisse assister aux cours et l’affaire a été médiatisée par plusieurs articles dans la presse locale d’abord et nationale ensuite.
À la lecture de ce qui précède, on se dit que l’affaire est simple. On a d’un côté une “méchante” direction qui applique un règlement imbécile et a une lecture étroite de la loi sur les signes religieux et de l’autre une élève en souffrance et qu’on empêche de travailler.
Sauf que lorsqu’on creuse un peu et qu’on exerce un “droit de suite” pour vérifier les faits, on s’aperçoit que les choses ne sont pas toujours aussi simples que cela. D’après nos informations, il semblerait qu’il n’ait jamais été question de signes religieux. La direction a envoyé un courrier à la mère et à l'élève comportant plusieurs propositions rejetées en bloc par la famille. La réaction portait sur le choix de la caquette portée lors de cet incident. il avait juste été demandé qu'elle soit moins "diamantée" et si possible sans logo (discrète...). La discrétion à laquelle appelle la mère aujourd’hui se trouve un peu contredite quand on constate que c’est elle qui a appelé la presse locale. Et on aboutit ainsi à une situation paradoxale où une jeune fille qui ne veut pas montrer sa pelade se retrouve présentée tête nue pendant plus d'une heure aux journalistes.
Toutes proportions gardées et sans vouloir se poser en donneur de leçons, on se trouve là aussi, tout comme pour la lecture, devant une difficulté journalistique à confronter les positions et à la vérification des sources.

Illettrées ?
Une personne illettrée a déjà reçu un apprentissage de la lecture mais n'en a pas acquis une maîtrise suffisante pour être autonome, selon les définitions de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI). . C'est l'association caritative ATD Quart-monde qui conçoit le terme « illettrisme » pour que les Français pauvres aux compétences limitées en lecture et en écriture n'aient pas le sentiment qu'on les compare aux travailleurs immigrés qualifiés d'analphabètes. L’analphabetisme étant la situation de quelqu’un qui n’a jamais été exposé à l’apprentissage de la lecture. On retrouve ces informations et d’autres encore dans un article du Monde paru le 18 septembre.
Pourquoi ce retour sur ce thème aujourd’hui alors que l’illettrisme fut “grande cause nationale” en 2013. On le doit aux propos du nouveau ministre de l’économie, Emmanuel Macron au micro d'Europe 1 mercredi 17 septembre, évoquant les « illettrées » de l'abattoir Gad à Lampaul-Guimiliau dans le Finistère. En prenant l'exemple de ces salariées, “une majorité de femmes” “pour beaucoup illettrées” et à qui on ne peut pas demander “d'aller travailler à 50 ou 60 kilomètres” faute de permis de conduire, le ministre souhaitait expliquer les choix politiques du gouvernement confronté au chômage de masse : pas “des grandes réformes” mais des “petits déverrouillages”. Les réactions ont été très vives. D’abord dans l’entreprise citée mais plus largement dans les réseaux sociaux où ses propos ont été jugés insultants. Dès l’après-midi à l’assemblée Emmanuel Macron a présenté ses excuses les plus plates aux salariées qu’il aurait pu blesser.
Dans un bloc-notes consacré à l’éducation, il ne nous appartient pas d’aller très loin sur l’analyse politique de ces propos. Il y a en effet deux dimensions : la communication (pas uniquement médiatique) ; la réalité de la situation. Qu'un certain nombre de salariées de cette entreprise soit dans une situation qu'on peut qualifier d'illettrisme c'est possible . Et que cela soit un réel handicap pour toute reconversion ne peut être négligé. Et il nous faut réfléchir sur la réalité de l’illettrisme en France, ce que nous ferons plus bas. Mais le problème ici est aussi communicationnel. Faut-il dire haut et fort aux gens qu'ils sont illettrés dès lors que ce terme, qu'on le veuille ou non, est connoté et péjoratif ? Est-ce que le dire publiquement va permettre de résoudre le problème plus facilement ? Le problème de M. Macron est qu'il vient de comprendre que les paroles appartiennent à ceux qui les reçoivent...
Un des effets collatéraux de cette polémique politique est que cela a redonné un coup de projecteur bien utile sur cette situation. Une affiche de la fondation des Apprentis d’Auteuil a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Sur fond rouge, on peut y lire “L’illettrrisme n’est pas une insulte. L’illettrisme concerne 2,5 M de personnes en France. Il existe des solutions. Ayons le courage de les mettre en œuvre. ”. Dans le même sens que cette affiche, on peut classer la réaction de Marie-Thérèse Geffroy, présidente de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme dans L’Express : “Pour combattre le problème, il faut accepter de le nommer. ”.
Comme souvent à l’ère de l’information instantanée, on va aller solliciter assez vite quelques experts. C’est ainsi que Le Nouvel Obs sollicite l'avis d'Alain Bentolila qui avant de se transformer en déclinologue de l’éducation dans son dernier livre a travaillé sur cette question Un extrait de cette interview fait même écho au sujet précédent sur la lecture “Ces propos ne sont ni politiquement ni socialement incorrectes. Macron aurait dû s'expliquer plutôt que s'excuser. L'illettrisme enferme ceux qui en sont victime dans un "mutisme social", parler d'eux est au contraire un bon moyen de sensibiliser le reste de la population. Le ministre n'a pas dit "cassez-vous les illettrés". Au contraire ! Il a mis au goût du jour un sujet important. [...] Les inégalités commencent avant l'entrée en maternelle. Arrêtons donc de blâmer les méthodes de lecture, la méthode globale n'est pas moins bonne que la méthode syllabique. Avant même le premier jour d'école, il existe un rapport de 1 à 6 entre les élèves en ce qui concerne leurs connaissances du français. Certains connaissent à peine 200 mots, d'autres plus de 2.000. Les premiers traîneront toute leur vie cette lacune comme un boulet. L'origine du problème, c'est le milieu familial : les familles qui ne parlent pas ou mal le français, l'entourage n'a pas la force de reprendre l'enfant ou de l'accompagner dans la conquête de la langue... L'école peut alors aider. Il faut qu'elle valorise une utilisation fonctionnelle de la lecture. Pour les plus de 15 ans, ce sont les associations qui luttent contre l'illettrisme qui peuvent agir. Ce n'est pas parce que certaines n'ont pas de résultats probants qu'il faut arrêter de les subventionner. Monsieur Macron, allez-y ! Soyez exigeant mais ne coupez pas les ressources aux associations. Il faut mettre le paquet et avoir de grandes attentes.
Autre expert interrogé, cette fois-ci, par Les Inrocks, Bernard Lahire. . Le sociologue a travaillé aussi sur cette question mais son propos se situe tout autant sur le terrain de la critique politique des propos d’Emmanuel Macron qu’il qualifie de “ mépris de classe” : Pour l’auteur de “L’invention de l’illettrisme” (La Découverte 2005) celui-ci “ [...] est une catégorie floue qui tourne très rapidement au stigmate. Il y a une mise à distance d’une catégorie de la population. Alors que le problème de ces ouvrières est d’avoir un emploi et de le garder, Emmanuel Macron rajoute une couche stigmatisante en évoquant leur présupposé illettrisme. La première des choses à dire est qu’il n’y a pas de travail car plus d’emploi. En France, on a un traitement pédagogique du chômage : on met les gens en formation et on se rend compte qu’ils ont des difficultés à écrire et à lire. Puis on finit par dire que c’est le problème. Tout énarque qu’ils sont, ils pensent à l’envers : les gens ne sont pas au chômage parce qu’ils ont des problèmes de lecture ou d’orthographe, mais parce qu’il n’y a pas d’emploi. ” Et il ajoute : “On a inversé la causalité. Le moment où l’on a commencé à observer des gens qui avaient des problèmes à l’écrit – une cause d’échec scolaire – correspond au moment d’apparition du chômage ”. Même si on peut avoir énormément de respect pour le travail de ce sociologue, on peut cependant aller au delà de la déconstruction du concept qu’il propose pour revenir à la réalité de l’emploi aujourd’hui. Si les gens ont "intériorisé le lien entre diplôme et emploi" comme dit Lahire, c'est peut-être tout simplement parce que, qu'on le veuille ou non c'est la réalité du travail. Sans que cela ait forcément à voir avec la qualification propre au poste proposé, le diplôme apparait aujourd'hui comme un facteur de tri et de sélection des demandes d'emploi. Et par ailleurs, les emplois les moins qualifiés et ne nécessitant aucune qualification tendent à disparaitre face à la mondialisation (même si cela peut s’inverser avec la hausse des coûts de délocalisation). Et ces deux phénomènes rendent encore plus difficile la situation des personnes non ou faiblement qualifiés et/ou souffrant de handicaps sociaux.
Pour finir à propos de l'illettrisme, et pour incarner ce concept on peut aussi (ré)écouter cette très bonne émission pleine de sensibilité d''Edouard Zambeaux sur France Inter en 2013 où il donne la parole à Suzanne, 50 ans.

Le tunnel
Les propos et la personnalité d’Emmanuel Macron ont amené aussi à des réflexions sur le recrutement et la formation des élites. C’est un article de Patrick Fauconnier dans Le Nouvel Obs qui va le plus loin dans ce sens.
Il n’y a rien de pire que d’entendre des gens très intelligents s’exprimer de façon bête et blessante pour les autres. La grosse bourde prononcée par le nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, attribuant, sur Europe 1, les difficultés de salariés de l’entreprise Gad au fait qu’ils seraient "illettrés", nous rappelle le tragique déficit de nos élites en matière d’intelligence émotionnelle, cette forme d’intelligence faite de capacité d’empathie et d’ouverture aux autres, par la prise en compte des sentiments. ” écrit le journaliste. Et il ajoute “Nous ne disons pas que Macron, fils de médecins hospitaliers d’Amiens - et donc pas né avec une cuiller d’argent dans la bouche à Neuilly - en est dépourvu. Mais nous craignons fortement que la froide formation technicienne qu’il a reçue à l’ENA ait bridé cette partie de son intelligence. A partir de ce constat, Patrick Fauconnier fait référence à Michel Crozier et à d'autres essais sur les classes dirigeantes pour appeler à une réforme profonde des élites et de leur formation.
 Les extraits des travaux de Crozier cités dans l'article sont d'une grande actualité !
Cela n’est pas sans lien avec un billet de l’ancienne ministre Michèle Delaunay, publié sur son blog la semaine dernière et qui a, depuis, beaucoup tourné sur les réseaux sociaux. Intitulé Le tunnel ou comment faire carrière sans mettre un pied dans la vraie vie ce texte questionne ceux qui ...“ ont fait sciences-po, passé ou non un concours de l’administration, regardé autour d’eux… Et finalement trouvé un poste d’attaché parlementaire ou un job dans une collectivité et, pour les plus chanceux ou les plus habiles, dans un « Cabinet ».” Ils sont, selon elle dans le “tunnel” et même si certains “ viennent d’un « milieu modeste » (expression détestable mais que ceux qui sont devenus immodestes utilisent souvent). Ils ont réellement fait effort, passé des concours : ils resteront plus longtemps porteurs sains et pour quelques rares n’auront pas, ou très peu, de signes de la maladie. ” Mais ce virus, c’est celui du métier politique qui éloigne trop souvent de la réalité au lieu d’en rapprocher. Un texte qui donne à réfléchir sur la construction des élites et interroge aussi l’École et la manière dont celle-ci contribue ou non à la mobilité sociale.
Pour finir, je cours le risque de l’immodestie en me livrant à l’autopromotion d’un petit texte que j’ai écrit intitulé “ imposteur ” et qui peut rentrer en résonnance avec l’article de Fauconnier et la tribune de Michèle Delaunay. A débattre !

Bonne Lecture...



Philippe Watrelot

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