vendredi, septembre 30, 2011

Revue de presse du vendredi 30 septembre 2011




École de Marine – Temps périscolaire – rumeur des vacances supprimées – Georges Snyders -



École de Marine
"Longtemps, il y a eu un malentendu entre nous. Longtemps, nous avons donné le sentiment de vous regarder en ennemis. Longtemps nous n'avons pas su parler, trouver les mots (…). Longtemps, nous avons commis l'erreur de penser que vous étiez complices ou passifs face à la destruction de l'école. Pour l'immense majorité d'entre vous, c'était une erreur et cette époque est révolue." C’est Marine le Pen qui drague ainsi les enseignants à l’occasion du colloque sur l'éducation d'Idées Nation, le club de réflexion dirigé par le numéro 2 du Front national, Louis Aliot, qui s’est tenu jeudi dernier. Pour ceux que cela intéresse, on peut trouver la liste des enseignants qui sont intervenus dans la table ronde ici. .
Durant ce colloque, Mme Le Pen s'est engagée à "chasser le spectre de Philippe Meirieu et du jacklangisme". Selon elle, "l'élève n'est pas l'égal du professeur" et il faut "bannir le tutoiement". La député européenne a plaidé aussi pour la fin du collège unique et le maintien des notes. L’enseignement des matières manuelles ou technologiques devrait être aussi,selon elle, revalorisé. On y a réaffirmé aussi la nécessité d'une école "sanctuarisée ", de la "méritocratie républicaine" de la laïcité et du respect de l'enseignant. Bien sûr dans cet appel du pied au monde enseignant, Marine Le Pen y a déroulé aussi son thème de prédilection, la sécurité. Avec elle, il faudra, aussi, "respecter la discipline" et "les punitions – pas les châtiments corporels – seront autorisées". La candidate se prononce pour « la tolérance zéro », « les portails de détection de métaux, même temporaires » à l’entrée des écoles, « les rondes, de temps en temps, de la police ». Elle veut aussi «punir au portefeuille les parents des élèves gravement perturbateurs», ces élèves qu’elle qualifie de « sauvageons et (de) voyous ». « Sauvageon », une référence directe au terme employé par Jean-Pierre Chevènement à l’Assemblée nationale en 1998, et qui avait fait grand bruit.
On retrouve là dans ce discours très calculé, les vieilles stratégies de “triangulation” destinées à introduire de la confusion dans les concepts et les références. Et cela n’est d’ailleurs pas sans effet. On a noté ainsi à l’occasion de ce colloque la présence d’anciens proches de Chevènement séduits par ce discours qui risque aussi d’abuser un certain nombre d’enseignants désorientés et même des personnalités éminentes comme Élisabeth Badinter victime d’un sérieux dérapage...
Finissons avec un petit jeu littéraire. Quel est l’anagramme de “Marine le Pen” ? Réponse : “amène le pire”…

temps périscolaire
Une publication récente de l’INSEE (Insee Première n°1370 ) fait l’objet de plusieurs échos dans la presse quotidienne . Intitulée “Le temps périscolaire et les contraintes professionnelles des parents”, cette étude est pleine d’enseignements. On y apprend par exemple que 42% des élèves du primaire ne retrouvent pas leurs parents à la sortie de l'école (quand les deux ont un emploi) . En parallèle, activités de loisir et petits cours prennent une place plus importante dans la vie des enfants. «Alors que la présence des parents se fait plus rare au fil des années, les activités extrascolaires s'intensifient : un peu plus de 40 % des élèves de primaire et des collégiens font du sport ou suivent des cours particuliers le mercredi», relève l'Insee. Pour Anne Lamy, auteur d’un livre sur les parents et interrogée par Le Figaro , cela montre surtout que les parents sont obligés de bricoler entre les voisins, les gardes, les centres aérés pour s'organiser.
L’étude montre aussi que le collège signe le début de la prise d'autonomie. A la fin de la journée, 70 % des collégiens se débrouillent pour rentrer seuls ou avec des camarades chez eux. Ils sont par contre moins nombreux à rester sans personne à la maison en fin de journée (16 %). Le mercredi matin, 80 % de ces collégiens ont cours. L’après-midi, 42 % d’entre eux pratiquent des activités sportives ou suivent des cours particuliers, mais ils sont aussi 12 % à passer toute l’après-midi du mercredi seuls ou avec d’autres enfants. Ces élèves ne fréquentent donc aucune structure d’accueil le mercredi après-midi. En Île-de-France, 28 % des collégiens restent seuls ou avec d’autres enfants le mercredi après-midi contre seulement 9 % dans les autres régions.

la rumeur des vacances supprimées
Est-ce début d’automne qui ressemble à l’été qu’on a pas eu qui fait cet effet ? La rumeur court en tout cas à travers les réseaux sociaux et suscite des manifestations dans plusieurs lycées. Deux matinées de suite à Arpajon, mercredi et hier, les élèves du lycée Paul-Belmondo ont arpenté le pavé. De même à Ris Orangis toujours dans l’Essonne ou au Chesnay dans les Yvelines, à Douai (Nord) et à Lens (Pas-de-Calais), mais aussi à Morlaix, Guingamp et Pleyben..
Leur mot d’ordre? Pas touche aux vacances!
S’appuyant sur les quelques conclusions et recommandations de la commission sur les rythmes scolaires, des lycéens en ont conclu que «Sarkozy veut nous prendre nos vacances» et “supprimer un mois des vacances d’été”. A partir du même motif (infondé) cinq voitures ont été retournées et deux pare-brise ont été cassés par une cinquantaine de jeunes à la sortie du lycée professionnel Jean-Moulin du Chesnay (Yvelines). L'administration rappelle que le Comité de pilotage sur les rythmes scolaires a proposé de raccourcir de deux semaines les vacances d'été, mais qu'aucune décision n'a été prise à ce jour. Mais comment arrêter une rumeur ?

Georges Snyders
La rubrique nécrologique du Monde étant dirigée maintenant par un ancien journaliste éducation, c’est donc Luc Cédelle qui nous annonce le décès de Georges Snyders, à l’âge de 94 ans. Son ouvrage le plus connu est “Où vont les pédagogies non directives ? où il questionnait notamment la pensée de Célestin Freinet. Mais comme le note Luc Cédelle, il a écrit de nombreux autres ouvrages qui semblent avoir un point commun : la joie et le plaisir d’apprendre. Notamment à travers la fréquentation des chefs d’œuvre. "L'école est là, disait-il, pour proclamer que Beethoven n'appartient pas aux classes dominantes".

Bonne Lecture...
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Libération.fr du 30/09/11(certains articles payants)


Fonte des profs : Chatel persiste et signe
Rebond de colère syndicale après l’annonce de la suppression de 14 000 postes en 2012
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Arnaud Montebourg: « Protéger la mixité et l’hétérogénéité des écoles»
«[Pour la carte scolaire], je défends le libre choix régulé. On donne le choix aux gens dans un cadre où nous protégeons la mixité et l’hétérogénéité des écoles, des collèges et des classes, de sorte à se retrouver avec un cadre de carte scolaire beaucoup plus large et où on met des bons établissements et des mauvais.
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Le Figaro du 30/09/11


Les écoliers voient de moins en moins leurs parents
Selon une étude de l'Insee sur les rythmes scolaires, 42% des élèves du primaire ne retrouvent pas leurs parents à la sortie de l'école.
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Education : 14.000 postes supprimés en 2012
Le nombre d'élèves par classe devrait augmenter dans les établissements scolaires.
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 30/09/11



Marine Le Pen veut faire la paix avec les enseignants
"Longtemps, il y a eu un malentendu entre nous. Longtemps, nous avons donné le sentiment de vous regarder en ennemis. Longtemps nous n'avons pas su parler, trouver les mots (…). Longtemps, nous avons commis l'erreur de penser que vous étiez complices ou passifs face à la destruction de l'école. Pour l'immense majorité d'entre vous, c'était une erreur et cette époque est révolue." C'est ainsi, en condamnant implicitement les attaques contre les professeurs qu'affectionnaient son père, que Marine Le Pen s'est adressée "aux enseignants de France", jeudi 29 septembre, lors du colloque sur l'éducation d'Idées Nation, le club de réflexion dirigé par le numéro 2 du Front national, Louis Aliot.
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Un ancien proche de Chevènement rallie Marine Le Pen
La candidature de Marine Le Pen à la présidence de la République compte un nouveau ralliement. Celui de Bertrand Dutheil de La Rochère, ancien proche de Jean-Pierre Chevènement, aujourd'hui 1er secrétaire-adjoint de la fédération de Paris du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Le MRC a aussitôt réagi par la voix de son président, Jean-Luc Laurent : "Il est exclu immédiatement", a déclaré ce dernier au Monde.
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Vote 2012 : les enseignants reviennent vers le PS et la gauche
Ils ont longtemps formé un électorat acquis au Parti socialiste. C'est dans leurs rangs que se recrutaient souvent les militants de ce parti, actifs aussi dans les syndicats et les réseaux d'éducation populaire. Le PS les pensait définitivement de gauche et, de préférence, à ses côtés.
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Elisabeth Badinter déplore qu'"en dehors de Marine Le Pen", plus personne ne défende la laïcité
La philosophe et écrivaine Elisabeth Badinter a estimé, mercredi 28 septembre, dans un entretien accordé au journal Le Monde des religions, qu'"en dehors de Marine Le Pen, plus personne ne défend la laïcité".
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Georges Snyders, pédagogue de la joie et de l'exigence, est mort à 94 ans
La nouvelle a été connue mardi 27 septembre alors que se dispersait la manifestation parisienne des syndicats d'enseignants : le pédagogue, chercheur en éducation, musicien et militant communiste Georges Snyders est mort le 27 septembre à Paris dans sa quatre-vingt-quatorzième année.
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L’Humanité du 30/09/11



L’éducation, débat inévitable de 2012
La présence de responsables politiques et syndicaux dans les cortèges le confirme : l’école sera au cœur de la campagne.
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Des suicides d'enfants masqués sous des accidents
Le psychiatre Boris Cyrulnik remet aujourd'hui un rapport au gouvernement concernant le suicide des enfants. Il estime que de nombreux accidents mortels sont assimilables à des suicides.
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Les terribles conséquences de la mise 
en concurrence de tous les acteurs de l’éducation
Catherine Manciaux, proviseure, secrétaire générale du syndicat des personnels 
de direction de la FSU (SNUPDEN-FSU).
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Le Parisien (certains articles payants) du 30/09/11



Une ado suicidaire secourue grâce à un jeune internaute
«On n'avait jamais traité une affaire comme ça». Ce policier strasbourgeois se félicite de voir se finir bien un fait-divers qui aurait pu être tragique, sans l'aide... d'Internet.
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Essonne : l’étrange rumeur qui affole les lycéens
Après ceux de Ris-Orangis la semaine dernière, c’est au tour des lycéens d’Arpajon. Hier, ils ont manifesté contre un soi-disant projet de réduction des vacances… qui n’existe pas.
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Rumeur : violents incidents à la sortie d'un lycée au Chesnay
Douze lycéens ont été interpellés vendredi midi au Chesnay (Yvelines) à la suite de violents incidents survenue à la sortie du lycée professionnel Jean-Moulin.
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Les lycées parisiens recrutent en Chine
Pour doper leurs classes prépa, les plus grands lycées de la capitale accueillent les meilleurs élèves en maths des grandes métropoles chinoises. La compétition scientifique s’élargit.
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Les travaux du lycée De Prony font craquer élèves et profs
Bruit et poussière rendent depuis la rentrée le quotidien des lycéens et des enseignants de l’établissement irrespirable. La faute à un chantier de rénovation très encombrant.
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France Soir du 30/09/11



Rien vu...


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La Croix du 30/09/11



Rien vu...


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Les échos (certains articles payants) du 30/09/11




Hollande: plutôt 2,5 miliards d'euros pour l'école que 3 milliards pour les prisons
François Hollande, candidat à la primaire PS, a défendu jeudi à Villeneuve-sur-Lot ses propositions pour l'Education, assurant qu'il préférait "mettre deux milliards et demi (d'euros) pour l'école que trois milliards pour les prisons", s'il était élu président.
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Le temps périscolaire et les contraintes professionnelles des parents
Après la classe, un tiers des élèves ne rentrent pas à la maison, constate une note de l'Insee.
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20 minutes du 30/09/11



Rama Yade« des options fumeuses, fruit de lobbies »
Elle nous livre sa vision de l'Education nationale
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Présidentielle: Marine Le Pen se lance à l'assaut du monde enseignant
La candidate du Front national plaide en faveur du retour à l’école traditionnelle...
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Un mercredi sans parents pour les écoliers
Un quart des élèves de primaire ne passent aucun moment de la journée du mercredi avec leurs parents.
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Rue89 du 30/09/11



Prof stagiaire, mes trois premières semaines de cours
Après plus de trois semaines, l'heure est au bilan :
j'ai vraiment commencé à travailler avec mes classes,
les élèves et moi-même avons enfin reçu nos manuels scolaires,
je connais le prénom d'un tiers de mes élèves (à savoir les élèves qu'il faut toujours reprendre, et les élèves qui participent tout le temps),
je sais ranger mon plateau correctement au self,
et j'ai eu ma première journée de formation IUFM.
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Ouest-France du 30/09/11



Rien vu...


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Le Journal du Dimanche du 30/09/11



Suppression de la carte scolaire : promesse tenue
A l'opposé de tous les autres partis, l'UMP de Nicolas Sarkozy a défendu, lors de la campagne présidentielle de 2007, une suppression de la carte scolaire afin de réduire les inégalités. Une promesse tenue, progressivement mise en place entre 2007 et 2009, mais dont les effets ont été nuls voire négatifs. En 2009, la Cour des comptes a pointé le risque de "ghettoïsation" de nombreux secteurs.
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Le Nouvel Obs Permanent du 30/09/11


Rien vu...


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L’Express.fr du 30/09/11


Rien vu...


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Le Café Pédagogique du 30/09/11


Mouvements pédagogiques et d'éducation populaire : mais à quoi ça sert ?
Depuis plusieurs années, le ministère rogne les subventions accordées aux mouvements et associations "d'éducation populaire", voire les suppriment totalement. Cette décision est-elle bonne ? Pour le savoir, le Café est allé voir comment est utilisée cette subvention.
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Quelques rappels historiques
L’éditorial de Jean-Louis Auduc

Au moment où commencent à se faire légèrement plus entendre chez certain politiques de gauche des questionnements concernant les contenus d’enseignement, les rythmes scolaires, les modalités d’évaluation, l’organisation du baccalauréat, on entend à nouveau enfler la rumeur des conservateurs de tous bords concernant le risque de la « baisse de niveau » des élèves…..
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Touteduc (accès payant) du 30/09/11


Le suicide des "pre-teens" : des indices prédictifs à la naissance
Boris cyrulnik, à la demande du secrétariat d'Etat à la Jeunesse, s'est penché sur le suicide des enfants entre 5 et 12 ans, les pre-teens.
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Médiapart (accès payant) du 30/09/11


Elisabeth Badinter et la laïcité lepénisée par jean Bauberot
Le Monde.fr a publié, jeudi 29 septembre 2011, de larges extraits d'une interview d'Elisabeth Badinter au Monde des religions. J'ai dû les relire deux fois pour être sûr qu'il n'y avait pas maldonne. Malgré tout ce qu'elle avait déjà dit et écrit, je ne pouvais penser que cette philosophe soit tombée aussi bas. Elle affirme en effet: «En dehors de Marine Le Pen, plus personne ne défend la laïcité». Non seulement elle cautionne ainsi les propos de la leader d'extrême droite, mais elle en fait la championne par excellence de la laïcité. Selon elle, la gauche aurait «complètement abandonné ce combat», Manuels Valls (qui ne sera sans doute pas ravi de se retrouver en si mauvaise compagnie) étant, selon ses dires, l'exception qui confirme la règle.
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Sarkozy: l'escalade dans la dénégation par Claude Lelièvre
Il est vraiment phénoménal! Sarkozy a choisi précisément le moment où les enseignants du privé (non fonctionnaires) étaient pour la première fois côte à côte avec les enseignants du public, pour opposer à leurs luttes communes contre la dégradation du fonctionnement de l’Ecole l'"argument" qu’ils étaient protégés par leur statut (de fonctionnaires d’Etat), contrairement aux ouvriers…

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Slate.fr du 30/09/11



Les études, un bon moyen de trouver un job
Les jeunes diplômés ont de plus grandes chances de trouver un emploi, notamment en contrat à durée indéterminée, que les autres.
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ÉducPros du 30/09/11


Des lycées bloqués à cause d’une rumeur sur les vacances scolaires
Vendredi 30 septembre 2011, des lycéens ont manifesté dans la rue et bloqué leurs établissements notamment à Paris, Grenoble, Douai, Dunkerque, Bethune, Lens, Vannes, Morlaix ou encore Pau. À l’origine de ce mouvement : une rumeur propagée par SMS et sur Facebook sur la suppression des vacances scolaires. « On a fait un blocus parce que le président Sarkozy veut nous enlever un mois de vacances et c'est pour ça qu'on s'est révolté », a déclaré à l'AFP une lycéenne de 15 ans du lycée professionnel Jean-Moulin au Chesnay (78).
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Mobilité étudiante : la reconnaissance des séjours Erasmus en progression
Selon la seconde enquête du réseau européen étudiant ESN (Erasmus student network) , la reconnaissance des séjours Erasmus dans les cursus progresse en Europe. Elle est passée de 66% à 73% entre 2009 et 2011. Mais, des efforts restent à faire en matière d’information des étudiants en mobilité et de meilleure connaissance entre les établissements partenaires.
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VousNousIls du 30/09/11



Marine Le Pen tente d'enterrer la hache de guerre entre le FN et les profs
En faisant son mea-culpa à l'égard des enseignants, souvent vilipendés par son père, Marine Le Pen tente de faire un premier pas pour mettre fin à une hostilité réciproque, un pari difficile mais nécessaire si elle veut accéder au second tour de la présidentielle.
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Budget: "entreprise de démolition" de l'Education (Snes-FSU)
Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a critiqué vendredi un projet de budget 2012 "de rigueur" qui "constitue une véritable entreprise de démolition" du service public d'éducation.
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jeudi, septembre 29, 2011

Revue de presse du jeudi 29 septembre 2011



- 14.200 emplois en moins - Suicide des enfants - Meirieu - Laval – et les compétences


14.200 emplois en moins
Mercredi, le conseil des ministres était consacré à la présentation de la loi de finances (le budget de l’État) pour 2012. Et malgré la mobilisation des enseignants la veille, les décisions prises sont toujours aussi négatives pour l’École. . L'enseignement scolaire «contribue substantiellement à l'effort de non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux. Ainsi, 14.200 emplois ne seront pas remplacés en 2012 », précise Bercy. A la demande du président de la République, soucieux des remontées des élus locaux en cette année électorale, «le solde des fermetures et des ouvertures de classes sera nul à la rentrée 2012 dans le premier degré»: 5700 postes y seront toutefois supprimés. L'enseignement secondaire payera le plus lourd tribut, avec 6550 postes de professeurs en moins. A ces suppressions de postes, s'ajoutent celles de l'enseignement privé (1250 postes supprimés) et d'environ 400 administratifs.
Dans le primaire, pour qu’il n’y ait pas de fermeture de classes, les suppressions porteront sur des postes d'assistants de langues, d'assistants pédagogiques, et d'enseignants en “surnombre”. Adieu les derniers assistants de langues vivantes, les conseillers pédagogiques et autres Rased qui offraient une aide un peu spécialisée aux enfants. Le ministère affirme vouloir aussi poursuivre la diminution du nombre d'enfants de deux ans en maternelle.
Par ailleurs,on indique que des établissements seront regroupés, des options mutualisées. Le ministère évoque aussi des possibilités de suppressions de postes dans des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et dans des BTS (brevets de techniciens supérieurs).
Sur cette question du budget, le dossier le plus complet est sur le site EducPros qui rappelle aussi qu’au total, l’Éducation nationale aura perdu 80 000 postes en 5 ans.

Suicide des enfants
Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, a rendu aujourd’hui à la secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Jeannette Bougrab un rapport sur le suicide des enfants. Ce rapport est en même temps rendu public sous la forme d’un livre («Quand un enfant se donne la mort», publié aux éditions Odile Jacob.).
Plusieurs cas se sont produits ces derniers mois. Et si la statistique nous indique qu’il y a entre 30 à 100 enfants de moins de 15 ans qui se suicident chaque année, pour Boris Cyrulnik, ce chiffre est sous-évalué. La force du tabou conduit à interpréter un certain nombre de passages à l’acte et de conduites à risque comme des «accidents». «Un enfant qui se tue ne se donne pas forcément la mort», écrit Boris Cyrulnik. D’abord, parce qu’il n’en a pas la même notion que l’adulte. Pour l’enfant de moins de 8 ans, la mort n’est qu’une absence provisoire, réversible. Quand il grandit, même s’il prend conscience du caractère définitif de la mort, le suicide reste lié à une impulsion plus qu’à une réflexion. Impossible alors d’avoir la même prévention que pour les adultes. C’est pour cela que Boris Cyrulnik est partisan d’une approche systémique, sollicitant tous les domaines. Dans l’étude des causes, il évoque donc, entre autres et avec prudence, ce qu’il appelle la «génétique du suicide».Par exemple quand l’environnement sensoriel d’un nouveau-né est appauvri par l’accablement des parents (dépression, problèmes familiaux…), le cerveau du petit, pas assez stimulé, développe insuffisamment ses capteurs de sérotonine. L’enfant peu entouré devient pour la suite de sa vie un «petit capteur» de cette hormone du bien-être. En découle une hyperémotivité qui, insiste Cyrulnik, «ne mène pas au suicide, mais rend sensible à tout événement». Plus tard, les «violences éducatives» marquent le parcours de plus de la moitié des enfants suicidaires : abandon (31%), maltraitance physique (21%), agression sexuelle (8%), inceste (5%).
Que faire ? Boris Cyrulnik insiste sur la mise en place de formations spécifiques pour décrypter les signaux et cette sensibilité dans les métiers de la petite enfance et à l’école où il relève que la souffrance est “fréquente”. Cyrulnik propose aussi de mieux «adapter les rythmes scolaires aux rythmes biologiques», de «retarder la notation stigmatisante» et de lutter contre le harcèlement entre enfants.
Mais le rapport de Boris Cyrulnik ne fait pas l’unanimité. Le pédopsychiatre Marcel Rufo dans Le Parisien conteste les chiffres avancés. Dans France Soir, un autre pédopsychiatre, Christian Flavigny, relativise lui aussi le phénomène “ce phénomène est très rare. Il ne faut pas faire paniquer les familles qui doivent continuer d'agir de façon spontanée également. Dans la clinique où je travaille, je ne remarque pas d'augmentation d'enfants suicidaires ou dépressifs.

Meirieu
Philippe Meirieu répond sur le site du Café Pédagogique à une autre tribune signée par Daniel Andler, Norberto Bottani, Aletta Grisay, Marc Gurguand et Denis Meuret la veille sur le même site. Pour que la généalogie du texte soit complète, eux mêmes revenaient sur l’entretien du même Ph. Meirieu avec Marcel Gauchet dans les colonnes du Monde le 2 septembre dernier.
Les signataires du texte dénonçaient une “ réconciliation des républicains et des pédagogues"” et reprochaient au vice-président de la région Rhone-Alpes un “recentrage se faisant “au nom d’une conception de l’école qui la conduit dans une impasse. ” Un discours passéiste et qui “définit la culture, le sens, l’humanité même, par opposition à ce qui est utile dans le monde (les « compétences » qui servent à « faire tourner la boutique »)”. Et ils interrogent : “Par ailleurs, s’il « ne fait pas partie de la mission de l’école de transmettre des compétences, si nécessaire soient-elles », quelle institution doit-elle les transmettre ?
Philippe Meirieu, piqué au vif et pas mal interpellé par les réactions à son premier texte, précise encore sa pensée en s’indignant : “Qui veut revenir en arrière ? ”. Il rappelle comme il l’avait déjà fait dans cette revue de presse que le texte du Monde ne représente que de courts extraits d’une longue discussion de deux heures. Il nie aussi toute volonté d’opportunisme et de “recentrage” en renvoyant à ses travaux antérieurs. “je persiste à affirmer écrit-ilqu’il ne suffit pas qu’il existe des « occasions d’apprendre » ou des « ressources » à disposition des « apprenants » pour que les personnes apprennent. C’est ce que j’ai montré dans mes travaux sur les interactions entre pairs dès 1983 et que je n’ai cessé de vérifier depuis. Nul n’est obligé, il est vrai, de connaître ces travaux, mais on peut, au moins, aujourd’hui, se méfier de l’allant-de-soi de la vulgate libérale-libertaire selon laquelle il suffirait de fournir des « occasions » et des « ressources » à tous les sujets pour qu’ils engagent, avec le même engouement et les mêmes chances de réussite, des apprentissages. ”. Et il s’emporte contre ces collègues qui “m’accusent de promouvoir une école « fondée essentiellement sur la transmission du patrimoine culturel, l’accès aux œuvres et le mépris du professionnel ». Est-ce parce que je critique la réduction des objectifs de l’enseignement à une vision béhavioriste des compétences ? Auquel cas, ce sont eux qui méprisent « le travail » et « les classes laborieuses » : comment peut-on prétendre qu’un métier – quel qu’il soit – se réduit à une somme de compétences reproductibles ? Comment peut-on ignorer la dimension fondamentalement culturelle de toute profession, tant dans le rapport complexe, et construit tout au long de son histoire, qu’elle entretient avec le monde, que dans la manière dont elle organise le collectif de ceux qui la pratiquent ?...”.
Et il conclut “Dire de l’école qu’elle doit avoir une ambition culturelle – dans tous les domaines de la culture -, affirmer qu’elle doit aider à se concentrer, à penser, à examiner de manière exigeante les vulgates en circulation, ne relève nullement de la déploration nostalgique. Soyons clairs : l’école française n’a jamais fait cela, ou alors, de manière marginale, dans quelques enclaves pour héritiers… Mais elle doit, aujourd’hui, l’ambitionner pour tous. Il n’est pas question pour moi de revenir en arrière : la construction d’une école exigeante et émancipatrice pour tous, avec une « pédagogie des situations », mobilisatrice et rigoureuse, reste à faire. C’est même un beau chantier d’avenir. Le plus beau ?

Laval
La question des compétences est aussi dans L’Humanité, au centre d’une interview de Christian Laval co auteur de La nouvelle école capitaliste ” qui vient de sortir aux éditions La Découverte. .
Selon mon collègue la logique des compétences n'est que le résultat de l'imposition d'une norme néo-libérale et il en rejette toute justification pédagogique. “Ce qui est recherché n’est pas tant la diffusion d’une culture commune mais l’organisation du système scolaire en fonction des différents seuils d’employabilité requis par l’économie elle-même. ” affirme t-il dans cet entretien. Et il poursuit : “La logique des compétences n’a rien à voir avec des considérations pédagogiques relevant d’une philosophie éducative plus progressiste. Ce serait un contre-sens de l’analyser comme un élément de dispute classique entre « pédagos » et enseignants « traditionnels ». Ce sont des experts économistes des organisations internationales ou intergouvernementales, comme l’OCDE ou la Commission européenne, qui ont défini ces niveaux d’employabilité différents, avec un niveau minimal qu’on appelle le « socle commun de compétences clés ». Ce sont donc d’abord des considérations économiques qui déterminent aujourd’hui les contenus d’enseignement.”.
Il s’en prend aussi à la logique du traité de Lisbonne prônant une “économie de la connaissance” où celle-ci “ qu’elle soit élaborée par la recherche ou diffusée dans l’école, est envisagée comme une valeur économique et intègre la logique dominante de l’accumulation du capital.”. Selon lui, “ Les « compétences » y sont considérés comme des habiletés professionnelles négociables sur le marché, des "marketable skills" pour reprendre la traduction anglaise complète qui équivaut à nos "compétences" et non plus des connaissances requises pour comprendre le monde, penser ce que l’on est et ce que l’on fait. Ces nouvelles orientations économicistes et utiliaristes de l’école attaquent au plus profond les fondements humanistes sur lesquels sont construits les systèmes éducatifs européens. Il s'agit là, et je pèse mes mots, d'une véritable autodestruction de l’héritage européen. Le capitalisme colonise l’école par le biais de politiques publiques qui, au fond, introduisent dans l’école la norme capitaliste.”.
Une attaque très vive, donc, contre l’évolution de l’École qu’il voit comme le résultat d’une politique concertée mise en œuvre par les organisations transnationales comme l’OCDE et l’UE. En oubliant que l’OCDE publie aussi des rapports très critiques sur la situation du système éducatif français. Pour finir, cet entretien on lui demande à quoi devrait ressembler une "nouvelle école démocratique", il reste alors dans des généralités en réclamant plus de sciences sociales, et des pratiques pédagogiques plus coopératives. Au delà de la critique radicale dont les arguments sont à débattre, il reste surtout à interroger ce versant pédagogique pour vraiment affronter les inégalités scolaires.
Le problème avec les compétences, comme l'a très bien dit Jacques Bernardin (pdt du GFEN) au colloque de la FSU qui se tenait mercredi 28 septembre , c'est que le terme désigne une approche pédagogique féconde qui consiste à considérer que les apprentissages sont réellement acquis lorsque l'on est capable de mobiliser un certain nombre de ressources (savoirs, savoir-faire, habiletés, capacités,...) dans une situation inédite (dans le jargon on parle de "tâche complexe") et en même temps on utilise ce terme dans une logique managériale où ce que l'on appelle “compétences" correspond en fait à ce que les premiers appelleraient des "habiletés". Et en plus cette deuxième approche est polluée par tout un ensemble de références économiques et psychologisantes que dénoncent à des degrés divers et avec plus ou moins de nuances et de subtilité, Meirieu et Laval. Il va de soi que les “compétences" que les pédagogues défendent (au CRAP comme dans d’autres mouvements pédagogiques) ce sont les premières. En pensant que c'est une voie propice pour que les apprentissages soient durables et efficaces. Et en ayant toujours alerté en même temps que l’on faisait la promotion du TRAVAIL (et pas uniquement de l'évaluation ) par compétences sur le développement des “usines à cases" et sur la logique managériale et ses dérives.
Loin des simplifications, et des anathèmes ; dans la complexité et la nuance du travail au quotidien avec les élèves

Bonne Lecture...
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Libération.fr du 29/09/11(certains articles payants)


Toulouse : Des cris et des lettres contre les classes surchargées
Deux façons bien distinctes de protester, un seul et même sujet.
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Education : public et privé dans la rue
La journée de mobilisation a été largement suivie partout en France.
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Suicide des enfants: comprendre l’impensable
Un rapport du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, rendu aujourd’hui, propose des pistes pour prévenir un mal tabou.
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«Créer un maillage affectif et social»
Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat à la Jeunesse, souhaite lancer une campagne de prévention.
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Seine-Saint-Denis: mineurs, étrangers, seuls et à la rue, en attendant une solution politique
Des dizaines d'adolescents, venus seuls du monde entier, dorment dehors en Seine-Saint-Denis, un mois après la décision du conseil général de ne plus accueillir de nouveaux mineurs isolés étrangers, faute de moyens et au motif qu'il s'agit d'un «problème national».
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Le Figaro du 29/09/11


Education : 14.000 postes supprimés en 2012
Le nombre d'élèves par classe devrait augmenter dans les établissements scolaires.
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Allégeance aux armes : l'alternative Guéant
Le ministre de l'Intérieur propose un «serment aux valeurs de la République» pour les jeunes de 18 ans.
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Première étude sur le suicide des enfants
Boris Cyrulnik rend ce jeudi son rapport sur ce douloureux phénomène sous-estimé.
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Le Pen s'empare du thème de l'école
Marine le Pen endosse l'habit des hussards noirs de la République. La candidate du Front national à l'Elysée a prononcé un plaidoyer en faveur du retour à l'école traditionnelle en conclusion d'une table-ronde organisée sur ce sujet par l'association Idées-Nation, proche du FN.
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 29/09/11



Couper 5700 postes d’instituteurs en conservant le même nombre de classes, magie du budget
L’annonce présidentielle le 19 juin 2011 d’un moratoire sur les fermetures de classes dans le primaire n’empêchera pas les recteurs de devoir couper 5700 postes d’enseignants dans le premier degré. Ce qu’on leur demande, c’est que ça ne se voit pas. Que le solde des fermetures et ouvertures de classe soit égal à zéro sur le territoire, afin que le parti au pouvoir n’ait pas à gérer le mécontentement des maires en dernière ligne droite de la présidentielle
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« J’aime les profs pète-sec, mais qui savent blaguer »
Sur ce blog on a parlé des profs, avec des profs, pour des profs, à des profs... Mais que se passe-t-il de l'autre côté de la barrière ? Comment les élèves ont-ils vécu cette rentrée scolaire ? Et pour eux, qu'est-ce qu'un bon prof ? Pour en avoir une petite idée, nous avons posé des questions à Matéo, un élève de province ravi de sa rentrée en 6e.
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Université : l’âge d’or budgétaire est passé
Au début de l'année, l'ancienne ministre de l'enseignement supérieur Valérie Pécresse parlait d'âge d'or de l'université. D'anciens directeurs de l'enseignement supérieur s'émouvaient de la chance de Patrick Hetzel, l'actuel titulaire du poste, de pouvoir distribuer non pas quelques dizaines de milliers d'euros mais plusieurs centaines de milliers, voire quelques millions, aux universités chaque année. Il faut croire que l'époque des budgets "bénis pour l'université" est bel et bien derrière nous.
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« Nous manquons d’efficacité, de formation, de personnel »
Nous avons interrogé Régis, proviseur, sur son rôle au sein de l'Education nationale. Quel est son rôle ? Quelle est sa relation avec les enseignants ? Et quelles sont les difficultés de son métier aujourd'hui ? Son témoignage y répond...
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Sciences Po, le diplôme qui fait rêver
Sciences Po, c'est un rêve. Un rêve qui se paie cher. Le mercredi ou le samedi, Pierre (qui n'a pas souhaité donner son nom de famille), en terminale dans un grand lycée parisien, enchaîne ses cours avec la prépa. Pour offrir à leur fils une chance supplémentaire d'intégrer un Institut d'études politiques, ses parents ont déboursé 2000 euros. Parce que Pierre a de l'ambition. "Je voudrais faire l'IEP de Paris. Dans ma classe, précise Pierre, on est huit à suivre une prépa privée, sans compter tous ceux qui présenteront Sciences Po sans." Des candidats comme Pierre, la petite douzaine de classes préparatoires privées ou de prépas à distance en accueille des centaines à cette rentrée.
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Sarkozy réagit à la grève de ceux "qui ont un travail difficile, mais qui ont un statut qui les protège"
Télézapping
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Les Barbues s’emparent du micro au colloque sur l’université de l’Institut Montaigne
L’institut Montaigne, think tank libéral plutôt marqué à droite, avait, lundi 26 septembre, convoqué les plus hautes autorités universitaires et politiques pour tirer le bilan de quinze années de réforme des établissements d’enseignement supérieur, en France. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, est même venu en personne introduire le colloque, rappelant, au passage, son refus de voir augmenter les droits d’inscription universitaire, comme le proposait le "think tank" Terra Nova (libéral, mais de gauche).
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L’Humanité du 29/09/11



Catherine Manciaux. Dans les quartiers sensibles, l’éducation nationale pratique le tri sélectif des élèves
Catherine Manciaux. proviseure, secrétaire générale du syndicat des personnels 
de direction de la FSU (SNUPDEN-FSU).
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Christian Laval : "l’école est au centre des nouvelles luttes des classes"
Co-auteur de la Nouvelle École capitaliste (La Découverte, 2011), ce sociologue, membre de l’Institut de recherches de la FSU, décrypte les conséquences de la logique d’entreprise appliquée, chaque année un peu plus, à l’éducation.
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Le Parisien (certains articles payants) du 29/09/11



Le suicide des enfants, «un phénomène sous-estimé»
Le psychiatre Boris Cyrulnik est l’auteur du premier rapport officiel sur le suicide des 5-12 ans. Un document remis aujourd’hui au secrétariat d’Etat à la Jeunesse.
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Jean-Corneille cherche toujours l’explication…
Neuf mois après le drame, Jean-Corneille cherche toujours à comprendre ce qui a réellement poussé Lalita, sa fille de 9 ans, à se suicider. Le 17 janvier dernier, la fillette s’est jetée par la...
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Rufo n’est pas d’accord
« J’estime beaucoup Boris, mais je conteste les chiffres qu’il avance. » Spécialiste de l’enfance et de l’adolescence, le pédopsychiatre Marcel Rufo est très critique vis-à-vis du rapport remis.
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La justice oblige l’Etat à scolariser un élève
Le tribunal administratif de Melun ordonne à l’inspection académique du Val-de-Marne d’affecter dans un établissement un élève de moins de 16 ans qui n’avait pas trouvé de place à la rentrée.
Lire la suite de l’article


Une classe spéciale pour les recalés au bac
Une quinzaine d’élèves de terminale vont faire leur rentrée ce matin au lycée d’Evry, plus de trois semaines après tout le monde! Leur point commun : ce sont tous des redoublants.
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France Soir du 29/09/11



Suicides entre 5 et 12 ans : "L'enfant joue toujours à la mort"
Le rapport, remis ce jeudi au gouvernement sur le suicide chez les enfants entre 5 et 12 ans, a certains mérites selon Christian Flavigny, pédopsychiatre et psychanalyste à la clinique de la Salpêtrière à Paris. Mais celui qui suit le sujet depuis 1982 tend à relativiser ce phénomène certes "bouleversant" mais qui reste "rare". Il explique aussi la notion de mort pour l'enfant.
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Boris Cyrulnik : "Les enfants ne veulent pas mourir..."
Jeannette Bougrab remet au gouvernement un rapport sur le suicide chez les enfants. Ce dernier se base sur une expertise menée par Boris Cyrulnik. France-soir a rencontré ce psychiatre spécialiste, entre autres, des enfants.
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La Croix du 29/09/11



Education : grève et manifestations unissent privé et public
Les enseignants du privé ont massivement fait grève mardi 27 septembre, une première, s'unissant à leurs collègues du public, qui protestaient contre les suppressions de postes.
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A Nantes, une rentrée sous le signe de l’austérité
Dans l’académie de Nantes, l’affectation des moyens s’est faite au plus serré, avec 71 postes d’enseignants en moins et 6 400 élèves de plus que l’an dernier.
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Les échos (certains articles payants) du 29/09/11



Franchise soutien scolaire : ANACOURS en conférence à Marseille sur le thème de l'accompagnement parental
Anacours, réseau spécialisé dans le soutien scolaire à domicile, organise le samedi 1er octobre 2011, une journée porte ouverte dans l'agence de Marseille. Le thème de la conférence est : « Mieux accompagner les enfants dans leur scolarité ». La journée se clôturera par une conférence-débat sur le sujet. Animée par Caroline Coulon, psychologue, cet exercice permettra aux parents de mieux appréhender la scolarité de leurs enfants et mieux définir leurs rôles au sein de celle-ci.
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Le temps périscolaire et les contraintes professionnelles des parents
Après la classe, un tiers des élèves ne rentrent pas à la maison, constate une note de l'Insee.
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Education: les syndicats appellent les parlementaires à revoir le budget 2012
Deux jours après une grève bien suivie et inédite réunissant public et privé, les syndicats d'enseignants ont appelé jeudi les parlementaires à revoir le projet de budget 2012 de l'éducation et ses 14.000 suppressions de postes.
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Une institutrice met fin à un jeûne au bout de dix jours de protestation
Une institutrice de 41 ans qui avait annoncé avoir entamé un jeûne le 26 septembre a mis fin mercredi à son action, destinée à demander l'ouverture d'une classe dans son école, a indiqué jeudi le coordinateur des parents d'élèves de l'école située dans la Manche.
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Boris Cyrulnik, le "psy" qui avait un secret
Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, auteur d'un rapport sur le suicide des enfants remis jeudi au gouvernement, a popularisé en France le concept de "résilience", à savoir la faculté de rebondir après un traumatisme.
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20 minutes du 29/09/11



L'ognon et le nénufar: vingt ans après, la nouvelle orthographe piétine
Si "le nénufar", "l'exéma aigüe" ou "l'ognon" ne vous font pas pleurer, vous avez parfaitement intégré la rectification de l'orthographe de 1990, entrée à pas de loup dans les dictionnaires, mais cette réforme demeure vingt ans après ignorée par l'école et la plupart des Français.
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Boris Cyrulnik: «Le suicide des enfants n'est pas une fatalité»
Le psychiatre Boris Cyrulnik rend ce jeudi un rapport sur le suicide des enfants à la Secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Jeannette Bougrab
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Le corps enseignant se dénude pour défiler
A 14 h, hier, alors que la manifestation parisienne contre les suppressions de postes n'a pas encore démarré, une cinquantaine d'enseignants enfilent un masque blanc. Avant de coller sur leurs vêtements des autocollants à l'effigie du « collectif contre le dépouillement de l'école ». Un groupe qui n'est pas inconnu du grand public puisqu'il s'est fait connaître en posant à moitié nu dans un calendrier. Leur but : dénoncer le manque de moyens de l'Education nationale. Quelques minutes plus tard, branle-bas de combat. Le collectif, cherchant à tromper l'attention des forces de l'ordre, se place au début du cortège.
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Rue89 du 29/09/11



Rien vu...


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Ouest-France du 29/09/11



Les suicides d’enfants plus nombreux qu’on croit
Boris Cyrulnik, célèbre neuropsychiatre, a étudié ce phénomène qui en dit long sur notre société.
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Le Journal du Dimanche du 29/09/11



Suppression de la carte scolaire : promesse tenue
A l'opposé de tous les autres partis, l'UMP de Nicolas Sarkozy a défendu, lors de la campagne présidentielle de 2007, une suppression de la carte scolaire afin de réduire les inégalités. Une promesse tenue, progressivement mise en place entre 2007 et 2009, mais dont les effets ont été nuls voire négatifs. En 2009, la Cour des comptes a pointé le risque de "ghettoïsation" de nombreux secteurs.
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Education : entre 110.000 et 165.000 manifestants en France
Public et privé se sont unis mardi pour une grève historique visant à lutter contre les suppressions de postes et les choix du gouvernement en matière d'éducation. Selon le ministère de l'Education nationale, Luc Chatel, le mouvement aurait été suivi par près de 29% dans le primaire et un peu plus de 22% dans le secondaire. L'intersyndicale indique que plus de 165.000 manifestants ont défilé dans l'Hexagone.
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Le Nouvel Obs Permanent du 29/09/11


Elèves handicapés : 1.500 postes d'auxiliaires toujours non pourvus
"La qualité plutôt que la quantité", clame Luc Chatel. "Il nous manque les deux", lui répondent les associations de parents d'élèves handicapés.
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L’Express.fr du 29/09/11


Le suicide des enfants est largement sous-estimé
Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik remet ce jeudi à Jeannette Boughrab, la secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse, son rapport "Quand un enfant se donne la mort" et ses prescriptions pour prévenir les suicides d'enfants.
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Pavé battu
Si j’ai bien compris la manière dont la grève d’hier a été perçue et relayée par les médias : « Les profs se plaignent souvent, mais là il y a de bonnes raisons ». Sans blague. Il fallait me prévenir les autres fois qu’il n’y avait pas de raison, j’aurais évité de perdre une journée de salaire.
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Le Café Pédagogique du 29/09/11


L'avenir de l'Ecole entre projets politiques et poids de la FSU
Quel avenir pour le système éducatif ? Question particulièrement pertinente au lendemain d'une grande manifestation sensée infléchir cet avenir et à la veille d'échéances. La FSU avait pris le risque de l'aborder sous deux axes : le regard d'experts capables de montrer des évolutions longues. Et, pour clôturer la journée, celui des politiques. Et là aussi la FSU avait pris le risque d'entendre des propos dérangeants en invitant tout l'éventail politique, à l'exception du F.N. Une journée pour écouter, penser l'Ecole et aussi affirmer son identité face aux défis de l'Ecole de demain.
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Philippe Meirieu : Qui veut revenir en arrière ?
"Dire de l’école qu’elle doit avoir une ambition culturelle – dans tous les domaines de la culture -..., ne relève nullement de la déploration nostalgique. Soyons clairs : l’école française n’a jamais fait cela, ou alors, de manière marginale, dans quelques enclaves pour héritiers… Mais elle doit, aujourd’hui, l’ambitionner pour tous. Il n’est pas question pour moi de revenir en arrière : la construction d’une école exigeante et émancipatrice pour tous, avec une « pédagogie des situations », mobilisatrice et rigoureuse, reste à faire. C’est un beau chantier d’avenir". Dans cette tribune Philippe Meirieu répond point par point aux critiques formulées par Daniel Andler, Norberto Bottani, Aletta Grisay, Marc Gurguand et Denis Meuret dans un texte publié par le Café pédagogique le 28 septembre.
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Touteduc (accès payant) du 29/09/11


Pédagogie: il est impossible de dire que telle méthode est meilleure qu'une autre, partout et pour tous les élèves (dossier de l'IFé)
"Certaines pratiques pédagogiques sont-elles plus efficaces que d’autres ?" Annie Feyfant pose la question, mais ne lui apporte pas de réponse définitive après une revue de la littérature mondiale sur le sujet.
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Médiapart (accès payant) du 29/09/11


La fondation de Claude Allègre recrute le gratin scientifique et médiatique
Catherine Bréchignac, Albert Fert, Thierry de Montbrial, Luc Ferry, Jean-Paul Fitoussi, Dominique Lecourt, Denis Jeambar, Jean-Marie Colombani...la fondation "Ecologie d'avenir" recrute des personnalités de premier plan, et vient de se faire adouber par l'Institut de France.
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Slate.fr du 29/09/11



Rien vu...


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ÉducPros du 29/09/11


Budget 2012 : « L’enseignement supérieur et la recherche restent prioritaires mais doivent participer à l’effort collectif »
Lors de la présentation du budget 2012, Laurent Wauquiez s’est voulu rassurant « l’Enseignement supérieur et la Recherche restent la première priorité du gouvernement pour la cinquième année consécutive ». Néanmoins, il admet que « dans un contexte budgétaire contraint, ce secteur comme les autres doit participer aux efforts de bonne gestion ». Quelles en sont les conséquences ?
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Budget 2012 : l’Éducation nationale, n°1 des ministères pour les suppressions de postes
En 2012, le budget de l’Éducation nationale alloué à la mission enseignement scolaire augmente de 0,9 %. C’est moins qu’en 2011 (+1,6 %) et surtout moins que l’inflation (1,7 %). Cette année encore, le ministère de Luc Chatel est le plus ponctionné par les coupes franches réalisées dans les dépenses publiques. Avec le principe du « non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite », ce sont cette année 14 000 postes qui seront supprimés (soit près de la moitié des suppressions de postes de l'Etat) à la rentrée 2012, contre 16 000 en 2011. Au total, l’Éducation nationale aura perdu 80 000 postes en 5 ans.
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VousNousIls du 29/09/11



Des élèves d'un collège public en jupe contre le règlement intérieur
Une dizaine de filles d'un collège public de Villeparisis (Seine-et-Marne) s'y sont rendues jeudi vêtues d'une jupe sans collants, à l'initiative de la mère d'une élève qui avait dû porter fin mai une blouse sur sa jupe, jugée trop courte, a indiqué cette mère de famille.
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Marine Le Pen s'adresse aux enseignants en faisant le mea culpa du FN
La présidente du Front national Marine Le Pen s'est adressée aux enseignants jeudi en parlant d'"erreur" de son parti à leur égard et en assurant que "cette époque (était) révolue", sans toutefois promettre de créer des postes mais en s'engageant à ne plus en supprimer.
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mardi, septembre 27, 2011

Revue de presse du mardi 27 septembre 2011



- Plus d’un enseignant sur deux – les raisons de la colère – droit de réponse et droit de suite -


Plus d’un enseignant sur deux
Les personnels de l’enseignement public étaient de 29 % à 54 % en grève mardi en primaire et de 22,3 % à 46 % dans le secondaire, selon le ministère et la FSU, tandis que la grève dans l’enseignement privé était jugée «forte» dans ses bastions que sont les académies de Nantes et Rennes. Quant aux manifestations, les défilés contre les suppressions de postes dans l'Education nationale, à l'appel des syndicats du public et du privé, auraient réuni plus de 165.000 manifestants en France, dont "45.000 à Paris", selon une première estimation communiquée à l'AFP par l'intersyndicale.
On peut donc dire qu’il y a eu une mobilisation significative et bien relayée par les médias à la veille du passage du projet de budget 2012 en conseil des ministres. Le texte prévoit la suppression de 14 000 postes dans l'Education nationale, portant à 80 000 le nombre suppressions entre 2007 et 2012, alors que les effectifs d'élèves augmentent.
La presse s’en est fait largement l’écho, les enseignants du privé ont donc manifesté au coude-à-coude avec leurs collègues du public. Selon leurs syndicats, il faut remonter à 1984 pour trouver une mobilisation d'envergure du privé et à l’époque c’était contre le projet de loi de la gauche sur le passage de l'école privée au sein du service public d'enseignement…
«Contrairement à ce que j'entends, la mobilisation des enseignants du privé n'est pas inédite, c'est déjà arrivé dans le passé. Ils appellent régulièrement à la grève. C'est normal, leurs syndicats sont les mêmes que ceux du public», a rétorqué le ministre de l'Éducation nationale sur France Info. À l'Assemblée nationale et à la radio, il a répété le même argumentaire pour justifier les suppressions de postes: la dépense par élève est 80% plus élevée aujourd'hui qu'elle ne l'était au début des années 1980, le nombre d'enseignants est supérieur à ce qu'il était il y a vingt ans alors que la France compte 500.000 élèves de moins. Enfin, la France continue à investir 6% de son PIB dans l'éducation, un chiffre supérieur à celui des pays de l'OCDE (5,9%) et à celui des pays européens (5,5%). La réponse à la grève, «ce ne sont pas des moyens supplémentaires», a t-il ajouté . «Notre politique doit servir à apporter une réponse différenciée à chaque élève ». L'idée de François Hollande selon laquelle il serait nécessaire de recréer 60.000 postes d'enseignants est, selon lui, «infaisable et irresponsable en pleine crise financière ». En marge d'un déplacement, Nicolas Sarkozy a, lui aussi, relativisé le mouvement de grève, affirmant que son devoir était de penser d'abord aux salariés de l'industrie, dont les emplois sont exposés à la concurrence internationale, plutôt qu'aux fonctionnaires, protégés par leur statut. En jouant évidemment les uns contre les autres et en oubliant que ce sont les enfants de ces mêmes salariés qui subissent le plus les effets du dysfonctionnement de l’École. Et en oubliant aussi que, tout autant que la participation du privé, c’est le soutien et la mobilisation des parents qui est un des faits notables de cette journée d’action.

Les raisons de la colère
Dans le Nouvel Obs on trouvera une bonne synthèse des raisons pour lesquelles les enseignants en ont assez. En commençant par rappeler qu’en cinq ans, l’Education nationale aura biffé un poste d’enseignant sur dix. le Parisien détaille, quant à lui, “six raisons du mécontentement : les effectifs par classe, le manque de reconnaissance, des élèves en difficulté…et plus durs, le manque de profs et l’absence de pilotage.
Dans Le Figaro, Natacha Polony en rajoute une autre qui est plus discutable. Selon elle, la “vraie” raison serait à chercher dans l'évolution de leur métier, où les enseignants deviennent «plus animateurs que professeurs». On voit plus ici les obsessions de Natacha Polony, journaliste engagée et plus encore polémiste que la réalité du terrain même si on ne peut nier que ce discours soit présent quelquefois sur le terrain.
En tout cas, il ne transparait pas vraiment dans les nombreux témoignages recueillis par vos journaux comme dans Libération, 20 minutes ou bien encore Rue89 ou Médiapart
A des degrés divers, toutes les causes de mécontentement que nous évoquions se combinent pour qu’on puisse utiliser le terme journalistique de ”malaise”. Et surtout pour que la Presse, comme on le relevait plus haut s’intéresse fortement à cette grève bien plus qu’à celles qui ont précédé (alors que certaines avaient des niveaux de mobilisation comparables voire supérieures). Cet effet de “mise à l’agenda” semble confirmer que l’éducation est en train de devenir un thème majeur de la campagne qui s’amorce.

Droit de réponse et droit de suite
Dans ma chronique d’hier j’évoquais la tribune d’Alain Refalo dans Libération où il appelait à la résistance voire à la désobéissance face à la politique de Luc Chatel. Et je posais, à la fin (je m’auto-cite…) "Une question un peu polémique cependant à Alain Refalo (pour qui j’ai beaucoup d’estime et de sympathie) quelle attitude devra t-on voir alors face aux enseignants qui, dans le cadre d’une alternance allant dans le sens qu’il espère, refuseraient d’appliquer les dispositifs permettant d’aller un sens progressiste et solidaire ? Que faire et que dire s’ils se réclament alors d’une désobéissance “éthique et responsable”…? "
Alain Refalo a eu la gentillesse de me répondre et de poursuivre le débat sur ma page Facebook et sur ma revue de presse sur laquelle je publie sa réponse :“ Bien sur, cela reste possible. Nous devrons nous comporter de manière différente, non autoritaire. Nous chercherons à convaincre, mais en aucun cas nous n'imposerons de dispositifs que certains jugeraient contraires à leur conscience. Et bien sûr, pas de sanctions telles que nous les avons vécues. Ceci dit, attendons de voir si les tenants d'une instruction d'autrefois s'organisent comme nous l'avons fait, s'ils revendiquent leur désobéissance et surtout quelles seront leurs motivations. Auront-ils le soutien des parents d'élèves et de l'opinion publique, comme nous l'avons eu ? Je reste serein quant à la probabilité d'une démarche de désobéissance qui défendrait des valeurs contraires aux nôtres. La liberté pédagogique doit demeurer un axe central et c'est peut être autour de cette idée revendiquée par tout le monde qu'il conviendrait de discuter pour que chacun puisse s'y retrouver sans renier ses propres valeurs.
Puisque on revient sur les chroniques précédentes, il nous faut aussi évoquer le collectif contre le dépouillement de l’école et son calendrier avec des professeurs dénudés posant devant un tableau noir (vert en fait…) . Nous nous interrogions dans la revue de presse du lundi 19 septembre sur l’origine de ce collectif et sur la teneur du manifeste. En notant une argumentation qui reprenait plusieurs thèmes conservateurs. Sans que cela ne préjuge en rien des opinions des autres enseignants présents dans ce calendrier, on peut en tout cas indiquer que l‘enseignante d’octobre 2011 est en fait Fanny Capel qui se situe plutôt dans la mouvance anti-pédago et conservatrice et qui est bien connue des médias pour avoir écrit plusieurs ouvrages sur ces thèmes et collaboré aussi à plusieurs revues dont Télérama. Malgré toute la sympathie que peut attirer cette belle opération de com’, il est toujours intéressant de savoir où s’inscrivent les collectifs qui s’avancent masqués. Et on peut surtout s’étonner du silence de la presse qui n’a pas cherché à en savoir plus alors que l’information était relativement facile à (re)connaître …

Bonne Lecture...
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Libération.fr du 27/09/11(certains articles payants)


A Paris, les profs veulent «des élèves, pas des sardines»
Ils étaient 45.000 dans le cortège parisien selon les syndicats, dont une trentaine de tout nus...
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«Découragés ? Pas encore. Mais révoltés !»
Pourquoi faites-vous grève? Paroles de profs dans la manif de l'éducation nationale ce mardi à Paris.
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«Les suppressions de postes ont été l’alpha et l’oméga de la politique éducative»
Privés de 16.000 postes à cette rentrée, les enseignants sont dans la rue ce mardi. Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire, a répondu à vos questions.
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«L'enseignement était un vrai choix, un désir profond»
Suppressions de postes en pagaille, manque de reconnaissance dans l'exercice de leur métier, quasi-disparition d'une formation digne de ce nom... Le métier de prof va mal. Ce mardi, les syndicats du public et du privé appellent à la grève qui s'annonce massivement suivie.
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Près de la moitié des enseignants en grève dans le public
Les personnels de l’enseignement public sont de 29 % à 54 % en grève mardi en primaire et de 22,3 % à 46 % dans le secondaire, selon le ministère et la FSU, tandis que la grève dans l’enseignement privé est «forte» dans ses bastions que sont les académies de Nantes et Rennes.
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Education: dans le privé aussi, «le système prend l'eau»
Signe du malaise grandissant dans le milieu éducatif, six des sept syndicats du privé appellent à se joindre à la journée de grève ce mardi pour dénoncer les suppressions de postes – 16.000 encore à cette rentrée, public et privé confondus. Une unanimité plutôt inédite dans ce secteur qui accueille 19% des élèves, à 90% dans l'enseignement catholique. Questions à Bruno Lamour, secrétaire général de la Fep-CFDT, principale fédération des enseignants du secteur privé sous contrat.
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Des profs manquent à la pelle
Dans plusieurs académies, des rectorats tentent de faire face à la pénurie d’enseignants en recrutant en urgence des personnes sous-qualifiées.
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Manuel Valls : «Il faut mettre plus de culture et s’ouvrir aux collectivités»
«Il faut sortir de la semaine de 4 jours, allonger le temps scolaire de 140 à 180 jours pour y mettre plus de culture - cela fait quand même trente ans qu’on en parle dans ce pays - en ouvrant le lien avec les collectivités territoriales. La première grande réforme est évidemment la formation des enseignants qui a été saccagée. Quand vous avez des classes avec des gamins tous issus des mêmes origines, des mêmes familles, des familles monoparentales, brisées par la crise et l’apartheid que connaissent un certain nombre de nos quartiers, dans lesquelles on met des enseignants qui n’ont jamais vu d’élèves et qui sortent des écoles, qui n’ont pas été bien formés, c’est qu’il y a un problème.»
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Partenariat public-privé pour la grève
Les professeurs, même issus de l’enseignement catholique, sont dans la rue aujourd’hui pour dénoncer les coupes claires.
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Le Figaro du 27/09/11


Chatel affiche sa fermeté face aux enseignants grévistes
Le ministre maintient le projet de supprimer 14.000 postes d'enseignants pour 2012. Le mouvement a mobilisé 29% des professeurs du primaire et 22% du secondaire.
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Éducation : plus de 100 000 manifestants dans les rues
Professeurs du public et du privé protestent contre les suppressions de postes.
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Grève : la mobilisation des profs comparable à l'an passé
Mardi matin, le ministère annonce un taux de grévistes de 28,89% dans le primaire et de 22,33% dans le secondaire. Les syndicats évoquent des chiffres deux fois supérieurs.
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Enseignants : les vraies raisons d'une grogne par Natacha Polony
Plus que les suppressions de postes, ce sont les transformations de leur métier qui inquiètent les professeurs qui manifestent ce mardi.
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L'enseignement privé face aux baisses de moyens
Avec 1533 postes supprimés cette année, l'enseignement privé sous contrat est davantage touché que les années précédentes.
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«Je fais grève par principe»
Suppressions de postes, réformes de l’éducation… Les enseignants se mobilisent ce mardi 27 septembre afin de protester contre «la dégradation de l’école». C’est la première fois qu’une grève devrait être autant suivie dans le public que dans le privé. La rédaction du Figaro.fr suit Marie*, une jeune professeur d’espagnol, depuis sa première rentrée début septembre. Elle nous livre ses impressions sur ce premier mouvement de grève de l’année.
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«Un grand désarroi dans le milieu enseignant»
Selon Natacha Polony, spécialiste de l'éducation au Figaro, les professeurs souffrent de l'évolution de leur métier, où ils deviennent «plus animateurs que professeurs».
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 27/09/11



Sarkozy réagit à la grève de ceux "qui ont un travail difficile, mais qui ont un statut qui les protège"
Télézapping
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Education : une grève suivie dans le public et le privé
Portfolio
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Education : dans la manifestation, Aubry dénonce "un fiasco"
Martine Aubry, candidate à la primaire PS, et Harlem Désir, son remplaçant par intérim à la tête du parti, ont participé mardi 27 septembre après-midi à la manifestation parisienne des enseignants pour dénoncer "l'acharnement" de la droite contre l'école et le "fiasco" de sa politique. M. Désir et Mme Aubry n'ont pas manifesté ensemble, le premier étant en tête du cortège avec les leaders syndicaux, alors que la maire de Lille était un peu plus loin derrière.
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La moitié des enseignants en grève contre les suppressions de postes
Signe d'un profond malaise dans l'éducation nationale, un front uni des syndicats du public et, fait exceptionnel, du privé, appelle à une grève, mardi 27 septembre, pour dénoncer la "dégradation" de l'école. Les organisations syndicales veulent peser sur le projet de budget 2012 qui passe mercredi en conseil des ministres et prévoit la suppression de 14 000 postes dans l'éducation nationale, portant à 80 000 le nombre de postes supprimés entre 2007 et 2012, alors que les effectifs d'élèves augmentent. La grève doit permettre de "délivrer un message fort pour que l'éducation soit au cœur des priorités de notre pays", a déclaré Sébastien Sihr, du Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire, alors que l'école est devenue l'un des grands enjeux de la présidentielle de 2012.
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Enseignement supérieur : quels sont les pays qui dépensent le plus ?
Avec près de 22 000 euros dépensés par an pour chacun de leurs étudiants, les Etats-Unis investissent plus de deux fois plus que la France (10 260 euros) dans la matière grise. Pour autant, la France se situe dans la moyenne 2008 des pays de l’OCDE (un peu plus de 10 000 euros) selon l'édition 2011 de « Regards sur l'éducation » que publie l’OCDE.
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Pourquoi les enseignants se mobilisent
Selon le ministère de l'éducation nationale, près d'un enseignant sur quatre (20,51 %) participera aux manifestations mardi après-midi 26 septembre. Un peu moins qu'il y a un an : ils étaient 33,59 % à se mobiliser le 23 septembre 2010 (journée de grève pour la défense des retraites), contre 19,07 % le 10 février 2011, avec, déjà, les suppressions de postes pour mot d'ordre.
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L’Humanité du 27/09/11



Plus d’un enseignant sur deux en grève aujourd’hui
Près de 54% (53,75%) des enseignants du primaire et 50% de ceux du secondaire dans le public sont en grève ce mardi, selon la FSU. Ils protestent contre les suppressions de postes dans l'Education nationale.
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Catherine Manciaux. Nous sommes tous fatigués, irritables, insatisfaits de notre travail qui nous paraît bâclé
proviseure, secrétaire générale du syndicat des personnels 
de direction de la FSU (snUpden-FSU).
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Le Parisien (certains articles payants) du 27/09/11



Charente : une écolière meurt après avoir reçu un coup lors d'une bousculade
Une fillette de 10 ans est morte ce mardi à l'école Jean Moulin de Soyaux (Charente) après avoir reçu un coup au thorax après une bousculade. L'incident s'est produit vers midi, alors que la fillette se trouvait dans la file d'attente pour entrer à la cantine, rapporte le site de La Charente Libre.
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Enseignants : plus de 165 000 manifestants selon les syndicats
Trois semaines après la rentrée, l'Education nationale vit ce mardi sa première grève de l'année. En cause : la «dégradation» de l'école. Les organisations syndicales dénoncent les suppressions de postes et les choix éducatifs du gouvernement qui aggravent les inégalités.
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Enseignants : les six raisons du malaise
Les suppressions de postes : c’est contre elles que les manifestations se succèdent régulièrement depuis quatre ans. Depuis 2007, elles s’élèvent à plus de 52 000, à quoi il conviendra de rajouter les 14000 nouveaux postes ciblés dans le cadre du budget 2012. Pendant ce temps-là, le nombre d’élèves — croissance démographique oblige — ne faiblit pas. Ces chiffres expliquent certes le profond désarroi des enseignants, mais pas seulement. Explications.
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Enseignants : public et privé réunis contre les suppressions de postes
La situation est inédite. Alors que la quasi majorité des syndicats de l'éducation nationale du public appellent à une journée de grève et de manifestations mardi pour dénoncer les suppressions de postes, leurs collègues du privé ont décidé de se joindre au mouvement. C'est la première fois que les fédérations du public sont rejointes par un appel unitaire des organisations syndicales du privé.
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France Soir du 27/09/11



Grève des enseignants : Une importante mobilisation
La mobilisation commune des enseignants du privé et du public est largement suivi selon les premières estimations du ministère de l'Education nationale. Ainsi près de 29% (28,89%) des enseignants du primaire et 22,3% des professeurs du secondaire étaient en grève ce mardi.
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Enseignants : Grève commune entre public et privé
De nombreux syndicats de l'éducation nationale du public et du privé ont appelé à une journée de grève pour protester contre les suppressions de postes.
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La Croix du 27/09/11



L’UMP propose un « passe culture » pour les jeunes
En prélude aux débats de l’élection présidentielle, le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé et la ministre Roselyne Bachelot, par ailleurs conseillère politique à la culture, ont présenté mardi 27 septembre une cinquantaine de propositions.
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Front syndical uni contre les suppressions de postes dans l’éducation nationale
C’est une première. Toutes les grandes fédérations syndicales de l’éducation, du public comme du privé, ont appelé pour mardi 27 septembre à une journée de grève et de manifestations afin de dénoncer les 14 000 suppressions de postes prévues dans le projet de budget 2012. Au total, ce sont 80 000 postes, essentiellement d’enseignants, qui auront été supprimés au cours de la mandature 2007-2012.
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Béatrice Barraud: «Nous privilégions la négociation plutôt que la grève»
À la veille de la journée de mobilisation dans l’Éducation nationale, mardi 27 septembre, Béatrice Barraud, présidente nationale de l’Association de parents d’élèves de l’enseignement libre (Apel) explique que son association préfère la négociation avec le ministère à la grève.
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Les échos (certains articles payants) du 27/09/11


Education: 165.000 manifestants en France selon les syndicats
Les défilés contre les suppressions de postes dans l'Education nationale, à l'appel des syndicats du public et du privé, ont réuni mardi plus de 165.000 manifestants en France, dont "45.000 à Paris", selon une première estimation communiquée à l'AFP par l'intersyndicale.
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Grève dans l'Education: réactions de Hollande, Royal, Joly et Arthaud
Réactions politiques à la journée d'action mardi dans l'éducation publique et privée:
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Grève inédite des enseignants public-privé contre les suppressions de postes
La quasi majorité des syndicats de l'éducation nationale du public mais aussi, fait inédit, du privé, appellent à une journée de grève et de manifestations mardi pour dénoncer les suppressions de postes qui, selon eux, mettent l'école "à genoux".
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Un chèque-livre pour les étudiants
Le livre universitaire se porte mal : entre 2006 et 2010, les ventes d'ouvrages (y compris en ligne) ont chuté de 15 %, passant de 104 à 88 millions d'euros, selon une étude Ipsos réalisée pour le Syndicat national de l'édition (SNE). En cause notamment, le recours de plus en plus fréquent à des contenus numériques, qui, selon le SNE, favorisent un apprentissage « fragmentaire et à faible valeur pédagogique ». Quant aux budgets d'acquisition des bibliothèques universitaires, ils n'étaient en 2008 que de 45 euros par an et par étudiant, contre 140 euros au Royaume-Uni par exemple. Aussi, les éditeurs universitaires du SNE préconisent-ils la création d'un « chèque-livre étudiant » qui serait attribué en début d'année à tous les inscrits des universités, à l'instar du titre repas dans les entreprises. Il pourrait notamment être financé par des entreprises, des municipalités ou des conseils généraux. Une idée qui, pour l'heure, a reçu divers soutiens parmi les décideurs politiques ou les collectivités locales. Mais qui aura sans doute du mal à voir le jour dans le contexte actuel de restrictions budgétaires...
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20 minutes du 27/09/11



Grève dans l'éducation en direct: Nicolas Sarkozy «n'a pas compris ce qu'était la France», selon Martine Aubry
C’est une grève rarissime qui a lieu ce mardi. Alors que quasiment tous les syndicats de l’enseignement public se sont unis pour appeler à une journée de mobilisation, cinq syndicats du privés se sont joints à la démarche. Les enseignants et les parents d’élèves entendent ainsi protester contre les suppressions de postes, la formation des profs ou encore la réforme du lycée.
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Enseignants: Grève inédite du public et du privé ce mardi
Enseignants et parents d'élèves protestent contre les suppressions de postes...
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« Cette année, j'ai 30 élèves. Difficile d'enseigner dans ces conditions »
Une première dont elle se serait bien passée. Aujourd'hui, Sabine Timmerman, enseignante en maternelle dans le privé, à Ronchin (Nord), fera grève pour la première fois en vingt-huit ans de carrière.
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Rue89 du 27/09/11



Grèves à l'école : la vraie vie de nos riverains profs
Voici quatre témoignages de riverains qui, en ce jour de grève, font leur bilan de l'éducation en France, sous le témoignage du principal de Rouen.
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L'italien se meurt à l'école car aucun prof ne peut résister
Début juillet 2010, j'apprends que je suis reçue à l'agrégation d'italien. Un peu de fierté, beaucoup de joie. Fin août, j'apprends que c'est dans un lycée du Val d'Oise que je rencontrerai mes premiers élèves. Je me précipite sur Google Maps et sur le site de la RATP.
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Grève des profs : les raisons de la colère du public et du privé
Ras-le-bol de la politique éducative du gouvernement et des suppressions de poste : ce mardi, les Fédérations de l'education nationale appellent à une journée de grèves et de manifestations. Pour la première fois, les syndicats de l'enseignement privé rejoignent le cortège. Exemple des difficultés auxquelles font face deux établissements, l'un public, l'autre privé.
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Ouest-France du 27/09/11



Grève dans l’Education. Près de 40 000 manifestants dans l’Ouest
Les syndicats de l’Education nationale, du public et du privé, appelaient à une journée de grève et de manifestations ce mardi. A la mi-journée, on recensait près de 30 000 manifestants dans l’Ouest.
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Grève des enseignants public-privé contre les suppressions de postes
Les syndicats de l’éducation nationale du public, mais aussi, fait inédit, du privé, appellent à une journée de grève et de manifestations mardi pour dénoncer les suppressions de postes qui, selon eux, mettent l’école « à genoux ».
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Les enseignants du privé tentés par la grève
Quatre syndicats sur cinq invitent à ne pas faire classe pour demander l'arrêt des suppressions de postes. Dans la salle des profs d'un lycée technique de Vendée, l'appel interpelle. Mais...
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Le Journal du Dimanche du 27/09/11



Education : entre 110.000 et 165.000 manifestants en France
Public et privé se sont unis mardi pour une grève historique visant à lutter contre les suppressions de postes et les choix du gouvernement en matière d'éducation. Selon le ministère de l'Education nationale, Luc Chatel, le mouvement aurait été suivi par près de 29% dans le primaire et un peu plus de 22% dans le secondaire. L'intersyndicale indique que plus de 165.000 manifestants ont défilé dans l'Hexagone.
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Le ras-le-bol des profs du privé
Les syndicats de l’enseignement appellent, mardi, à la première journée de grève de l’année. Fait nouveau, les professeurs du privé manifesteront avec ceux du public.
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Le Nouvel Obs Permanent du 27/09/11


Jack Lang : "L'Education subit une purge depuis 10 ans"
"La revendication des professeurs n'est pas corporatiste mais d'intérêt public", explique l'ancien ministre socialiste de l'Education.
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165.000 manifestants pour une grève historique dans l'Education
Les syndicats annoncent plus de 50% de grévistes pour cette journée de mobilisation qui rassemble exceptionnellement public et privé.
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Jeunes profs : ma première manif
Les jeunes professeurs sont venus manifester aux côtés de leurs ainés pour protester contre les suppressions de postes dans l'éducation. Témoignages de deux enseignantes de collège.
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Non, l'école en France ne marche pas bien
En cinq ans, l’Education nationale aura biffé un poste d’enseignant sur dix. Les professeurs en ont assez.
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EDUCATION. "On marche sur la tête"
Il faut "avoir un vrai débat sur le projet éducatif et les moyens que l'on est prêt à y mettre", assure Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU.
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L’Express.fr du 27/09/11


"Je suis horrifiée par l'abandon de l'éducation par ce gouvernement"
Les enseignants du privé et du public manifestaient ensemble ce mardi pour dénoncer les suppressions de poste dans l'Education nationale. Reportage à Paris.
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« Dans le privé aussi, on pense! »
Aujourd’hui, Olivier, 37 ans, professeur des écoles de CE1 dans une école privée du nord de Paris, manifestait pour la première fois. De toute sa vie. Il était donc l’un des 165 000 grévistes à battre le pavé en France. Et des 45 000 parisiens (de source syndicale, la préfecture de police, elle, annonce 8 500 manifestants dans la capitale – chiffre qui me paraît très largement sous-évalué) à emprunter dès 14 h 30 un parcours allant du jardin du Luxembourg au carrefour de Sèvres Babylone.
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Le Café Pédagogique du 27/09/11


Elections professionnelles : Quelles conséquences pour le nouveau mode de scrutin ? L'avis du sociologue André Robert
Du 13 au 20 octobre prochain les élections professionnelles auront lieu sur un mode totalement renouvelé (le vote électronique) et elles alimenteront des instances nouvelles. Le vote électronique va-t-il modifier la participation ? Les nouvelles instances administratives vont-elles faire évoluer le syndicalisme ? Spécialiste du syndicalisme enseignant, André Robert, université Lyon 2, auteur de "Miroirs du syndicalisme enseignant" (Syllepse, 2006) évalue pour nous les effets de la réforme syndicale. Le risque de baisse de la participation aux élections professionnelles et d'éclatement renforcé existent bien.
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Question de confiance
Immergés dans une "société de défiance", les enseignants croient-ils en leur avenir ? Le taux de participation à la grève du 27 septembre apportera des éléments intéressants pour comprendre ce qui se passe au sein d'un corps enseignant qu'on décrit désorienté et démoralisé.
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Touteduc (accès payant) du 27/09/11


Grève, la bataille des chiffres
Selon le ministère de l’Education nationale, 28,89 % des enseignants du premier degré étaient en grève ce mardi 27 septembre, et 22,33 % dans le second degré (26 % dans les collèges, 18 % dans les lycées d'enseignement général et technologique, 23 % dans les lycées professionnels).
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Médiapart (accès payant) du 27/09/11


Le gouvernement casse l'école, au quotidien les profs bricolent
Classes surchargées, pénurie de remplaçants, formation au rabais, mutation impossible... Les enseignants rencontrés hier dans les impressionnants cortèges contre la dégradation de l'enseignement racontent leur quotidien.
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A Draveil, deux retraités font un pied de nez à Chatel
Avec la participation de l’enseignement privé à la manifestation, la radicalisation des parents est bien la preuve que la crise de l’école est profonde. Exemple avec ceux de l’école élémentaire Jules-Ferry de Draveil (Essonne): contre la fermeture de la classe CM1/CM2, ils ont convaincu deux enseignants retraités de faire classe sous le préau.
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Slate.fr du 27/09/11



Rien vu...


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ÉducPros du 27/09/11


Mobilisation enseignante : le privé sort de sa réserve
La grève du 27 septembre a pour la première fois réuni les enseignants du privé et du public. Selon l’intersyndicale, ils étaient en tout 165 000 manifestants réunis en France dont 45 000 à Paris (110 000 et 8500 selon le Ministère de l'intérieur) à défiler (presque) la main dans la main. Educpros a rencontré lors de la manifestation parisienne l’équipe enseignante d’un établissement privé de Montlhéry (91), mobilisée contre le manque de formation et la hausse des effectifs.
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Claude Lelièvre (historien de l’éducation) : « Le front commun public/privé montre que le problème est grave mais pas d’ordre idéologique »
C’est une première dans l’histoire syndicale enseignante. Cinq fédérations des établissements d'enseignement privés sous contrat rejoignent les syndicats du public pour protester le 27 septembre 2011 contre les suppressions de postes. Claude Lelièvre, historien de l’éducation et membre de l’équipe de campagne de la socialiste Martine Aubry, doute qu’il y ait beaucoup de grévistes, le rapport de force s’étant déplacé sur le plan politique, avec la campagne présidentielle.
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VousNousIls du 27/09/11



Grève dans l'Education: réactions de Boutin, Montebourg et du PS
Réactions poli­tiques à la jour­née d'action mardi dans l'éducation publique et privée.
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Suivi "important" de la grève dans le privé (enseignement catholique)
"Le suivi de la grève a été important" mardi dans le privé sous contrat, a estimé mardi sur Europe 1 Claude Berruer, adjoint au secrétaire général de l'enseignement catholique, en faisant un bilan de la journée de grève dans l'Education nationale.
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